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Grand Angle

Libye : Alger prépare la création d'une force d'intervention régionale... mais sans le Maroc

En 2009, Alger avait mis en place une entité, appelée la Coordination de Tamanrasset, pour combattre le terrorisme au Sahel, mais avait délibéremment exclu le Maroc. Août 2014, elle compte récidiver en projetant de créer une force d'intervention nord-africaine en Libye sous l'égide de l'Union africaine.

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Aéroport international de Tripoli attaqué / DR
Temps de lecture: 2'

En dépit des déclarations des officiels du voisin de l'Est appelant, tous en choeur, à une solution politique à la crise libyenne, l'Algérie, loin des micros et des caméras des médias, cogite sur la création d'une force armée, composée de plusieurs pays d'Afrique du nord.

Un projet qui a été au cœur des discussions, mardi au Caire, entre le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra et le président égyptien Abdelfattah Al Sissi. La nouvelle entité devrait intégrer, logiquement, l'Egypte et serait placée, comme le souhaite la partie algérienne, sous l'égide de l'Union africaine, excluant de facto toute participation du Maroc. Le royaume a pour rappel quitté l'ancienne Organisation de l'unité africaine en 1984 à la suite de l'admission de la "RASD".

Une mise à l'écart qui n'est pas sans rappeler celle de 2009 lors de la création de la fameuse Coordination de Tamanrasset. Celle-ci se voulait combattre le terrorisme dans la région du Sahel mais sans la moindre ingérence internationale, avec un succès plutôt mitigé.

Le Maroc out, l'Egypte in

En effet, cette coalition n'a pas fait long feu. La faiblesse des autres pays membres (Mauritanie, Mali, Niger et Tchad) et l'intervention militaire française au Mali ont précipité son acte de décès. Tirant les leçons de cet échec, l'Algérie a tenu cette fois à intégrer l'Egypte dans le tour de table du futur projet.

D'autant qu'après la destitution du président Mohamed Morsi, en juillet 2013, le Caire commence à récupérer son rôle d'acteur régional, très écouté et apprécié par les puissances internationales. Alger est parfaitement consciente de cette réalité et espérer en tirer profit. Par ailleurs, les deux pays coopèrent déjà -aux côtés de la Tunisie- dans la lutte contre les mouvements islamistes installés en Libye.

La constitution d'une telle force d'intervention est le cheminement logique de la mise en place par l'Algérie, il y a quelques mois, d'une enseigne appelée les "Pays voisins de la Libye" qui réunit le Tchad, le Soudan, l'Egypte, la Tunisie, le Niger et l'Algérie. Le groupe affiche dans son compteur quatre réunions au niveau des ministres des Affaires étrangères dont la dernière a eu lieu, justement, le lundi 25 août au Caire.

Un paragraphe de la Déclaration finale appelle, en effet, à la "mise en œuvre d'un mécanisme prévoyant des mesures coercitives graduelles à l’encontre des individus et des groupes dont la responsabilité dans le sabotage du processus politique et l'entrave à l'établissement de la stabilité en Libye". La prochaine réunion sera à Khartoum, toutefois la date n'est pas encore fixée.

@sarafanxxl / @charmeur de serpent
Auteur : motao-1
Date : le 29 août 2014 à 16h59
Ni le polisario ni l'Algérie (dirigeants), ni les autres pays fantoches qui gesticulent à l'intérieur de l'UA ne peuvent chatouiller le maroc et son armée, ils sont tous des bras
cassés.
Dernière modification le 29/08/2014 17:01
@FATEM95
Auteur : berhoc
Date : le 29 août 2014 à 15h29
Le polsario est minable et ceux qui le financent (généraux algériens) le sont aussi. Le fait que le polizbel enrôle des enfants de 9 ans, force et manipule ses étudiants à prendre les armes contre leur vrai pays n'est qu'un signe de faiblesse.

Les membres de l’armée du Polizbel ont délaissé leurs bases et se trouvent à présent en Mauritanie et en Espagne. Une partie d’entre eux a regagné le Maroc. Ils n'ont plus grande chose.





@sarafanxxl
Auteur : charmeur de serpent
Date : le 29 août 2014 à 13h28
Le Polisario a récupéré une partie de l'armement libyen et, en ce moment, il demande à ses étudiants de rentrer de l'étranger, après avoir acquis des connaissances techniques et scientifiques, pour rejoindre l'armée du Polisario. Cette force d'intervention régionale n'est qu'un prétexte pour les préparer à une confrontation militaire contre le Maroc en 2015. Il y a des doutes sur la complicité de l'Egypte, de l'Afrique du Sud et du Nigéria puisque les trois feront partie de cette force d'intervention et les deux derniers sont pro-Polisario.
l'objectif final ,,,!!!!!!!
Auteur : safranlxyxy
Date : le 29 août 2014 à 13h13
l'objectif non avoué des dirigeants ageriens avec cette force d'intervention, c'est de pouvoir embrigader une grande parti de ses soldats dans les rangs du Polisario pour l'automne 2015 . date prévue de la reprise de la lutte armée du Polisario ( entendre l'état algerien) contre le maroc..
tout ce qui se passe ou se prépare en libye est l'œuvre des services de renseignements algériens

http://www.algeriatimes.net/algerianews29153.html
http://www.algeriatimes.net/algerianews29207.html
les africains d'eternelle assisté
Auteur : hyayna
Date : le 29 août 2014 à 11h03
l'histoire nous a montré a quel point les africains ne savent rien faire ni technologie ni science ils faut pas compté sur eux pour endigué une simple maladi dans leur pays alors faut pas trop leur en demander pour regler des conflit chez eux sans l'aide des européen bref un continent qui vaux rien le maroc n'a rien perdu en s'auto excluant
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