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Après Israël, la Belgique : Jane Benzaquen, la femme qui dit être une fille du roi Hassan II

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Jane Benzaquen
Temps de lecture: 2'

Jane Benzaquen en remet une couche. Dans de récentes sorties médiatiques, la Belgo-israélienne agée de 70 ans raconte que sa mère aurait eu une liaison avec feu le roi Hassan II (1962 - 1999) dans les années 1950, ce qui a donné lieu à sa naissance. A travers des tests ADN, elle dit désormais savoir que le père qu’elle a toujours connu n’est pas celui dont elle est née. Une autre analyse a montré, selon elle, que ses racines génétiques venaient d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Ainsi, elle a intenté une action en justice auprès de la Belgique pour établir le lien biologique avec la famille royale du Maroc.

Jane raconte avoir été emmenée en Belgique et élevée dans une famille d’accueil. Là-bas, sa mère a travaillé comme actrice sous le nom d’Anita Benzaquen. Ancienne réceptionniste d’hôtel, Jane insiste être une princesse et réclame son droit à l’héritage. Dans son récit, elle indique que la relation avec le prince héritier de l’époque aurait duré plus de deux ans, lorsque sa mère était vendeuse dans un magasin de vêtements à Casablanca. Ces déclarations contredisent la version initiale de la concernée, qui a précédemment soutenu qu’opter pour un test ADN n’était «pas envisageable», d’autant que, toujours d’après elle, son frère avait «brûlé toutes les archives» de sa mère, à sa mort. 

En janvier dernier, une plainte a été déposée contre Jane et les membres belges de sa famille pour «escroquerie», en lien avec ces allégations. Depuis 2005, l’affaire défraye la chronique, lors des toutes premières sorties de Jane, sous son identité israélienne, Hedva Selaa. Auprès des tribunaux en Israël, sa requête n’a pas abouti, ce qui l’a conduit à relancer le dossier à partir de 2015 en Belgique, pays de sa deuxième nationalité.

Dans une récente interview accordée à The Times, Jane argue n’avoir jamais été intéressée par son passé, jusqu’à ce qu’elle découvre une photo du roi défunt, au cours des années 1990, après la mort d’Anita. Elle réalise à ce moment-là une ressemblance avec celui qu’elle considère désormais être son père naturel. L’avocat représentant la famille royale dans cette affaire, Me Stanislas Eskenazi, a invoqué auprès du Sunday Times l’immunité de ses clients, ajoutant que ces derniers ne répondraient pas à la requête sur la paternité.

Article modifié le 28/08/2023 à 15h13

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