Six ans après le verdict d’un tribunal civil au Maroc dans le procès de Gdeim Izik, la RTBF exhume ce dossier. Il y a trois semaines, l’ONU a appelé les autorités marocaines à libérer les 13 détenus sahraouis membres de ce groupe.
Depuis le 27 février 1976, le Front Polisario ne cesse de mobiliser les séparatistes de l’Intérieur pour concrétiser ses plans dans le Sahara. Des «soulèvements», appelés aussi «Intifadas» ayant eu lieu à plusieurs reprises principalement à Laâyoune à l’appel des dirigeants de Rabouni. Chronologie.
Tout comme en 2010, la presse et des politiques nationaux affichent une satisfaction quant au «ralliement à la mère patrie», opéré par 12 membres du Front Polisario. Mais ces «défections» ne sont pas sans rappeler les tristes événements de Gdeim Izik.
Hassan Aalia, condamné à perpétuité dans le cadre du procès du groupe de Gdim Izik, n’était pas présent à son procès. Condamné par contumace, il vit aujourd’hui en Espagne. Dans une interview à la presse espagnole, il raconte sa version des faits.
Vingt quatre heures après l’annonce du verdict dans l’affaire Gdim Izik, place aux réactions. Amnesty international considère que le procès était «vicié dès le départ». Le Polisario condamne alors que sa jeunesse réclame des actes et non des paroles. Et la presse algérienne qui y accorde peu d'importance.