Selon les services de protection civile, le pont qui relie la ville de Machraâ Belksiri à la commune rurale Safsaf dans la province de Sidi Kacem, s’est écroulé dans la matinée du dimanche 16 janvier. Ce drame a fait deux morts et 14 blessés, dont cinq blessés graves.
La même source a rapporté que les deux victimes et les 14 blessés, traversaient le pont dressé sur le fleuve Oued Sebou à bord de deux véhicules de transport en commun, et d’un véhicule de transport de marchandises. C'est à ce moment que le pont s’est effondré.
Le poids des véhicules ne semblent pas être en cause puisqu'il n'y avait pas de poids lourds dépassant le poids maximum autorisé. Il faudra donc chercher la responsabilité au niveau des autorités en charge du contrôle et de l'entretien des ouvrages d'arts de la région. Le ministère de l'Equipement et du Transport devra faire toue la lumière sur ce dramatique effondrement en diligentant une enquête.
Pourtant, fin décembre 2010, le ministre Karim Ghellab affirmait devant les députés, que son département accordait «une grande importance à l'entretien du réseau routier du Royaume», et a précisé qu'il consacrait «chaque année plus de 60% de son budget aux opérations de maintenance». Il a même ajouté selon la MAP, que «dans le cadre du programme d'entretien périodique, près de 1,20 milliard de dirhams sont destinés à l'entretien de 2000 km du réseau routier en plus des travaux d'entretien et de rénovation d'environ 80 ponts et ouvrages techniques chaque année.»
Difficile après ce déballage de chiffres, d'expliquer comment un pont aussi important s'écroule comme un fétu de paille. Où va l'argent prévu à la maintenance et à la rénovation «d'environ 80 ponts et ouvrages technique chaque année» ?
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