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Said Chaou désavoue la collusion entre les séparatistes rifains et l’Algérie

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Saïd Chaou / Archive - DR
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Le chef du «Mouvement rifain du 18 septembre», refuse de donner sa bénédiction à l’ouverture d’une représentation du «Parti nationaliste rifain» à Alger. «Je n’ai jamais coordonné avec eux. Je ne les ai jamais encouragés ou poussés à s’engager dans un processus de règlement de comptes personnels au détriment du Rif, même si je suis pleinement conscient qu’il existe un problème politique non résolu qui concerne le Rif», a souligné Said Chaou dans un communiqué publié vendredi 22 mars sur sa page Facebook.

«Ces problèmes doivent être résolus dans un cadre interne maroco-marocain sans recourir à des mains étrangères qui ne se soucient que de leurs propres intérêts et perturbent ainsi le processus politique dans lequel nous sommes tous appelés à participer et soutenir avec des propositions positives», indique l’ancien député d’Al Hoceima sous les bannières du PAM, du PPS et la petite formation d’Al Aahed.

Chaou affirme que son «mouvement, qui s'appuie sur ce qui a été approuvé par les conventions internationales sur le droit à l’autodétermination, a écouté la voix des Rifains lorsqu'ils ont lancé le slogan (Nous ne sommes pas des séparatistes) lors du Hirak du Rif». Et de préciser que «depuis, son point de vue est en harmonie avec la position des militants du Hirak du Rif lorsqu'ils ont condamné haut et fort les tentatives des services de renseignements algériens d'exploiter les tensions qui règnent dans le Rif pour parvenir à leurs fins».

Le chef du «Mouvement du 18 septembre» a, d'alleurs, qualifié l’ouverture d’une représentation des séparatistes rifains à Alger d’«acte imprudent». Et de conclure son communiqué en appelant à la libération de tous les détenus politiques, notamment ceux du Hirak du Rif.

Saïd Chaou a fait l'objet de deux mandats d'arrêt internationaux émis par la justice marocaine, pour «association de malfaiteurs» en 2010, et «trafic international de stupéfiants» en 2015. Il avait fui le royaume en 2010 dans le sillage du démantèlement du réseau du baron de la drogue Zaïmi et vit depuis aux Pays-Bas. En octobre 2018, les autorités néerlandaises avaient refusé de l’extrader vers le Maroc.

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