Le mois de ramadan occupe une place particulière dans l’islam, puisque le coran a été révélé au prophète Mohammed à cette période-là. La Nuit du destin y est considérée comme «meilleure que mille mois». C’est aussi un mois dont le début est placé sous le signe du pardon, le milieu marque la miséricorde et la fin signifie «la libération du feu». Durant le ramadan, portes de l’enfer sont fermées et celles du paradis sont ouvertes.
Par conséquent, les rituels spécifiques au ramadan sont marqués par le reccueillement, parallèlement au jeûne, avec une finalité de purification de l’âme et de l’esprit.
Le jeûne est en effet un processus spirituel dont la finalité est l’élévation de l’âme par rapport aux tentations. Dans ce sens, ramadan a toujours été bien accueilli, au temps du prophète.
Ce rapport au mois béni est d’ailleurs mentionné dans de nombreux hadiths, y compris ceux rapportés par Abu Hurairah dans les deux livres Sahih : «Lorsque le mois de ramadan commence, les portes du ciel s’ouvrent et celles de l’enfer se ferment, tandis que les démons sont enchaînés.»
Abu Hurairah, cité dans les deux Sahih, indique que selon le prophète : «Quiconque jeûne le ramadan par foi et dans l’espoir de trouver une récompense, ses péchés antérieurs sont pardonnés. Quiconque prie Laylat al-Qadr (Nuit du destin) par foi et en quête de récompense, ses péchés antérieurs seront pardonnés.»