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Breve

L’Algérie tourne la page de l’expropriation de ses biens immobiliers à Rabat

Publié
Ahmed Attaf, ministre des Affaires étrangères algérien / DR
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L’Algérie a décidé de tourner la page de l’expropriation de certains de ses biens immobiliers à Rabat. Une annonce faite, mardi 26 mars à Alger lors d’un point de presse, par le ministre algérien des Affaires étrangères, rapportent des médias locaux.

Ahmed Attaf a souligné avec prudence que «cette question a été soulevée par les Marocains et nous y avons répondu, ce qui a amené le Maroc à prendre une décision que nous jugeons appropriée, l’affaire étant ainsi close».

Le ton modéré adopté par le chef de la diplomatie tranche avec les menaces de représailles proférées par son département, le 17 mars. Alger avait alors promis, dans un communiqué, de «répondre à ces provocations par tous les moyens qu’il jugera approprié», notamment de «recourir à toutes les voies et à tous les moyens de droit disponibles, notamment dans le cadre des Nations unies pour assurer le respect de ses intérêts».

La diplomatie marocaine a répondu, officieusement, à la version algérienne, affirmant que «dès janvier 2022, le consul général d’Algérie à Casablanca a été reçu au ministère à ce sujet pas moins de quatre fois» pour lui communiquer le projet d’expropriation pour utilité publique. Et de préciser que «huit écrits officiels ont été transmis aux autorités algériennes, qui ont répondu par pas moins de cinq écrits officiels».

Dans sa réponse, la diplomatie marocaine a révélé aussi que les autorités algériennes avaient en 2022 «décidé d’engager une procédure d’expropriation de certaines propriétés de la zone près du palais du peuple, pour cause d’utilité publique, et par conséquent de reprendre possession de la résidence de l’ambassadeur de la mission marocaine» à Alger. Une révélation appuyée par la publication de la décision algérienne envoyée à la partie marocaine.

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