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Rif : En 1909, la défaite de l'armée espagnole qui avait précédé celle d'Anoual

Trois années avant la proclamation officielle du protectorat espagnol dans la zone nord du Maroc, l’armée du roi Alphonse XIII essuyait un revers face à des combattants rifains mais sans pour autant contrarier les visés de l’Espagne sur la région. Des convoitises annoncées et approuvées dans la déclaration franco-britannique de 1904.

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Rif : En 1909, la défaite de l'armée espagnole qui avait précédé celle d'Anoual
Rif : En 1909, la défaite de l'armée espagnole qui avait précédé celle d'Anoual
Rif : En 1909, la défaite de l'armée espagnole qui avait précédé celle d'Anoual
Rif : En 1909, la défaite de l'armée espagnole qui avait précédé celle d'Anoual
Rif : En 1909, la défaite de l'armée espagnole qui avait précédé celle d'Anoual

Douze années avant la bataille d’Anoual de 1921, l’Espagne subissait sa première grande défaite au Maroc. Du 9 au 27 juillet 1909, les montagnes escarpées du Rif étaient le théâtre d’une série de confrontations armées entre les troupes d'Alphonse XIII et les combattants de tribus opposées au projet de la construction d’une ligne ferroviaire reliant les mines de fer et de plomb de la région de Selouane à Melilla.

Dans les faits, les rifains n’avaient jamais accepté les concessions accordées à la Compañía española de minas del Rif S.A par Jilali Ben Driss Zerhouni El Youssouf, surnommé «Bou Hmara» (l’homme à l’ânesse) qui se faisait passer pour le frère du roi Moulay El Hassan Ier. C’est justement ces concessions qui avaient été la cause directe de la fin de la rébellion de ce prétendant au trône. Chassé de la Qasbah de Selouane, son quartier général, par les tribus qui l’accusaient d’avoir «vendu les terres à l’étranger», il avait tenté de trouver refuge à Taza. Une tactique qu'il paiera lourdement puisque le 22 août 1909, ses troupes essuyeront une douloureuse défaite face à l’armée du sultan Moulay Abdelhafid, appuyée par des instructeurs français.

Dix-huit jours de confrontations

La suite du conflit armée entre «Bou Hmara» et Moulay Abdelhafid n’intéressa guère les tribus rifaines, davantage préoccupées par l’exploitation du sous-sol de la région par les Espagnols. Elles surveillaient notamment l’état d’avancement des travaux de la ligne ferroviaire. Et c’est justement au cours d’une opération de surveillance que les militaires espagnoles procédèront à l’arrestation de six rifains qui déclenchera à son tour 18 jours de confrontations.

Les tribus déclarèrent alors la guerre sainte le 9 juillet 1909 en lançant immédiatement une série d’attaques contre les intérêts industriels espagnols dans la région. Alerté par ces nouveaux rebondissements, le gouvernement d’Antonio Maura (un civil) décide d’envoyer des renforts, entre 30 à 40.000 soldats aux troupes du général Marina, commandant de Melilla, destinés à assurer la protection de la ville face à un éventuel assaut des rifains.

Les 18, 20 et 22 juillet 1909, l’armée espagnole tentait de repousser les attaques des combattants marocains. Le 27 juillet se déroula la grande bataille du «Barranco del Lobo» (Le Ravin du loup) qui s’est soldée par la perte de 700 à 1 000 militaires espagnols, parmi lesquels le général Guillermo Pinots. Les historiens du voisin ibérique considèrent cette défaite comme un «désastre», au même titre que celle d’Anoual.

RIFI.DAHORI
Date : le 27 juillet 2020 à 12h44
Les Rifains sont courageux, ne sont pas dociles très très dur de leur imposer quoi que se soit.
JusteCjuste
Date : le 27 juillet 2019 à 14h17
Un général de l’armée espagnol c’est suicidé après avoir constaté la défaite. J’ai vécu une grande partie de ma vie en Andalousie, j’ai souvent entendu des compliments envers les Rifains dû à leur courage (valientes)thumbs up
Citation
Fpc à écrit:
Ils a était rapporté qu'un jour Abdekrim Allah irahmo a réunis ces hommes pour préparer une attaque ,les lui disent ,mais Chef avec quoi on vas attaquer zbelnyol ,,Abdekrim leur répond les Armes se trouvent chez l'énnemi ,et le prendre chez eux hhhhh et bien se qui c'est produit ils ont attaqué avec des haches des coteaux et toutes sorte d'armes blanche et ils ont zigouiller toute la compagnie hhhhh..
blagueur
Date : le 27 juillet 2019 à 14h01
Pour les nôtres, il faut distinguer les collaborateurs ou "khaouanas" et traîtres qui travaillaient dans les forces de répression coloniales et le renseignement, les marionnettes comme ben arafa, des autres qui comme dans la fable du chêne et du roseau ont prétendu se plier au vent, tout en préservant la continuité et les forces vives dans l'ombre des mosquées. Des résistants marocains sont allé chercher les armes là où ils pouvaient, même en l’Allemagne nazie. La colonisation a bénéficié de "courroies de transmission bilingues" pour s'implanter et assurer son emprise et le bilinguisme était donc recherché. Des bilingues qui furent les premiers à quitter la vieille médina traditionnelle pour se reloger dans la ville neuve et moderne.
Citation
Fpc à écrit:
L’intérêt des puissances étrangères, de l'Espagne comme de la France ,avec la bénédiction des notre a l'époque , qu'ils faut pas oublier non plus ..
Fpc
Date : le 27 juillet 2019 à 13h39
L’intérêt des puissances étrangères, de l'Espagne comme de la France ,avec la bénédiction des notre a l'époque , qu'ils faut pas oublier non plus ..
blagueur
Date : le 27 juillet 2019 à 13h33
Une belle musique et des paroles justes : Melilla un matadéro, qui ne doivent pas nous faire oublier toutes les victimes marocaines non dénombrées, ni les massacres et les exaction du Tercio et de la légion. Un très bon article en devoir de Mémoire ... Allah s.w.t y Rhem chouhadaounas. L’intérêt des puissances étrangères, de l'Espagne comme de la France pèsera toujours sur notre histoire comme sur notre devenir, tentant de fragiliser notre cohésion interne, de diviser tantôt par des décrets berbères, par l'enseignement sélectif des fils de notables tribaux, tantôt stimulant des mouvements revendicatifs voire révolutionnaires estudiantins, œuvrant et incitant à des putschs militaires appuyés sur des cinquièmes colonnes partisanes ou "linguiphiles". Ne pas oublier les enseignement du passé, pour construire durablement, malgré le tsunami printanier qui a dévasté d'est en ouest de nombreux pays en vague déferlante.
Fpc
Date : le 27 juillet 2019 à 13h25
Ils a était rapporté qu'un jour Abdekrim Allah irahmo a réunis ces hommes pour préparer une attaque ,les lui disent ,mais Chef avec quoi on vas attaquer zbelnyol ,,Abdekrim leur répond les Armes se trouvent chez l'énnemi ,et le prendre chez eux hhhhh et bien se qui c'est produit ils ont attaqué avec des haches des coteaux et toutes sorte d'armes blanche et ils ont zigouiller toute la compagnie hhhhh..
JusteCjuste
Date : le 27 juillet 2019 à 13h08
Salam Il y a même des livres écrits par les historiens espagnols parlent de l’humiliation subie pour l’armée espagnole infligée par les braves guerriers Rifains, malgré la puissance en armes les espagnoles armés d’avions, tanks et autres armes lourdes. Les Rifains armés juste de quelques fusils qui se partagent, avec leurs courage légendaires ont parvenus à se procurer des armes lourdes de l’ennemie. Les historiens reconnaissent la honte infligé par (Los moros)
Fpc
Date : le 27 juillet 2019 à 12h11
اللهم ارحم شهدائنا واسكنهم فسيح جناتك وانصرنا على من عادانا
Dernière modification le 27/07/2020 12:44
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