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Grand Angle

Maroc : Le secteur de l'immobilier en crise de cash

L’offre est désormais supérieure à la demande au Maroc et les opérateurs immobiliers n’en peuvent plus. Même la récente baisse des prix n’a visiblement pas arrangé la situation, si bien que le secteur est actuellement en crise de cash. Les promoteurs sont actuellement en quête de solutions, mais les décisions de l'Etat semblent ne pas arranger les choses.

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«A l’exception des villes de Casablanca et Rabat, l’activité est morte et les gens n’achètent plus», déclarait en juin dernier au journal Le Soir, Chakib Bennani, l’un des vice-présidents de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI).

26% des nouveaux projets prévus au 1er semestre n’ont pas trouvé preneur

Deux mois plus tard, la donne n’a pas changé. En effet, le secteur va mal, si bien que les promoteurs ont été contraints de baisser les prix de vente dès le deuxième trimestre de l’année en cours. A fin juillet, à titre d’exemple, les prix des villas affichaient une baisse de 1,7% depuis le début de l’année, selon l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC). Aujourd'hui, «les promoteurs immobiliers au Maroc ont une grande préoccupation actuellement, il s’agit du cash», a déclaré à l'agence Bloomberg Mohamed Chbani, responsable de la recherche à CDG Capital SA.

Cette année, 26% des nouveaux projets prévus au cours du premier semestre n’ont pu voir le jour, car les promoteurs ont réduit la voilure, révèle-t-il, reconnaissant que l’année 2012 n’était pas non plus reluisante. L’un des problèmes du marché immobilier en ce moment est la prépondérance de l’offre par rapport à la demande. En outre, au terme du premier semestre, la croissance de 9,1% des prêts hypothécaires accuse son plus grand ralentissement depuis 2004 . 

Optimisation de la trésorerie, le nerf de la guerre

Les choses sont telles que les grands groupes, en situation difficile, cherche par tous les moyens à maintenir la tête hors de l’eau. Addoha par exemple rémunérera ses actionnaires en leur accordant des actions supplémentaires, en lieu et place des dividendes pour le compte de l’exercice 2012. Cela se fera via une augmentation de capital d’une valeur déjà validée par le CDVM (Caisse déontologique des valeurs mobilières). Le groupe envisage d'émettre 12,6 millions d'actions pour un prix unitaire de 45 dirhams et une prime d'émission de 35 dirhams. Le tout devrait atteindre les 567 millions de dirhams. Le but, pour la société dirigée par Anas Sefrioui, est d’optimiser la trésorerie du groupe dans une perspective de réduction de son taux d’endettement.

De son côté, le groupe Alliances a prévu de distribuer des dividendes inférieurs à ceux habituels. Le groupe procèdera également à l’augmentation de son capital, en émettant 242 000 actions pour un montant total de 121 millions de dirhams, afin de faire face au ralentissement du marché immobilier chérifien. «Les constructeurs ont d'énormes besoins de trésorerie et ces augmentations de capital devraient garder la machine en marche en pleine baisse actuelle de la demande et des conditions de financement restrictives auxquelles ils sont confrontés aujourd'hui», a déclaré au journal Bloomberg Bachir Tazi, directeur des ventes à Casablanca Finance Group.

Les décisions fiscales de l'Etat, source de pression

Les constructeurs doivent encore faire face à la dernière décision du gouvernement de taxer les logements vacants au titre de la loi de Finances 2014. Une décision qui tombe au mauvais moment pour les professionnels de l'immobilier qui appellent plutôt l’Etat à réduire leurs charges fiscales. Pourtant la réalité actuelle de l’immobilier marocain est en partie due à la mauvaise santé économique et financière qui prévaut actuellement au royaume, comme le soulignait l'ANCFCC dans l'un de ses rapports.

Il est vrai que les grands groupes comme Addoha et Alliances détiennent d’autres projets à l’étranger, notamment en Afrique subsaharienne, ce qui leur donne une certaine marge de manœuvre. Mais les constructeurs opérant uniquement au niveau national doivent être encore plus impactés par la conjoncture qui prévaut actuellement.

immobilier : Un déficit qui se creuse
Auteur : redovan
Date : le 26 avril 2015 à 12h10
L’écart entre l’offre et la demande de logements a même tendance à s’aggraver. De nombreux chiffres lui donnent raison. Si on remonte à un peu plus de dix ans, en 2002, un déficit structurel important de 1,2 million de logements était recensé. A par- tir de là, une politique a été déployée afin de stabiliser et ensuite réduire le manque
le mal marocain ignorer la réalité !
Auteur : Français conscient
Date : le 31 janvier 2014 à 12h50
c'est pas en faisant l'autruche que vous allez faire progresser votre pays. ceux qui vous arnaquent ne demandent pas mieux.
l'immobilier marocain est bâti sur du sable mouvant ! rien de peut justifier du terrain à bâtir à beni mellal sur un ancien lit d'oued (danger) viabilisé à 3500 dh le m² ! quand 65% d'une population est pauvre quand 35% est en dessous du seuil de pauvreté c'est inimaginable des prix pareil dans un bled de province reculé !!!

quand un prix de revient terrain et frais compris pour un appartement de 45 m² à 290000 dh (l'état offre 40000 de tva) et donc le prix officiel est de 250000 dh dans les blockhaus sans verdure mal fini pas isolé pas parasismique pas paracyclonique !!!

c'est une catastrophe la construction dans ce pays !

donc si je prends du 150000 dh tout compris et si je compare les prix de vente pratiqué car cette construction est utilisé jusqu'au très haut standing on met deux trois fioriture pour faire beau en plus, quand on prend des ventes à 600000 dh l'appart si ça c pas du 400% faudra m'expliquer.
ah mon maroc
Auteur : georges
Date : le 31 janvier 2014 à 10h19
Dans l'avion
le bateau
on entend sans arret ces histoires de notaires verreux
de faux et usages de faux de vols dans les familles.

La construction , alors permettez , les agglos !
pas d'isolation , on entend les voisin faire pipi
la corrosion des tuyaux dans le ciment ,
c'est du basique ,
çà vaut donc pas cher cabannes a lapins
prix des terrains de 1 a 10 entre l'achat et la vente
ce n'est pas du social c'est de l'arnaque
et si marche saturé c'est donc incompétence de la gestion du parc , anarchie , et intéressement.
salut
immobilier
Auteur : bennani.bennani
Date : le 20 janvier 2014 à 11h27
je suis d accord avec karim , il y beaucoup de voleur les banquier , notaire vendeurs que des râpasses franchement et je trouve que le prix est très exagéré , j ai trouve en Espagne juste en face en Europe beaucouuuup moins cher et beaucoup mieux , franchement ils nous vendes du rêve au Maroc mais ce n est pas le paradis
immobilier
Auteur : bennani,bennani
Date : le 20 janvier 2014 à 11h22
je suis d accord avec karim , les prix de l immobilier au Maroc est super exagéré ca n a aucun sens franchement , je préfère acheté en Espagne c est beaucoup moins cher
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