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Retrait de l’accord pour la paix : L’Algérie répond au Mali

Publié
Ahmed Attaf, ministre des Affaires étrangères / DR
Temps de lecture: 2'

L’Algérie a très vite répondu à l’annonce de retrait, faite hier soir par le gouvernement de transition de Bamako, de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, conclu en 2015 à Alger.

«L’Algérie a pris connaissance, avec beaucoup de regrets et une profonde préoccupation, la dénonciation par les autorités maliennes de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger», déplore le ministère algérien des Affaires étrangères.

Le voisin de l’Est a mis en garde contre «la gravité particulière» de cette décision «pour le Mali lui-même, pour toute la région qui aspire à la paix et à la sécurité, et pour l’ensemble de la communauté internationale».

S’adressant directement au «peuple malien», la diplomatie algérienne affirme que «la longue liste des raisons invoquées à l’appui de la dénonciation de l’Accord ne correspond absolument ni de près ni de loin à la vérité ou à la réalité». Et de constater avec un retard manifeste que «les autorités maliennes préparaient cette décision depuis bien longtemps. Les signes avant-coureurs depuis deux ans en ont été leur retrait quasi-total de la mise en œuvre de l’Accord, leur refus quasi-systématique de toute initiative tendant à relancer la mise en œuvre de cet Accord, leur contestation de l’intégrité de la médiation internationale, leur désignation en tant que signataires de l’Accord, dûment reconnus, comme dirigeants terroristes, et leur demande de retrait de la MINUSMA».

L’Algérie a accusé des «pays tiers» de financer le programme d’armement du Mali et le «recours à des mercenaires internationaux». Une allusion aux milices du groupe russe Wagner. Pour rappel, le Haut conseil de sécurité de l’Algérie, lors de sa réunion du 10 janvier, «a exprimé ses regrets concernant les agissements hostiles à l'Algérie, émanant d'un pays arabe frère» dans la région du Sahel, mais sans le nommer.

Hier soir, l’exécutif malien a justifié son retrait de l’accord d’Alger par «les actes d'hostilité et d'instrumentalisation de l'accord de la part des autorités algériennes» et par «une multiplication d'actes inamicaux, de cas d'hostilité et d'ingérence dans les affaires intérieures du Mali par les autorités algériennes».

golden eagle
Date : le 27 janvier 2024 à 23h17
Depuis quelques semaines, tebboune déroule le tapis rouge aux dignitaires Mauritaniens , tiens, tiens ! La peur de se brouiller avec Ould El ghazouani ,le seul faux ami qui lui reste ?
AL MASSIRA
Date : le 27 janvier 2024 à 10h56
L’Algérie fait dans son communiqué dans son délire habituel mais ne répond aucunement aux arguments et aux reproches maliens. Au lieu de continuer dans ces certitudes orgueilleuses et idiotes, il serait plus intéressant pour eux de définir une politique pour l’avenir. Le Sahel a changé, le Mali va retirer sa reconnaissance de l’état fantôme et la France sera chassée. Que fera la junte algérienne ?
Madarov
Date : le 27 janvier 2024 à 09h41
Comme son pays jumeau la France
wek up
Date : le 27 janvier 2024 à 00h28
Intéressant! Dans son communiqué le Mali parle d'ingérence, de soutient de groupe armé et insiste même sur le fait qu'il avait aidé l'Algérie dans sa lutte pour l'indépendance; Bref ce communiqué nous rappelle un autre pays frontalier.
Ben_Sa
Date : le 26 janvier 2024 à 23h42
L'Algérie reconnait qu'elle s'attendait au refus des Accords d'Alger de 2015 depuis 2 ans, mais qu'a-t-elle déjà fait depuis ces accords et entre temps ? Apparemment, rien. Maintenant qu'elle est dans la merde, elle accuse la Russie de mercenariat terroriste et les Émirats de financements occultes. C'est vraiment bizarre, elle a oublié de mentionner le Maroc. C'est vrai que cette gifle l'a bien sonnée. Mais attendons un peu qu'elle se réveille et se rappelle ses anciens réflexes ADNiques.
Respect#
Date : le 26 janvier 2024 à 23h36
Trop facile de se détacher de wagner puisqu'elle n'existe plus, il est un peut tard d'accuser le Mali, alors que Wagner et son chef étaient soutenus par l'Algérie quand il ont fermé l'espace aérien à la France pour que celle ci prend position au Mali, comme dans d'autre pays en afrique ou en Lybie .L'aqmi c'est aussi une création de L'Algérie.Tous ses besoins militaires et logistique passent par l'Algérie.
Clineur
Date : le 26 janvier 2024 à 23h20
J'ai trop aimé la fin du communiqué du Mali qui dit exactement ce que le Maroc reporche à l'Algérie. « Le gouvernement de la Transition serait curieux de savoir le sentiment des autorités algériennes, si le Mali devait accueillir au plus haut sommet de l’État, des représentants du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie »
Respect#
Date : le 26 janvier 2024 à 23h19
Oh c'est grave docteur, moi je prendrai ce message pour une menace Je remarque cette habilité qu'il a ce gouvernement, on premier il attaque le Malie avec l'ingérence dans ce pays puis ces invitations, et après il parle de regrets de la décision du Mali, il se met à la défensif comme si l'Algerie est persécutée.La politique Algérienne,elle est le garant de la paix dans le sahel et c'est elle qui armes les teroristes, c'est elle provoque et qui cherche a déstabiliser les pays dans cette région,elle fait la pluie et le beau temps,elle se permet à t'insulter mais tu dois l'accepter parce qu'elle cherche la paix dans la région.
HistoireH
Date : le 26 janvier 2024 à 23h10
Une réponse sur un ton de menaces. L'Algérie accuse toujours des pays tiers d'être derrière ses échecs diplomatiques, elle ne se remet jamais en question pour savoir c'est quoi qui a foiré pour le corriger.
Le barreur
Date : le 26 janvier 2024 à 23h06
L'Algérie semble tentée d'actionner la subversion régionale qu'elle contrôle, pour "punir" le Mali. Ira-t-elle jusque là ?
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