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De la radicalisation à la modération, le double discours de Mohamed El Fizazi épinglé dans une vidéo

De l'eau a coulé sous les ponts entre la période turbulente du cheikh El Fizazi au discours takfiriste assumé, à celui du salafiste gracié par le roi, et qui a accepté de participer au système. Une vidéo de 40 minutes qui circulent sur internet nous propose de comparer les deux Mohamed El Fizazi pour déceler le double discours.

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Mohamed El Fizazi avec le roi Mohammed VI / MAP
Temps de lecture: 2'

A la veille de la commémoration du 11ème anniversaire des attentats du 16 mai 2003, une vidéo consacrée au passé de Mohamed El Fizazi, circule sur le net. L’enregistrement commence par exhumer des archives une vive critique de l’ancien détenu salafiste gracié en février 2012, des oulémas aux services des sultans. «Ce sont eux qui squattent les chaînes satellitaires» alors que les autres, «les authentiques oulémas sont dans les prisons, on ne les voit pas», déclarait-il.

Aujourd’hui, El Fizazi n’est-il pas dans la même situation que les personnes qu’il pointait du doigt, il y a une dix ans ? Surtout que le cheikh est devenu un habitué des plateaux des télévisions officielles, notamment à 2M. Il a même conduit une prière devant le roi Mohammed VI à la mosquée Tarik Ibn Zyad de Tanger où il officie depuis des mois.

Relations dangereuses avec un terroriste palestinien

La vidéo replonge dans le sombre passé de l’homme pour dénicher des propos, datant d’août 2000, plein d’affection et d’amour pour Abou Qatada. Ce Palestinien qui résidait à Londres, est accusé par les Etats-Unis d’implication indirecte dans les attentats du 11 septembre 2001, et a récemment été extradé vers la Jordanie. «J’aime le cheikh, je l’aime d’un grand amour comme Dieu le sait», avait lancé El Fizazi lors d’une conférence, probablement tenue à l’étranger. Et d’ajouter qu’ «Abou Qatada est un Faqih (savant)». A l’époque les deux hommes partageaient les mêmes convictions radicales, notamment sur les oulémas des sultans. Le Palestinien excommuniait tout religieux proche du pouvoir.  

Actuellement, Abou Qatada est en train de jeter aux orties ses anciennes idées. Sa dernière sortie médiatique, fin février 2014, est contre la décision d’un groupe terroriste syrien, l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), d’imposer une taxe aux chrétiens.

Discours «takfiriste» de la société

Juste après avoir déclaré sa flamme pour le Palestinien Abou Qatada, El Fizazi avait prononcé un sévère réquisitoire contre «la démocratie apostate dans laquelle est empêtrée la majorité des musulmans». Le cheikh poursuivait ensuite en évoquant les «statuettes des dirigeants musulmans» fustigeant ceux qui se prosternent devant eux alors qu'ils sont supposés être musulmans.

Une fois sortie de prison, le cheikh El Fizazi a complétement renié ce discours takfiriste. Dans un entretien accordé à la chaîne saoudienne Al Arabiyya, il attribue à ces ennemis la promotion de ce genre de message. «Je ne peux pas dire que le régime est apostat alors que j’étais fonctionnaire aux ministère de l’Education nationale et aux Affaires islamiques».

Le pouvoir des urnes et du peuple est à rejeter

«La démocratie est une religion et l’Islam est une autre religion, il n’y a point de ressemblance ou de relations entre la démocratie, la religion des Hommes, et l’Islam, la religion de Dieu», martelait El Fizazi en août 2000. Et d’enchainer par annoncer que les idées faisant la promotion du pouvoir du peuple par le biais des élections sont «à rejeter catégoriquement».  

Le cheikh est allé même jusqu’à comparer la démocratie à une statuette (Sanam). «Tous ses objectifs sont contraires à ceux de l’Islam. Tous ses mécanismes sont également contraires à ceux de l’Islam». Au passage, il se permettait même de tancer les partis islamistes qui ont accepté de jouer le jeu de la démocratie.

Onze ans plus tard, El Fizazi participait aux législatives anticipées du 25 novembre 2011. Un revirement ? Apparemment, non : «Lorsque nous avions déclaré que la démocratie est apostate nous faisions référence à celle qui exclut l’Islam», expliquait-il.

a jouer avec le feu M6 joue son trône
Auteur : MoroccanPatriots
Date : le 16 mai 2014 à 16h22
La monarchie sautera tôt ou tard les islamistes et salafistes sont contre la monarchie.
Les paroles du repenti et de Amir Al Mouminine.....
Auteur : pouic2011
Date : le 16 mai 2014 à 07h14
Fizazi :Je regrette ce qui s'est passé!!!!!!

Amir Al Mouminine :Et voilà ce qui vous reste à faire.......

Assalamou aleykoum wa rahmatoullah wa barakatouhou,

Bismillahi ar Rahman Ar Rahim,

Qu’Allah me donne Al Ikhlass dans mes paroles.

Tout d’abord je demande pardon à Amir Al Mouminine "Que Dieu l'assiste" pour ces dernières années passées dans l’ignorance et le pêché que j’ai commis sans pudeur et à la vue du public : LE TERRORISME CONTRE MES CONCITOYENS ET TOUTE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE "MUSULMANS ET D'AUTRES CONFESSIONS".

Qu’Amir Al Mouminine;Que Dieu l'assiste" me pardonne et pardonne mes actes terroristes,les morts,la peur et les dégâts que j'ai commis le 16 Mai 2003. Et je demande pardon à Amir Al Mouminine si certains frères musulmans et Marocains se sont égarés par ma faute à travers mes convictions, mes prêches très prisés par ces ignorants dans votre royaume ou tout autre acte qui les aurait conduit vers l’illicite!

Insouciant et soucieux d’aider ma Communauté Marocaine j’ai été la victime d’un engrenage politique et médiatique que je n’ai pu soupçonner : j’ai été trahi par tous ces Salafistes,Al Quaïda,les Frères Musulmans,l'Arabie Saoudite et ceux que je dérangeais.

Amir Al Mouminine "Que Dieu l'assiste" reste le plus savant et je l’implore pour qu’Il me pardonne, vous pardonne et qu’Il améliore notre situation,garant de notre intégrité territoriale et nous guide.

Votre Serviteur dévoué : Imam Haj Al Fizazi

Tanger le 16 Mai 2014 (Onzième Anniversaire de mes actes terroristes à Casablanca-Maroc).








Dernière modification le 16/05/2014 07:30
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