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France : Le groupuscule d’ultradroite OAS visé par un procès antiterroriste

Publié
Photo d'illustration / Ph. AFP
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Le parquet national antiterroriste de France (Pnat) a requis, jeudi, des poursuites pour «association de malfaiteurs terroriste» à l’encontre des neuf suspects, membres du groupuscule d’ultradroite OAS. Six parmi eux devront être jugés devant le tribunal correctionnel et trois autres, mineurs au moment des faits, comparaîtront devant le tribunal pour enfant, a rapporté Sud Ouest.

OAS a été démantelé en octobre 2017. Son chef autoproclamé, Logan Nisin, 21 ans à ce moment-là, a été arrêté quelques mois plus tôt, en juin de la même année. Depuis jeudi, il a été mis en détention provisoire. Le groupuscule est soupçonné d’avoir visé l’ancien ministre français de l’Intérieur Christophe Castaner, actuellement président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon ou encore la communauté musulmane. Il aurait également envisagé de s’attaquer à des «kebabs» à Marseille, mais aussi le «chantier de la grande mosquée de Vitrolles».

Initialement militant de l’organisation royaliste Action française, Logan Nisin a reconnu avoir créé le groupuscule OAS, acronyme de l’Organisation armée secrète, qui a mené une campagne sanglante contre l’indépendance de l’Algérie au cours des années 1960. Selon Sud Ouest, «le groupe ambitionnait d’enclencher une re-migration basée sur la terreur».

Sympathisant du terroriste d’extrême droite norvégien Anders Breivik, Nisin a pris part aux campagnes présidentielle et législative du Front national dans sa région en 2017, bien qu’il n’ait pas été adhérent du parti, selon ce dernier.

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