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Espagne : Deux ONG de victimes du terrorisme du Polisario réclament l’arrestation de Ghali

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Brahim Ghali, chef du Polisario / DR
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Après l’Association sahraouie des droits de l’Homme (ASADEH), deux ONG montent au créneau pour condamner l’hospitalisation de Brahim Ghali en Espagne. L’Association Canarienne des Victimes du Terrorisme (Acavite) et la Fédération autonome des victimes d'Espagne (Faavte) «exigent du Tribunal de l’Audience nationale, de la ministre des Affaires étrangères, González-Laya, et du gouvernement central d’arrêter Brahim Gali, qui a été autorisé à entrer et se soigner illégalement dans un hôpital public alors qu’il fait l’objet d’un mandat de recherche et de capture pour des attentats terroristes à la bombe, ayant tué des travailleurs canariens de Fos Bucraa».

Pour les deux ONG, Ghali «étant le chef du Polisario, il est l'auteur matériel et intellectuel qui a ordonné les assauts, les meurtres, les enlèvements massifs et les disparitions d'équipages en haute mer de marins canariens entre 1973 et jusqu'à la fin de 1986».

Dans leur communiqué, les deux associations déplorent l'«abandon» par le ministère des Affaires étrangères des victimes espagnoles des attentats commis par le Polisario durant les années 70 et 80 alors qu’il accorde 23 millions d'euros au Polisario.

En 2016, l’Association Canarienne des Victimes du Terrorisme (Acavite) a établi une liste non-exhaustive de 300 victimes d’actes terroristes signés par les éléments du Front contre des pêcheurs, des chefs d’entreprises et des membres de l’armée espagnole.

Ce dossier a été ignoré par les gouvernements à Madrid durant des décennies. Ce n’est que le 6 novembre 2015 que l’Etat espagnol, dans une tentative de reconnaissance tardive de sa responsabilité, a décoré 40 victimes du terrorisme du Polisario. Pourtant, depuis sa création en 2006, l’ACAVIT se bat pour faire toute la lumière sur ces pages sombres de l’histoire du mouvement séparatiste.

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