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Grand Angle

Procès Gdim Izik : Réactions d’Amnesty international, du Polisario et de la presse algérienne

Vingt quatre heures après l’annonce du verdict dans l’affaire Gdim Izik, place aux réactions. Amnesty international considère que le procès était «vicié dès le départ». Le Polisario condamne alors que sa jeunesse réclame des actes et non des paroles. Et la presse algérienne qui y accorde peu d'importance.

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Temps de lecture: 2'

Dimanche, le directeur d’Amnesty international pour le Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, Philip Luther, a estimé que «le procès des militants sahraouis condamnés par un tribunal militaire, ne répond pas aux normes internationalement reconnues d'un procès équitable. Les 24 accusés doivent être traduits devant un tribunal civil avec toutes les garanties des droits de l'Homme que cela implique et en aucun cas, ils ne doivent être condamnés à mort».

Et d’ajouter dans un communiqué que «tous les observateurs internationaux et les représentants d'organisations humanitaires présents au procès ont exprimé le même point de vue : la faiblesse des preuves dans cette affaire». Une version à prendre avec des pincettes. Et pour cause, dans cette affaire, chaque camp avait ses propres observateurs qui lui sont totalement acquis.

Les défaillances relevées par Amnesty

Le Maroc comptait sur le soutien d’acteurs associatifs français, un espagnol, connu pour ses positions largement en faveur du royaume, une avocate américaine et une syrienne et quelques arabes. Et ce sont eux, justement, qui défilaient devant les micros d’Al Oula et 2M pour dire que le procès des 24 sahraouis était «équitable» et «conforme à la justice internationale». Le Polisario avait également les siens, notamment des Espagnols, qui bien entendu défendaient sa thèse.

AI, selon toujours le communiqué de Philip Luther, a relevé que «le président de la Cour a refusé d'enquêter sur ces allégations. Les avocats de la défense ont également confirmé l'absence d'empreintes digitales des détenus sur les armes blanches et l'absence de preuves d'ADN».

Les jeunes du Polisario demandent des actes et non des paroles

De son côté, le secrétariat national du Polisario, lors d’une réunion urgente le dimanche 17 février, «condamne (…)  le jugement de civils sahraouis y compris des militants pour les droits de l'Homme devant un tribunal militaire». Une réaction qui n’est du goût des jeunes du Front. Dans un communiqué, l’organisation «Futuro Sahraoui»  appelle les amis de Mohamed Abdelaziz à prendre des mesures plus radicales autres que les habituels «dénoncer» ou «condamner» et ne pas se contenter d’adresser une lettre au secrétaire général de l’ONU.

Mais de mener une offensive diplomatique sur la scène internationale en vue de présenter une plainte contre le Maroc devant le conseil de sécurité ou l’union africaine et amener, dans la mesure du possible, ces deux institutions internationales à condamner Rabat pour le procès de 24 sahraouis devant un tribunal militaire.

Peu d‘échos dans la presse algérienne

Apparemment, les médias algériens ont accordé peu de place à l’annonce du verdict du procès Gdim Izik. Le quotidien arabophone El Khabar, une des références dans le pays, s’est contenté du minimum syndical en accordant, dans un trois question, la parole à Aminatou Haidar . En revanche Echchourouk Al Yaoumi, journal proche des islamistes du pouvoir, n’a fait le moindre commentaire sur cette information. De son côté El Watan (francophone), dans un article intitulé : « Tindouf : Le «ni guerre ni paix» permanent», son auteur a préféré aborder les conséquences de la situation au Mali et au Sahel sur la base du Polisario.

Seul le quotidien L’Expression, du parti RND (Rassemblement national des démocrates) a consacré un papier à ce sujet, lequel est largement en faveur du Polisario. 

verdic sur le procés GdimIzik
Auteur : adilram
Date : le 19 février 2013 à 10h08
je ne comprends pas qu'on puisse faire tout ce lever de boucliers de la part des étrangers, lla justice marocaine est souveraine et jusqu’à preuve du contraire, comme dans tous les pays "force reste à la loi", n'oublions pas qu'il y a eu mort d'homme ce policier père de famille qu'on filmait alors qu'on l'égorgeait, dans un autre pays arabe on aurait condamné a mort et exécuté illico presto et ces mêmes pays font tout un tolet, dénoncer l'allumette dans l’œil du voisin et occulter le pieux qu'on a dans son œil. même la presse algérienne qui par le passé ne ratait pas l'occasion de ternir a sa façon l'image du marocain type, cette fois ci, elle s'est tenu a une réserve assez mesurée et ce n'est qu'a son honneur, d'ailleurs nos presses devraient jouer le jeu du rapprochement et non la division des deux frères de souches que sont marocains et algériens. Quant à amnesty ou autres, ils n'ont qu'a aller voir ce qui se passe en chine en afrique du sud, aux pays du golf où les étrangers des pays du 1/3 monde sont plus qu'exploités certaines étrangère esclavagées et fouettées pour désobéissance. le maroc ne serait-il pas parfait par rapport aux autres ? qu'a cela ne tienne, comparons les abus du maroc par rapport à ceux des autres et nous verrons que le maroc ne fait que préserver son intégrité et cela depuis la marche verte, ensuite sa justice qui n'est pas si parfaites mais même en france pays des droits de l'homme la justice a trébuché et a ruiné certaines familles sans se soucier de l'équité. en conclusion, chacun balai devant sa porte au lieu de grossir à sa convenance la petite saleté du voisin
Shame on you
Auteur : charmeur de serpent
Date : le 18 février 2013 à 19h33
Quand on arrive au point de défendre les égorgeurs des humains, ce n'est plus les droits de l'homme, c'est plutôt les droits de l'animal. Shame on you !!!!!!!!!!
!
Auteur : participant
Date : le 18 février 2013 à 18h21
je crois que dans l'article , vous avez oublié le plus important : La réaction des Marocains .
Que Amnesty , ou toute autres organisation pense ce qu'elle veut.....Nous sommes , nous marocains dans notre droit. dans cette affaire....
L'Etat marocain doit rester intransigeant sur les fauteurs de troubles, quelques soient leur origine , leur demande politiques. Chez nous on ne tue pas .......

Les preuves ?
Auteur : villeadorée
Date : le 18 février 2013 à 14h30
les vidéos qui ont tournés durant l 'assassinat de ces pauvres gens ,sont prises par la gendarmerie de surveillance qui survolait le site avec un hélicoptère , elles ont bien démontrés les têtes des coupables , c est largement suffisant comme preuve .
Par ailleurs les Articles de Loi de chaque pays doivent être prises en considération , concernant les militaires .

Dernière modification le 18/02/2013 14:32
La peine de mort !
Auteur : villeadorée
Date : le 18 février 2013 à 14h20
Il aurait fallu appliquer la peine de mort pour satisfaire Amnesty international ,comme au Etats Unis :


Nom des États dans le tableau ci-dessous :
État Peine de mort

Fédéral en vigueur
Militaire en vigueur
Alabama en vigueur
Alaska abolie en 1957
Arizona en vigueur
Arkansas en vigueur
Californie en vigueur
Caroline du Nord en vigueur
Caroline du Sud en vigueur
Colorado en vigueur
Connecticut abolie en 201218
Dakota du Nord abolie en 1977
Dakota du Sud en vigueur
Delaware en vigueur
Floride en vigueur
Géorgie en vigueur
Hawaï abolie en 1959
Idaho en vigueur
Illinois abolie en 2011
Indiana en vigueur
Iowa abolie en 1965
Kansas en vigueur
Kentucky en vigueur
Louisiane en vigueur
Maine abolie en 1887
Maryland en vigueur
Massachusetts en vigueur
Michigan abolie en 1846
Minnesota abolie en 1911
Mississippi en vigueur
Missouri en vigueur
Montana en vigueur
Nebraska en vigueur
Nevada en vigueur
New Hampshire en vigueur
New-Jersey abolie en 2007
New York inapplicable
Nouveau-Mexique abolie en 2009
Ohio en vigueur
Oklahoma en vigueur
Oregon en vigueur
Pennsylvanie en vigueur
Rhode Island abolie en 1984
Tennessee en vigueur
Texas en vigueur
Utah en vigueur
Virginie en vigueur
Vermont abolie en 1965
Virginie-Occidentale abolie en 1965
Washington en vigueur
Wisconsin abolie en 1853
Wyoming en vigueur
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