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Maroc : Le 5e congrès d’Annahj Addimocrarti sera-t-il interdit ?

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Prévu fin janvier, la tenue du 5e congrès d’Annahj Addimocrati (Voie Démocratique), serait compromise. Les autorités de Casablanca ont refusé de recevoir une demande des camarades de Mustapha Brahma portant autorisation de l’organisation du conclave à la salle Mohammed VI.

La décision des représentants du ministère de l’Intérieur a soulevé une vague de solidarité avec la formation d’extrême gauche. Au Maroc, le bureau politique du PSU a publié un communiqué dénonçant «un comportement illégal qui s’inscrit dans le prolongement des restrictions aux droits et libertés stipulées dans la constitution». Le PSU a condamné un flagrant deux poids-deux mesures des autorités, soulignant que des partis de la majorité et de l’opposition tiennent ses réunions en toute tranquillité. Des formations maghrébines et arabes ont apporté, également, leurs soutiens à Annahj Addimocrati.

Le parti est connu pour ses positions radicales. Au terme de la 17e session de sa commission nationale tenue en juillet, la Voie Démocratique a appelé à «boycotter les élections» du 8 septembre et affirmait haut et fort qu’«il n'y a pas de démocratie ou de développement sans mettre un terme à la dépendance et à se débarrasser du Makhzen».

Annahj Addimocrati avait organisé son premier congrès en 2004. Un événement qui avait été précédé par des rounds de négociations entre l'ancienne direction du parti et la Direction des affaires générales intérieures (DAGI) relevant du ministère de l’Intérieur, dirigée alors par Yassine Mansouri, l'actuel chef de la DGED.

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