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Grand Angle

Sahara : L’Espagne refuse d’accorder l’asile politique à un sahraoui condamné à perpétuité au Maroc

L’Espagne tient à préserver ses bonnes relations avec le Maroc. Madrid a rejeté une demande d’asile politique d’un sahraoui réclamé par la justice marocaine.

Publié
Hassana Aâlia / DR
Temps de lecture: 2'

Le ministère espagnol de l’Intérieur a refusé d’accorder l’asile politique à un sahraoui, condamné par contumace le 17 février 2013 à la perpétuité par un tribunal militaire marocain. Hassana Aâlia, 26 ans, vit depuis le printemps 2011 en Espagne, est impliqué dans les affrontements ayant émaillé l’opération du démantèlement du campement de fortune Gdim Izik, le 8 novembre 2010, au cours de laquelle dix membres des forces de l’ordre avaient trouvé la mort.

Madrid a donné à Hassana un délai de quinze jours pour quitter le territoire ibérique. Celui-ci expire le 3 février. La défense du sahraoui présentera sans aucun doute un recours devant la justice. En attendant une telle demande, les réseaux de soutien du Polisario en Espagne multiplient les initiatives en vue de contraindre le gouvernement Rajoy à revenir sur sa décision.

Amaiur, un parti proche des milieux indépendantiste du Pays-Basques, exige que Hassana bénéficie du titre d’exilé politique. Sur le net, une pétition circule réclamant le même objectif. Elle affiche au compteur 5000 signatures. En revanche, le parti Podemos, pourtant un allié du Polisario, n’a pas encore communiqué sa position sur cette affaire.

Hassana avait fui Laâyoune en 2011

L’enquête sur les événments de Gdim Izik avait conduit les enquêteurs sur la piste de Hassana Aâlia. Le 5 janvier 2011, la police de Laâyoune l’arrêtait suite un mandat d’amener émis par le procureur du roi près la cour d’appel.

Presque vingt-heures plus tard, selon un communiqué de l’association CODESA présidée par Aminatou Haidar, la justice le libérait mais à condition de comparaitre le 30 janvier devant la chambre criminelle du tribunal de première instance. Ayant fui en Espagne, il avait déclaré à la presse espagnole qu’il avait été «torturé pendant trois jours» alors que le texte de l’ONG n’en faisait pourtan tpas état.

Depuis qu’il est en Espagne "pour apprendre le castellan", Hassana est devenu un membre très actif du Polisario, notamment au Pays-Basques où il anime des conférences en faveur du Front.

Quel Culot !!!
Auteur : charmeur de serpent
Date : le 21 janvier 2015 à 19h51
Après avoir massacré des membres des forces de l’ordre et uriné dessus, il a le culot de se mettre en face des caméras pour ouvrir sa gueule.

A sa place, après cet acte inhumain, je ferais mieux d'éviter de montrer ma tronche aux médias.

Ces associations à deux balles qui défendent ce monstre, feraient mieux de défendre ce qui est défendable.
le mercenaire sahraoui
Auteur : Ouazzani abdou
Date : le 21 janvier 2015 à 19h42
Si l’Espagne veut vraiment préserver cette très bonne relation qui existe déjà entre nos deux pays , il faut absolument remettre ce paumé aux autorités marocaine pour purger sa peine , afin de rendre justice aux familles des victimes , Et les soit disant indépendantistes basques doivent savoir ceci , pour que la justice prenne le dessus et les soit disant pays basques ne protègent pas les criminelles du droit commun ...et la réciprocité est de mise ....
drole de justice
Auteur : dad1972
Date : le 21 janvier 2015 à 19h22
L espagne refuse l asile politique a un CIVIL sahraouis jugé par un tribunal MILITAIRE marocain et condamné à perpétuité! !!!!!!!!!
Reste l appel sinon la cour européenne, et elle réglera le problème, l espagne sera remise à sa place.
Pas de pitié pour les croissants.
que justice soit rendu aux 10 familles des victimes
Auteur : moden
Date : le 21 janvier 2015 à 17h54
Si la justice espagnole ne veut pas l'extrader à son pays natal pour appliquer la sentence clémente qui lui laisse encore heureux la vie contrairement aux 10 victimes, alors il faut que notre service secret aille le chercher en Espagne.
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