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L’Afrique du sud et l’Algérie accordent leurs violons en prévision du prochain sommet de l’UA

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A l’invitation du Polisario, la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, est attendue, ce dimanche, dans les camps de Tindouf où elle aura des discussions bilatérales avec «le ministre des Affaires étrangères» Mohamed Salem Ould Salek.

Avant de se rendre chez le Polisario, la cheffe de la diplomatie de Pretoria est arrivée samedi à Alger. Dans la capitale algérienne, Mme. Naledi a été reçue par le président Abdelmadjid Tebboune. La réunion a permis aux deux parties de «mettre l'accent sur les relations historiques étroites et séculaires entre les deux pays amis en sus de l'impératif de leur promotion à une coopération englobant divers domaines pour être à la hauteur de ces relations privilégiées», indique la présidence algérienne dans un communiqué.  

«L'entretien a été marqué par une convergence de vue des deux pays sur les différents défis et questions régionales et internationales notamment en ce qui concerne les causes palestinienne et sahraouie.»

Pour sa part, Mme. Naledi a déclaré à la presse que son pays et l’Algérie «continueront à travailler pour aider les pays africains à trouver des solutions pacifiques à leurs différends, pour faire en sorte que la solution soit Afrique-Afrique».

Alger et Pretoria accordent ainsi leurs violons en prévision du prochain sommet de l’Union africaine. La dernière réunion du conseil exécutif de l’UA, le 15 octobre à Addis-Abeba, a en effet montré l’isolement des deux alliés qui n'ont pas réussi à mobiliser la majorité des membres de l'Union pour rallier leur proposition de retrait du statut d’observateur accordé à Israël au sein de l’organisation continentale. Un échec que Ramtane Lamamra a immédiatement attribué au Maroc.

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