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Le passeport de Brahim Ghali délivré par l’Algérie le jour de son arrivée en Espagne

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Le secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali. / DR
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L’affaire de l’arrivée de Brahim Ghali en Espagne en avril dernier n’a pas encore livré tous ses secrets. Alors que le tribunal d'instruction numéro 7 de Saragosse poursuit ses enquêtes, la presse ibérique a révélé, lundi, que le passeport diplomatique que Brahim Gali avait remis à l'hôpital de San Pedro de Logroño a été délivré le même jour par l'Algérie. Le document comprend le nom de Mohamed Benbatouche, bien que les autorités algériennes aient contacté la ministre des Affaires étrangères de l'époque, Arancha González Laya, quelques jours auparavant, pour demander à l'Espagne d’accueillir le chef du Polisario», indique Europa Press.

L’agence évoque une lettre officielle de la brigade d'information provinciale de la police nationale à Logroño qui travaille dans sur l’affaire menée par le tribunal d'instruction numéro 7 de Saragosse, où l'entrée en Espagne du chef du Polisario fait l'objet d'une enquête, selon Europa Press. Les agents auraient ajouté une copie du passeport de Ghali au rapport contenant les déclarations - en tant que témoins - du coordinateur des greffes et des soins intensifs de l'hôpital et du directeur du centre de santé où le chef du Polisario a été soigné. «Le premier a affirmé que le 16 avril, on lui avait demandé "un lit de soins intensifs pour un patient Covid+" qui venait "de l'étranger"». Le second a dit que c'était le chef du bureau de la présidence de La Rioja qui avait fait la demande, alors que tous deux ont indiqué qu'ils avaient découvert la véritable identité du leader du Polisario par la presse, poursuit-on.

La même source rappelle que le document au nom de Benbatouche est le deuxième passeport algérien lié à Ghali dans le cadre de l'enquête. Dans un rapport du 21 juillet, le Commissariat général à l'information de la police nationale a identifié «de nombreux documents, tant espagnols qu'étrangers» détenus par le leader du Polisario. Elle précise que les autorités espagnoles «n'ont pas examiné les documents portés par le leader du Polisario à son arrivée à la base aérienne de Saragosse».

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