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Sommet de la Ligue arabe : Tebboune se rend en Egypte pour solliciter un soutien à l’Algérie

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Le président algérien Abdelmadjid Tebboune. / DR
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Abdelmadjid Tebboune doit effectuer, au début de cette année, un déplacement en Égypte d’une importance capitale pour l'Algérie alors que le pays se prépare à accueillir, en mars prochain, le sommet de la Ligue arabe. Selon The Arab Weekly, qui cite des sources algériennes bien informées, le président algérien «a besoin du soutien du président égyptien Abdel Fattah al-Sisi pour assurer» le succès de ce rendez-vous régional.

«Tebboune souhaite, lors de sa visite au Caire, obtenir un soutien égyptien clair pour accroître le niveau de participation au sommet, notamment de la part des États arabes du Golfe, dont la présence pourrait déterminer le succès ou l'échec du sommet», expliquent les mêmes sources. Celles-ci ajoutent que «le président algérien craint que la représentation des pays du Golfe ne soit pas au plus haut niveau, ce qui donnerait du crédit aux informations sur l'isolement de l'Algérie au milieu des maigres résultats diplomatiques». Les sources algériennes citent comme exemple «la perte d'influence de l'Algérie sur la question du Sahara occidental, où le Maroc a enregistré de nombreux succès en Europe, aux États-Unis et en Afrique, y compris dans des pays traditionnellement favorables à Alger».

«Les autorités algériennes cherchent à investir dans le sommet pour prouver leur position régionale après de nombreuses critiques de la diplomatie algérienne et le déclin de son rôle dans les questions régionales au profit de puissances extérieures comme la France, la Russie et la Turquie», ajoute-t-on.

Les mêmes sources avancent aussi que «l’Algérie a fait part de ses soupçons sur des ‘conspirations hostiles’ visant à saper ses efforts avant le sommet», se référant à la déclaration, en novembre, du chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra. «Le discours ‘anti-normalisation’ de l'Algérie a intensifié les tensions avec le Maroc sans renforcer le soutien public national au régime ni forger de nouvelles alliances pour Tebboune dans la région», analysent-elles encore.

Pour le média, de nombreux experts, «surpris par la décision de l'Algérie de solliciter l'aide de l'Égypte», ont «minimisé la possibilité d'une réaction favorable du Caire», rappelant que les relations entre Alger et le Caire n’ont pas été aussi chaleureuses dernièrement.

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