À la lumière des récentes tensions au Sahara, le gouvernement allemand a appelé, lundi, les parties au conflit à faire preuve de retenue et à revenir aux Nations Unies dans la gestion du conflit.
«Les affrontements violents du week-end dernier ont été l'incident le plus dangereux depuis la signature de l'accord de cessez-le-feu en 1991», indique le communiqué du ministère allemand des Affaires étrangères, relayé par la Deutsch Welle (DW). Berlin exhorte les parties au conflit au retour à la table des négociations.
Le ministère allemand des Affaires étrangères a également appelé à la reprise du processus politique sous les auspices des Nations Unies, indiquant que le gouvernement fédéral ferait pression pour l'envoi d'un nouvel envoyé de l'ONU dans la région à la suite de la démission de l'ancien président allemand, Horst Köhler de son poste en mai de l'année dernière, pour des «raisons de santé».
Berlin a estimé que les efforts consentis par l'ancien président allemand pendant son mandat prouvaient que «des progrès positifs peuvent être faits» dans ce dossier.
Vendredi, le royaume a annoncé une opération de ses forces armées royales (FAR) dans la zone tampon d’El Guerguerate, à la frontière avec la Mauritanie, où il a établi un «cordon de sécurité» pour rétablir la liberté de circulation civile et commerciale après que des éléments du Front Polisario ont bloqué le passage près de 3 semaines.