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UPR : De «graves problèmes» subsistent en Algérie et au Maroc, estime Amnesty

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Photo d'illustration. / DR
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De «graves violations des droits humains se poursuivent sans relâche en Algérie et au Maroc, alors que de nombreuses lois sont loin d'être alignées sur les normes internationales», a affirmé jeudi Amnesty International. Dans une déclaration à la suite de l'Examen périodique universel (UPR) du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies, qui a examiné les obligations de chaque pays en matière de droits humains lors de sa 52e session, l’ONG a salué l’engagement des deux pays pour la modification de certaines lois, tout en regrettant le refus de certains amendements.

Elle a, dans ce sens, exhorté l'Algérie à «respecter pleinement les droits à la liberté d'expression et de réunion pacifique, ainsi que les droits des femmes, et a demandé aux autorités algériennes de ratifier les principaux traités internationaux relatifs aux droits humains». «Au moment même où le Conseil des droits de l'homme des Nations unies examine le bilan de l'Algérie en matière de droits de l'homme, les autorités continuent de réprimer les militants et les journalistes», dénonce Amna Guellali, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International. La déclaration de l’ONG pointe aussi la «persécution de la société civile en Algérie».

Quant au Maroc, l’ONG indique que le royaume «a accepté certaines recommandations de l'EPU sur la promotion de l'égalité des sexes et la lutte contre la violence à l'égard des femmes, mais a rejeté les recommandations visant à criminaliser le viol conjugal et à garantir l'égalité dans l'héritage». «Les autorités marocaines ont également rejeté les recommandations relatives à la dépénalisation des relations sexuelles consenties entre adultes du même sexe et à l'introduction de mesures visant à lutter contre la discrimination à l'égard des personnes LGBTI. Le Maroc doit faire beaucoup, beaucoup plus pour aligner la protection des droits sur les normes internationales», ajoute Amnesty International.

La même source note aussi que «le Maroc a accepté les recommandations d'envisager l'abolition de la peine de mort, mais a rejeté celles visant à appliquer effectivement l’abolition», ajoutant que le royaume «a toutefois accepté les recommandations visant à renforcer la protection des droits des migrants».

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