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Espagne : Ghali a voulu éviter la comparution devant un juge, alléguant son statut «de chef d’Etat»

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Le secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali. / DR
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Brahim Ghali a été contraint de comparaitre, le 1er juin par visioconférence, devant un juge du tribunal de l’Audience nationale espagnol, rapporte La Razon. «Le chef du Polisario et son entourage étaient extrêmement remontés contre son audition», a révélé Camilo Villarino, l’ex-chef de cabinet d’Arancha Gonzalez, dans ses déclarations du lundi 13 septembre devant le juge d’instruction Rafael Lasala.

«Ils nous ont dit à plusieurs reprises qu’il (Ghali) ne voulait pas comparaître», précise le diplomate. «Nous leur avons répondu que son audition est obligatoire en vertu de la loi espagnole et qu'il n’a pas intérêt à chercher un problème de plus à ceux qu'il pourrait avoir. En effet, nous lui avons dit qu'il pourrait faire l'objet d'un mandat d'arrêt s'il tentait à éviter la comparution», rappelle Villarino.

Dans son obstination à refuser de répondre aux questions de la justice espagnole, Brahim Ghali a allégué, selon les déclarations du diplomate, qu'il «bénéficiait d'une immunité de juridiction en tant que chef d'État de la prétendue République arabe sahraouie démocratique. Nous lui avons dit que nous étions très désolés, mais que nous ne reconnaissons pas cette soi-disant république et, par conséquent, son statut de chef de l'Etat».

Immédiatement après son audition par le juge Santiago Pedraz, le chef du Polisario a quitté l'Espagne en direction de l'Algérie.

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