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Breve

RSF se déplace au Maroc pour suivre le procès de Raïssouni et Radi

Publié
Les journalistes Omar Radi et Soulaimane Raïssouni / DR.
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Le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), Christophe Deloire, a annoncé dimanche qu’il se rendrait au Maroc pour assister mardi aux procès des journalistes Omar Radi et Soulaimane Raïssouni, et soutenir la liberté de la presse.

Dans une déclaration publiée dimanche sur son site, RSF a estimé que les autorités marocaines étaient «comptables» de la vie de Raïssouni, à son 74e jour de grève de la faim. Dans son écrit, l’ONG a réitéré son appel au roi Mohammed VI afin «d’intervenir de toute urgence pour le faire libérer et éviter qu’il ne se meure en prison» et pour que le Maroc «n’ait pas à porter la terrible responsabilité d’avoir laissé mourir un journaliste en prison».

Le directeur du bureau Afrique du Nord de RSF, Souhaieb Khayati, a reproché aux autorités marocaines de «persister à refuser» d’hospitaliser le journaliste, ce qu’il a qualifié de «décision aussi aberrante qu’inhumaine».

Par ailleurs, l’ONG a rappelé que le roi avait déjà «accordé sa grâce dans le cadre d’affaires similaires». «La nièce du rédacteur en chef d’Akhbar al-Yaoum, Hajar Raïssouni, journaliste pour le quotidien et qui avait été accusée d’‘avortement illégal’ et de ‘relation hors mariage’, en a bénéficié le 16 octobre 2019», rappelle la déclaration.

Pour RSF, Soulaimane Raïssouni «a opté pour le recours à ce mode ultime de protestation [la grève de la faim, ndlr] pour faire valoir ses droits à un procès juste et équitable», alors qu’il est poursuivi sur la base de la plainte d’un jeune homme, qui dit avoir été victime de harcèlement sexuel.

Article modifié le 21/06/2021 à 01h05

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