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Breve

Affaire Radi : Arnaud Simons réagit au refus de son audition comme témoin

Publié
Le journaliste et militant Omar Radi. / DR
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L’ancien attaché culturel à l’ambassade des Pays-Bas à Rabat, cité dans le cadre de l’affaire Omar Radi, a réagi ce mardi au refus de la justice marocaine de l’auditionner en tant que témoin de la défense du journaliste. Arnaud Simons est cité dans cette affaire, et accusé d’être un «agent de pays étranger» avec lequel Omar aurait «entretenu des relations ambiguës afin de nuire à la situation diplomatique du Maroc».

Dans un billet publié sur son blog et parvenu à Yabiladi, Arnaud Simons confirme les éléments repris dans sa lettre ouverte publiée le 8 janvier dernier. Il ajoute qu’en date du mardi 22 juin dernier, en réponse à la demande de la défense de procéder à son audition, la cour a refusé cette requête. «Le Procureur du Roi a refusé s’appuyant sur des éléments du dossier provenant de l’instruction [et] a déclaré (sic) : "Arnaud Simons est un alias qui a été utilisé par un agent ayant travaillé pour le compte des services de renseignements néerlandais", avant d’ajouter que cette personne avait ainsi été "l’officier traitant d’Omar Radi"», rapporte-t-il. 

Des accusations «sans fondement», assure l’ancien employé de l’ambassade de Belgique à Rabat, qui indique qu’«au-delà des éléments factuels mis à la disposition de la justice marocaine depuis six mois», avoir fait parvenir aux avocats de la défense des documents complémentaires qui «démontrent de manière incontestable le caractère erroné des accusations portées» à son encontre.

Arnaud Simons ajoute aussi que sur les conseils de la défense et afin de fournir à la cour un élément complémentaire à la suite des accusations portées le 22 juin, un procès-verbal de constat a été rédigé par un huissier de justice en sa présence, le 25 juin. «Au-delà de constater mon identité et d’attester de l’authenticité des documents repris ci-dessus, le procès-verbal certifie également la lettre ouverte du 8 janvier et son contenu. Le document en question est parvenu à la défense en début de semaine dernière», ajoute-t-il.

A rappeler que le journaliste Omar Radi, en détention préventive à la prison Oukacha à Casablanca depuis l’année dernière, est accusé de «financements étrangers» et d’«atteinte à la sécurité de l’État» dans un premier dossier. Il est aussi poursuivi pour «viol» et «attentat à la pudeur» dans le cadre d’une deuxième affaire.

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