Menu

Breve

Yolanda Diaz désavoue la candidate du Polisario sur l’espionnage du téléphone de Sanchez

Publié
Yolanda Diaz et Tesh Sidi à droite / DR
Temps de lecture: 1'

La cheffe de Sumar, Yolanda Diaz, ne partage pas les divagations de Tesh Sidi, n°3 sur la liste de son mouvement à Madrid aux législatives du 23 juillet et membre du Polisario, sur l’espionnage du téléphone de Pedro Sanchez par le Maroc.

«Je suis très claire, ce n'est pas mon style de spéculer sur qui que ce soit. Je ne le fais que si j'ai des données et, par conséquent, vous ne pouvez pas dire ces choses sur les gens. Je ne fais pas de spéculations sur aucun politique ou aucune personne, quelle qu'elle soit, à moins que, comme je l’ai dit, les données ne le confirment», a affirmé la ministre du Travail dans des déclarations à la presse.

Dans une interview accordée à El Mundo, Tesh Sidi avait attribué le soutien du chef du gouvernement au plan marocain d’autonomie au Sahara occidental, à l’espionnage de son téléphone par les services de renseignements du Maroc, via le logiciel israélien Pegasus.

Une version à laquelle adhère le chef du Parti Populaire. Alberto Nuñez Feijóo s’est fait le porte-parole de ces allégations lors du débat télévisé avec Pedro Sanchez, le 9 juillet dernier. «Pourquoi avez-vous changé la position stratégique sur le Sahara ? Qu’est-il arrivé avec Pegasus ? Quelles informations ont-ils sur vous ?», avait-il demandé au Premier ministre.

Pour rappel, la justice espagnole avait classé l’enquête, ouverte il y a une année, portant sur l’espionnage des téléphones de Pedro Sánchez et des ministres de la Défense et de l’Intérieur à travers le logiciel israélien Pegasus. Le juge d’instruction en charge de ce dossier a attribué sa décision au «refus absolu» d’Israël de coopérer dans l’investigation.

Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com