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Grand Angle  

Mort du petit Younès : L'étau se resserre sur les parents

Tout semble s’accélérer depuis la réouverture de l’enquête sur la mort du petit Younès Jratlou il y a un an. Interpellés en début de semaine pour «coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort», c’est désormais sous le chef d’accusation de meurtre qu’ils seront poursuivis, après que leur mise en détention ait été maintenue ce vendredi par la justice belge.

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Comme nous le relations mercredi dernier, Mohamed et Naïma Jratlou, les parents du petit Younès (4 ans) dont le corps avait été repêché dans une rivière à la frontière franco-belge avaient été arrêtés, car suspectés d’être impliqués dans la mort de l’enfant. Après la réouverture du dossier auquel de nouveaux éléments ont été apportés, un mandat d’arrêt avait été délivré contre eux pour «coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort, sans intention de la donner».  Le père et la mère du garçon, vivant séparément, avaient respectivement été incarcérés à Tournai et Mons, à l’Est de la Belgique.

Les choses vont s'aggraver en fin de semaine puisque le chef d’accusation sous lequel les parents du garçonnet on été arrêtés a été requalifié ce vendredi en «meurtre», par la justice belge rapporte l’agence de presse AFP. «La chambre du conseil a invité les parties à se défendre du chef de la prévention de meurtre et non plus de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort. C’est cette qualification que le président de la chambre du conseil a retenu pour maintenir les deux mandats d’arrêt» a expliqué la procureure Marie-Claude Maertens, à la chaîne belge RTL.

La procureure a toutefois tenu à préciser que ces charges étaient provisoires, car le dossier n’est encore qu’en phase d’instruction. Au cas où les charges étaient retenues, les parents du garçonnet risquent des peines de 20 à 30 ans, «et 2 années supplémentaires si des circonstances aggravantes sont retenues».

Devant la nouvelle tournure que prend l’affaire, Me Xavier Magnée, avocat du père, s’est di «scandalisé» par cette décision juridique qu’il a d’ailleurs qualifié d’ «excessive». Me Magnée conçoit mal que les parents en aient voulu à la vie de leur propre enfant. Et c’est cette idée qu’il entend défendre ce lundi devant la cours d’appel de Mons.

Reportage au JT de RTL TVI

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