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L’Algérie veut concurrencer le Maroc au sein du Groupe de Visegrád

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Ph. Archive / DR
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Après le rejet de sa demande d’intégration des BRICS, l’Algérie a mis le cap sur l'Europe centrale. Alger a demandé officiellement à la Hongrie d’intercéder en sa faveur pour prendre part à une réunion ministérielle du Groupe de Visegrád. Une requête faite par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, lors du point de presse qu’il a animé, vendredi 8 septembre à Budapest, avec son homologue hongrois, Péter Szijjártó. Ce bloc est composé de quatre pays : la Hongrie, la Pologne, la Tchéquie et la Slovaquie. Tous sont également membres de l’OTAN.

Par cette demande, «nous souhaitons informer le Groupe de Visegrád sur la situation dans notre région et les efforts déployés par l’Algérie pour assurer la sécurité, la stabilité, le développement et la prospérité», a affirmé le chef de la diplomatie algérienne.

Pour rappel, le 7 décembre 2021 à Budapest, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, avait participé à une réunion ministérielle du Groupe de Visegrád. L’annonce de l’invitation adressée au royaume avait été faite, le 9 juin de la même année à Rabat, lors du point de presse animé conjointement par Bourita et le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó.

Les Etats du Groupe de Visegrád soutiennent le plan marocain d’autonomie au Sahara occidental.

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