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Grand Angle

France : Un professeur violemment battu par un élève d'origine marocaine

A Bordeaux, un étudiant d’origine marocaine a sévèrement passé à tabac son professeur qui refusait d’investir plus en profondeur un débat sur le système politique du Maroc. Furieux, l’élève aurait également blessé une surveillante qui tentait de s’interposer au cours de l’altercation. En embuscade, le Front National a flairé le bon coup et cherche dès aujourd’hui à mêler la religion – l’Islam  en l’occurrence – à cette affaire au fort retentissement médiatique.  

Publié
France -- L'incident a eût lieu au lycée Tregey de Bordeaux, dans l'après-midi de mardi.
Temps de lecture: 3'

Drôle de façon de faire valoir ses positions ! A Bordeaux, un étudiant d’origine marocaine, âgé de 18 ans, a violemment passé à tabac son professeur à l’issue d’un cours qui évoquait le système politique du Maroc, a indiqué la direction de l’établissement à l’AFP, ce jeudi.

D’après la police, l’élève du lycée Tregey, à Bordeaux, a agressé son enseignant dans l’après-midi de mardi en lui assénant des claques et des coups, avant d’être interpellé par les forces de l’ordre.

Récit des faits

A l’origine de cette agression, une discussion sur le «modèle politique du pays d'origine de l'élève, le Maroc» aurait dégénéré après que l’enseignant ait refusé d’approfondir le débat avec l’élève et l’ait menacé de prévenir son père, rapporte le proviseur du collège, Dominique Marguerita. Selon une source proche de l'enquête, que cite l’organe de presse français, «ils auraient été en désaccord sur certaines personnalités du monde arabe», «mais il ne semble pas qu'il y ait eu de provocation» en revanche de la part de l'enseignant.

Furieux de ne pouvoir s’exprimer davantage sur le sujet, l'élève s'en serait dans un premier temps pris au mobilier de la salle de classe en renversant une table. Le professeur aurait alors fait évacuer la classe et conduit l’élève chez le conseiller principal d’éducation (CPE).

C’est en sortant du bureau du CPE, et après avoir appris que ses parents venaient d’être mis au courant de l’incident, que l’élève aurait frappé le professeur, lui assénant une pluie de claques, un coup de poing et un coup de tête. Une jeune surveillante, qui tentait de s’interposer, a quant à elle reçu un coup dans l'épaule et a évité de justesse un panneau d'affichage lancé dans sa direction par l'élève furieux.

Interpellé dans la cour, le jeune a été placé en garde à vue. Il doit faire l'objet d'une comparution dans les prochains jours devant le tribunal correctionnel de Bordeaux pour «violences sur personne chargée d'une mission de service public et dégradations», rapporte l’AFP.

La politisation de l’affaire : l’extrême-droite a flairé le bon coup

Il s’agit de la deuxième agression subie par un professeur depuis la rentrée scolaire en France. Mardi également, une enseignante d’histoire et géographie du Lycée Jules-Verne de Bruxellores, près de Poitiers, a été giflée par la mère d'un élève qui n’était pas d’accord avec la remarque inscrite sur le carnet de correspondance de son fils, rappelle le Télégramme. Le ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, avait qualifié, mercredi, «d’inacceptables» ces deux agressions et «fermement» condamné ce recours à la violence. Il n’est du reste pas le seul politique à avoir rebondi sur cette affaire.

A Paris, le Front National a également condamné ce jeudi le passage à tabac du professeur bordelais «après un cours sur les religions», selon les mots de Florian Philippot, vice-président du parti d'extrême droite (cité par l’AFP). Curieux que la religion soit mêlée à cette affaire puisque le proviseur du lycée Tregey, M. Marguerita, a affirmé ce matin-même qu’il s’agissait d’une «situation pédagogique banale n'ayant rien à voir avec la religion».  «Ce n'est pas une question de laïcité ou d'islam» a-t-il martelé. Plus étrange encore, la réaction d'une partie de la presse française qui tirait dès ce matin de façon à peine voilée – laïcité oblige – contre l’Islam : «France – Professeur tabassé par un élève musulman », «Bordeaux: Un enseignant roué de coups par un élève après un cours sur l'islam», «Cours sur l'islam : le prof battu, une surveillante agressée » ; pouvait-on ainsi lire au détour des unes électroniques de la presse hexagonale, et ce, malgré la connaissance exacte du contenu du cours.

Il semblerait donc qu’aux impératifs déontologiques de la profession de journaliste s’imposent désormais les diktats de la politique du chiffre. La formule est simple, ses effets diablement efficaces : tant que l’épouvantail musulman continue de faire peur, il continue de faire vendre. Les organes de presse, qui cherchent à cultiver cette peur, ne sont évidemment pas à une falsification des faits près pour arriver à cette fin.

@Redchile...désolé mais tu fais un peu fort...
Auteur : Daït Aoua
Date : le 14 septembre 2012 à 14h41
@ redchile, ton com est interessant mais qu'il faut prendre avec reserve...... c'est vrai que les personnes citées sont nombreux et aussi de tanger mais ils ne sont pas tous mauvais cela dit....

E n ce moment même je me trouve dans ton pays pour quelques jours encore ensuite In-cha-Allah, je rentre chez-moi à Rabat, donc je connais un peu trés bien ton pays.

Je constate, et je dois dire que c'est pas joli....joli... et il ne fait pas beau d'y vivre, je constate qu'il y a une integration malheureusement completement ratée et une multiculturalité à outrance.

Pour les prochaines elections qui vont avoir lieu, je constate des affiches partout.... partout c'est incroyable ...d'un nombre incalculable de candidats de personnes d'origine étrangere tous je dis bien TOUS... inscrits et represente le partie PS.... peux-tu nous dire quelque chose sur ce phenomene la-dessus pourquoi tout le monde choisi le PS....Merci.......
Question de principes !
Auteur : berhoc
Date : le 14 septembre 2012 à 14h29
Beaucoup de nos jeunes ont besoin d'être éduqués sur le fait qu'on n'a pas besoin de partager la même idée sur un pays ou sur un sujet pour éviter le manque du respect à l'autre !

ça ne m'étonnerait pas si ce jeune va même accuser ce professeur de raciste comme a dit Sakki ! Le classement des autres est notre champ d'excellence, c'est nos béquilles si on n'a rien à avancer !
Dernière modification le 14/09/2012 14:52
Bien dit Zaki
Auteur : aminedu33
Date : le 14 septembre 2012 à 13h46
Tu as tout à fait raison Zaki, voilà une personne qui remet en cause l'éducation des parents. Les délinquants sont dehors, et s'ils le sont , c'est que les parents en majorité n'ont pas appris à leurs enfants les valeurs universelles: le respect, la tolérance...
Les maghrébins en générale doivent revoir leur comportement. Un enfant de 10ans dehors à 22heures, tu te poses des questions.
Pas comme certains pseudonymes racontant l'histoire de leur proche en démontrant des préjugés, Je dis basta et ça pue.
Meskine Redchile
Auteur : aminedu33
Date : le 14 septembre 2012 à 13h43
Je te signale que je suis un rifain, et je n'ai pas une seule fois agressée une personne.
Si en Belgique, tu penses qu'on a hérité des durs, en France, on a hérités de marocains nullissimes corrompus et une attitude merdique, qui laisse à désirer.
Si on est dur, c'est qu'on sauve l'honneur du Maroc, regarde, ce pays est la poubelle de la France, ou les stars, les homos, les prostitués font la honte. Revois ta copie imbécile, pleins de préjugés.
Que ce soit rifain ou arabe marocain , la marmitte est la même, juste la langue nous différencie, mais le comportement hayawane est le même.
Sors de ta niche, je regrette cette attitude des abrutis qui ont agressé ta femme mais de là à dire que les rifains sont durs et casse tête, ce processus n’engage que toi.
La honte ?
Auteur : Redchile
Date : le 14 septembre 2012 à 12h30
Bentness27, tu as malheureusement raison.

Il faut vivre en Europe pour le confirmer.
Les Marocains du Maroc n'ont rien à voir avec ceux qui vivent ici. Et encore, vous en France vous avez hérité de Fassis, de Casablancais, de Marrakchis... Nous en Belgique nous avons reçu le pire, les plus durs: les Rifains, en particulier ceux d'Hoceima et Nador. Pourquoi ? Parce qu'ils fuyaient la répression d'Hassan II sur le Rif et considéraient la France comme son alliée.
Un officiel du Maroc très très haut placé m'a dit un jour: "les Marocains de Belgique sont une honte pour notre pays".
Mon épouse est Marocaine de Rabat. A peine arrivée en Belgique, elle s'est fait agressée deux fois par des Rifains.

Alors pourquoi s'étonner que les Occidentaux deviennent de plus en plus intolérants contre les Maghrébins ? Je voudrais tellement pouvoir de nouveau marcher dans les rues de Bruxelles avec le même sentiment de sécurité qu'à Rabat !
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