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Ceuta : Vox cherche à empêcher les imams «au service du Maroc» d’exercer

Publié
Mosquée à Ceuta. / DR
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Le groupe parlementaire de Vox à Ceuta veut proposer, lors de la prochaine séance plénière, que les imams «au service du gouvernement marocain ou de pays tiers» cessent leur activité dans l'enclave espagnole, selon une annonce faite sur le site du parti d'extrême droite.

Le parti explique que «la majorité des imams travaillant dans les mosquées de la ville sont employés par le ministère marocain des Affaires religieuses», alors que le président de Vox Espagne, Santiago Abascal, avait déclaré que des politiciens et certains secteurs de la population «servent les intérêts du Royaume du Maroc tant par action que par omission».

Le parti d’extrême droite dénonce, dans son communiqué, ce qu'il considère comme une «marocanisation» de la ville et un «risque» de «propagation de messages et d’idéologies promus par Mohamed VI», notamment sur la revendication de la souveraineté de Ceuta.

Ce n’est pas la première fois que les élus de Vox avancent ces arguments. Il y a peu, les élus du Mouvement pour la dignité et la citoyenneté (MDyC) avaient répondu à ces attaques de Vox envers la communauté musulmane et marocaine de la ville, en proposant une résolution qui rendrait Santiago Abascal «persona non grata» à Ceuta, en ce qu’il a pour «seul but de semer la discorde et de provoquer la rupture de la coexistence». Par la suite, les élus de Vox avaient accusé ceux de MDyC et de Caballas d’être «pro-marocains».

MDyC a été créé en 2014 par Fátima Hamed Hossain, qui est devenue en 2015 la première femme musulmane à diriger un groupe politique à l’assemblée de Ceuta.

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