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Grand Angle

Maroc : La France rappelle le droit de manifester au Sahara occidental

C’est par «respect» des droits de l’Homme que Paris vient de mettre  en garde les autorités marocaines contre l’usage de la force contre les manifestants au Sahara. Une position qui n’est guère surprenante de la part de François Hollande.

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Le président français, François Hollande avec le roi Mohammed VI, lors de sa visite officielle au Maroc /DR
Temps de lecture: 2'

Après plusieurs jours de manifestations des pro-Polisario au Sahara, voilà que tombe la première réaction hostile aux interventions des forces de l’ordre marocaines. Elle émane de Paris, un autre allié qui met en garde Rabat. Hier, par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Philippe Lalliot, la France a tenu à prendre ses distances vis-à-vis du Maroc, affirmant par la même occasion son «attachement au droit à manifester pacifiquement».  Elle a dit regretter que «ce rassemblement (du vendredi, ndlr) ait occasionné des violences qui se sont soldées par plusieurs blessés».

Paris met en garde Rabat

Des propos qui sonnent comme une mise en garde à l'adresse des autorités marocaines en vue de mettre un terme à la dispersion des marches des sympathisants du Polisario dans la région. Des marches qui vont crescendo depuis que le Conseil de sécurité a adopté la résolution 2099 prolongeant d’une année supplémentaire le mandat de la Minurso mais sans le droit de superviser les droits de l’Homme.

Justement dans sa déclaration à la presse, Philippe Lalliot a rappelé que le texte des Quinze «a été adoptée à la satisfaction de tous et comporte une disposition appelant les parties à poursuivre leurs efforts en faveur de la promotion et de la protection des droits de l'homme».

«il faut améliorer les conditions de vie de la population» du Sahara

En réalité, ce rappel à l’ordre à l’adresse du Maroc n’est guère surprenant. Il s’inscrit dans le sillage de la nouvelle position de Paris concernant le Sahara, rappelant que la France a montré moins d’enthousiasme à défendre le royaume face à la menace du projet de résolution américaine proposant un élargissement des prérogatives de la Minurso. 

Un soutien timide qui tranche complètement avec ceux de l’Espagne et la Russie, deux pays qui ont usé de leurs influences auprès des Etats-Unis pour renverser la vapeur en faveur du Maroc. Pour mémoire, c’est José Margallo, le chef de la diplomatie espagnole, qui a tiré à boulets rouges, publiquement et depuis la Jordanie, sur l’initiative américaine, et non son homologue français Laurent Fabius.

Les propos du porte-parole du ministère des Affaires étrangères cadrent parfaitement avec l’appel du président François Hollande aux autorités marocaines d’«améliorer les conditions de vie de la population de cette région» (le Sahara). C’était lors de son discours devant les deux chambres du parlement marocain.

commentaire sur le sujet
Auteur : mistermustapha
Date : le 01 mai 2013 à 07h48
ce point de vue de la France s'inscris dans le sillage du maroc
sillage suivre l'exemple de quelqu'un
France : Traditions impériales Le futur roi Normal 1er n’avait pas promis de faire la guerre, mais...
Auteur : Clontarf
Date : le 01 mai 2013 à 05h29
Il faut « répondre aux armes par les armes ». En martelant cette mâle sentence en marge du sommet européen, celui qui fut le lointain successeur de Jaurès à la tête du Parti socialiste, et qui préside désormais la République française, a peut-être accru ses chances de décrocher le prochain Prix Nobel de la paix. A moins qu’il ne lui faille le partager avec les combattants qui ont juré la perte du président syrien, dont l’un des derniers faits d’armes est un attentat dans une mosquée de Damas – une cinquantaine morts, des centaines de blessés.

François Hollande plaidait ainsi pour que soient levées les dernières restrictions à la livraison d’armes lourdes à l’opposition armée. Il s’agirait d’un nouveau cran dans l’escalade qui a vu, depuis deux ans, le camp occidental s’engager de plus en plus ouvertement pour le renversement d’un gouvernement certainement pas moins légitime que tous ceux des pays de la région. Ce point est capital : quelques semaines seulement après le début des manifestations d’opposants, et donc bien avant les drames actuels, Hillary Clinton, suivie par ses alliés, exigeait déjà explicitement le départ du président syrien. Ce dernier était ainsi placé devant l’alternative : ou bien obéir aux injonctions et déguerpir, à l’image des marionnettes occidentales Ben Ali ou Moubarak ; ou bien faire face à ce qui allait s’avérer de plus en plus clairement comme une véritable guerre, portée par l’Arabie saoudite, le Qatar et leurs mercenaires (on sait en outre aujourd’hui que des formateurs américains, et très probablement français et anglais, entraînent les hommes de ladite Armée syrienne libre).

Les stratèges occidentaux comptaient que le président syrien obtempérerait, ou bien que son régime s’effondrerait rapidement. Sans doute ces derniers – à l’image de George Bush décidant d’envahir l’Irak il y a tout juste dix ans, avec les conséquences que l’on sait – se sont-ils pris au piège de leur propre propagande décrivant Bachar el-Assad comme un chef de clan isolé dans son propre pays. La réalité est qu’il continue à jouir d’un large soutien populaire, ne serait-ce que par crainte du chaos sanglant que ne manquerait pas de provoquer la victoire des proches cousins de ceux que Paris affirme vouloir éradiquer au Nord-Mali. Le chef de l’Etat français de même que le premier ministre britannique ont pris le parti d’une fuite en avant dans l’escalade. Les deux capitales, dans une sorte de réminiscence historique, veulent façonner le « gouvernement provisoire » censé diriger la future Syrie. Au nom de la paix, bien sûr.

Pour des raisons qui ne tiennent pas au refus de principe de l’ingérence, mais plutôt à la crainte (fondée) d’une situation immaitrisable, une majorité des Vingt-sept ne souhaite pas, pour l’heure du moins, suivre le duo des boutefeux. Qu’à cela ne tienne : alors qu’on lui opposait l’embargo européen reconduit le 18 février dernier, Laurent Fabius a eu cette réaction courroucée : « la France est un pays souverain ». Ainsi, au moment même où s’accélère l’abandon des dernières prérogatives nationales – budgétaires, mais aussi économiques et sociales – le ministre ne se souvient de la souveraineté que dans un seul cas de figure : pour alimenter une guerre et déstabiliser un pays indépendant.

Les dirigeants européens ont cependant retrouvé une belle unanimité dès lors qu’il s’est agi de remettre dans le droit chemin un petit et lointain Etat membre – à quelques encablures des côtes syriennes : le 16 mars à l’aube, l’eurogroupe décidait de piocher dans les comptes des Chypriotes, dans l’espoir d’éviter que la zone euro ne replonge dans le chaos. Et enjoignait aux parlementaires de ce pays de ratifier, dès le lendemain, le diktat. Lesdits élus ne s’étant pas pliés à cette formalité, le patron de la Banque centrale européenne a publié un ultimatum menaçant l’île d’un véritable blocus monétaire.

En 2007, José Manuel Barroso estimait que l’UE constituait « une sorte d’empire non-impérial ». De plus en plus ouvertement, l’adjectif est de trop.
De quoi ce mêle-t-il ce porte clé à braguette ouverte?
Auteur : Le vrai de vrai
Date : le 01 mai 2013 à 04h13
De quoi ce mêle-t-il ce porte clé à braguette ouverte?

Je conseille aux président français, à son premier ministre, et aux faux-culs de brebis galeuses espagnoles de venir faire une fois les policiers dans une manifestation des pro polizariens , des criminels armés de couteaux et de sabres. Ils verront ce que c'est le droit de manifester des sauvages et de terroristes soutenus par Zangapauvre!

Le gouvernement français et espagonle perdent leurs popularités chez eux, ils cherchent à mouiller le poisson dans l'eau, en s'ingérant dans les affaires des pays étrangers, mais heureusement qu'il n'en auront pas pour longtemps.

Il ne faut pas oublier que ce sont ces gens là, avec leurs mains pleines de sang, qui ont foutu le bordel en Afrique, et dans tout le globe pendant la période coloniale.
Et ce n'est pas le moment de venir donner des leçons au Maroc, qui a pardonné mais jamais oublié.
Qu'ils aillent au diable!
Dernière modification le 01/05/2013 04:15
l'art "d'imposer democratiquement" son point de vue ...
Auteur : sms1967s
Date : le 30 avril 2013 à 22h35
Nous n'insultons pas la France mais plutôt les positions de ce Président qui (en passant) vient d'imposer une loi de marriage pour les homosexuels, sous prétexte que c'etait une promesse électorale ... une promesse pour qui ? A croire qu'il n'a ete elu que par les homo ... c'est insultant pour les autres qui l'ont elu.
merci
Auteur : abdelouahad1973
Date : le 30 avril 2013 à 22h12
merci mon frere ;mais les sahraoius adeptes de polizario toujours insultent les marocains; il ont tord ;parce que ils sont des marocains sahraouis qui insultent ses freres marocains;
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