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Maroc : Israël et l’Algérie, absents d’une réunion du Parlement de l’UpM

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La capitale marocaine a accueilli, hier, une nouvelle session de l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (l’AP-UpM). Contrairement aux précédentes éditions organisées au royaume, par exemple en mars 2023 ou même avant le rétablissement en décembre 2020 des relations entre Rabat et Tel-Aviv, comme celle tenue en octobre 2017 à Rabat, Israël a opté pour la chaise vide. La Knesset n’a envoyé aucun député à la réunion. «La guerre à Gaza rend difficile la participation d’Israël à ces sessions», a confié, sous couvert d’anonymat, un député à un média turc.

L’Algérie n’a pas participé aussi aux travaux de l’AP-UpM, organisés à Rabat. Depuis la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc, annoncée par le gouvernement algérien en août 2021, les Algériens boudent toutes les réunions régionales ou internationales que le royaume accueille. Néanmoins, Alger a tenté par le biais d’une eurodéputée portugaise, Isabel Santos, de proposer au nom de l'Algérie à l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (l’AP-UpM) d’intégrer dans la déclaration finale un passage condamnant toute les occupations des territoires par la force. Une allusion à la présence marocaine au Sahara occidental. La délégation parlementaire marocaine a avorté la tentative algérienne. L’amendement a été rejeté.

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