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Grand Angle

Sebta : Une association dénonce des discriminations contre les travailleuses marocaines

Le monde entier célèbre la Journée internationale de la femme. L'Association pour la dignité des femmes et des enfants saisit l’occasion pour dénoncer les discriminations que subissent les femmes d’origine marocaine travaillant à Sebta. L’organisation appelle au respect de leurs droits.

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A Sebta, les femmes d’origine marocaine sont majoritairement «recrutées» dans des branches caractérisées par l’instabilité et l’itinérance, comme le travail domestique ou la restauration, indique l'Association pour la dignité des femmes et des enfants (DIGMUN), dans un communiqué à l’occasion de la Journée internationale de la femme, rapporte l’agence de presse espagnole EFE.

150 à 300 euros de salaire

Selon l’association, les femmes employés dans les domiciles familiaux travaillent dans des conditions «dégradées et précaires». Elles ont de longues journées de travail qui oscillent entre huit et vingt-quatre heures avec un salaire moyen qui varie entre 150 et 300 euros par mois.

Outre cela, ces femmes ne sont pas assurées, assure l’organisation. Elles ne peuvent donc pas bénéficier de l’aide à la santé ou à l’éducation. Celles qui travaillent dans les centres pour personnes âgées ou handicapées n’ont pas droit au week-end.

Cependant, les cas suscités ne sont pas les seules. En janvier 2012, la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme tirait la sonnette d’alarme quant aux «conditions de travail préoccupantes» des saisonnières marocaines. Ces femmes se battent dans ces conditions difficiles alors qu’elles ont de plus en plus la responsabilité de soutenir financièrement leurs familles, révélait récemment une étude réalisée par une jeune étudiante MRE.

Leur participation à la croissance économique devrait être mieux récompensée

L'Association pour la dignité des femmes et des enfants estime que les travailleuses marocaines «contribuent» à la croissance économique de la région de Sebta et la contrepartie qu’elles perçoivent est en deçà de ce qu’elles méritent en réalité. La DIGMUN appelle à la reconnaissance et l’exercice des droits de ces femmes.

réponse à georges
Auteur : hamid.nice
Date : le 09 mars 2013 à 10h27
ca n est pas parcequ elles n ont pas de travail a tetouan qu il faudrait justifier l exploitation de ces femmes a sebta !! cela s'appelle l'exploitation des conditions humaines, la raison veut qu on défende la dignité de ces pauvres femmes marocaines
Dernière modification le 09/03/2013 10:34
sebta
Auteur : georges
Date : le 09 mars 2013 à 09h46

on pourrait dire , encore heureux que Sebta soit ,
car les salaires sont payes en focntion du smic en
Espagne ,
Pourquoi ces femmes n'ont pas 300 euros a tetouan ?
car le marché Marocain est encore plus dur avec elles
et meme souvent elles n'ont pas de job , ou sont payees
quand il y a du flouz , c a d pas tous les mois .
Alors elle doivent s'arranger avec le Maroc et ne pas pleurer
avec Sebta .
Que le Maroc cree des emplois avec tout le pognon deversé par l' UE .
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