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Match Maroc-France : 7 membres de l’ultradroite en procès

Publié
Photo d'illustration/ DR.
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Le procès de sept membres de l’ultradroite s’ouvre ce vendredi 13 janvier, au tribunal correctionnel de Paris. Les prévenus sont soupçonnés de s’être réunis après la demi-finale Maroc-France, disputée le 14 décembre dans le cadre du Mondial 2022, pour s’en prendre à des supporters marocains. De nombreux incidents racistes ont émaillé les festivités d’après-match, cette nuit-là, à Paris comme dans d’autres villes en France, rappelle France 24.

Les faits du procès sont liés surtout à la sortie d’un groupe d’individus encagoulés, depuis un bar au 17e arrondissement. Les fouilles policières ont laissé savoir qu’il s’agissait de jeunes âgés de 17 à 36 ans. La plupart appartiennent à des groupuscules identitaires, munis d’un arsenal impressionnant. Des matraques, des gants coqués et des bombes lacrymogènes sont saisis, tandis que 38 personnes sont placées en garde à vue.

Sept d’entre elles sont renvoyées, ce vendredi 13 janvier, devant le tribunal correctionnel de Paris pour «port d’armes prohibées» et «groupement en vue de commettre des violences et des dégradations», indique la même source. Un profil attire plus particulièrement l’attention. C’est celui de Marc de Cacqueray-Valmenier, ex-responsable des Zouaves Paris, un groupuscule néonazi créé en 2018 par d’anciens adhérents du Groupe union défense (GUD), organisation estudiantine d’extrême droite, et d’anciens hooligans.

A 24 ans, ce fiché S qui «défend la supériorité de la race blanche est une figure centrale de l’ultradroite française et une vieille connaissance de la justice», souligne le média. Il a précédemment été condamné pour des violences lors d’une manifestation des Gilets jaunes, le 1er décembre 2018, jour où l’Arc de Triomphe a été saccagé, puis incarcéré pour avoir violé à plusieurs reprises son contrôle judiciaire. En janvier 2022, il est condamné à un an de prison pour l’attaque d’un bar parisien, connu pour rassembler des militants antifascistes.

Adepte des sports de combat, le jeune homme a aussi été mis en examen pour des violences volontaires contre des militants de SOS Racisme, lors d’un meeting d’Eric Zemmour en décembre 2021, où les associatifs alertaient sur la banalisation des discours d’extrême droite en France.

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