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Le Polisario courtise la Russie, à l'approche de la réunion du Conseil de sécurité

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La délégation du Polisario a été reçue par Mikhaïl Bogdanov, envoyé spécial du président russe et vice-ministre des Affaires étrangères. / DR
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A l’approche de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, devant prolonger le mandat de la MINURSO, le Front Polisario courtise la Russie. Mercredi, le mouvement séparatiste a dépêché une délégation, qui a été reçu à Moscow par Mikhail Bogdanov, envoyé spécial du président russe en charge du Moyen-Orient et des pays d'Afrique et vice-ministre des Affaires étrangères.

Selon l’agence de presse du Front, la délégation du Front Polisario était composée d’Oubi Bouchraya Bachir, représentant du Polisario en Europe et auprès de l'Union européenne, de Sidi Omar Mohamed, coordinateur avec la MINURSO et d’Ali Salem Mohamed Fadel, représentant du Polisario à Moscou. «Les entretiens ont été marqué par un échange de points vues approfondi sur les perspectives d'un règlement pour le Sahara occidental, à la lumière des préparatifs de l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une nouvelle résolution sur le mandat de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental», poursuit la même source.

Celle-ci ajoute que «la délégation a passé en revue l'évaluation du Front Polisario de la situation actuelle au Sahara occidental, en se concentrant sur sa volonté de rechercher une solution finale fondée sur les principes du droit international». «Pour sa part, le responsable russe a réitéré la position constante de son pays en faveur de la recherche dans les meilleurs délais d'une solution politique acceptable et internationalement reconnue à ce problème de longue date sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité», indique-t-on.

La visite d’une délégation du Polisario en Russie a été précédée par deux sorties de Brahim Ghali, dans laquelle il s’en est pris à l’ONU, dénonçant son «silence complice» et «sa réticence injustifiée à appeler les choses par leurs noms». Le secrétaire général du mouvement séparatiste a également reproché à l’ONU, il y a quelques jours, de «continuer de gérer la crise au lieu de la solutionner». 

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