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Maroc : L'USFP appelle à voter contre le projet de loi de finances 2022

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Photo d'illustration. / Claudio Gori
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Le Bureau politique de l'Union socialiste des forces populaires (USFP) a vivement critiqué, ce lundi, le projet de loi de finances 2022 préparé par le gouvernement d’Aziz Akhannouch. Dans un communiqué parvenu à Yabiladi, le bureau politique du Parti de la Rose a estimé que ce PLF «ne reflète même pas les références sur lesquelles se base un projet de loi, qui sont les directives royales contenues dans le discours d’ouverture de la session parlementaire, le rapport de la commission spéciale sur le nouveau modèle de développement et la déclaration gouvernementale».

La formation politique a affirmé que le projet a révélé des «les allégations précipitées» de la nouvelle majorité gouvernementale «envers l'État social», ajoutant que le texte «a exprimé une référence libérale-conservatrice qui cherche à faire équilibres financiers au détriment des équilibres sociaux». L’USFP, qui a appelé à voter contre le PLF 2021, a ajouté que le taux de croissance proposé «exprime l'ambition modeste de ce gouvernement et son manque de créativité pour surmonter les dilemmes hérités». «Ce pourcentage n'est pas suffisant pour garantir les opportunités d'emploi que le gouvernement a promis», tranche-t-elle en critiquant la «confusion manifeste du gouvernement dans l'approche de la question de l'emploi».

«Les postes que nous avons perdus à cause de la pandémie, en plus des nouveaux arrivants pour rejoindre les demandeurs d'emploi, rendent les chiffres présentés par le gouvernement très loin pour réduire le taux de chômage, qui est devenu plus probable que jamais d'augmenter dans des proportions significatives», dénonce la formation politique.

De plus, ajoute le communiqué, les mesures fiscales promises «ne s'écartent pas de l'approche héritée consistant à faire supporter la plus grande partie par les salariés, ce qui contribue à affaiblir l'expansion de la classe moyenne, sans laquelle tous les programmes de développement ne bougeront pas». «La suppression de l'impôt progressif sur les entreprises au profit de l'impôt proportionnel ne sert pas les intérêts des petites et moyennes entreprises», ajoute la formation politique de Driss Lachgar.

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