La loi de Finances 2012 a consacré 320 millions de dirhams aux primes des fonctionnaires du ministère des Finances. Une somme qui profite, bien entendu, aux hauts cadres.
Au Maroc, les riches ne font pas confiance aux banques marocaines. Ils préfèrent déposer leur argent dans des paradis fiscaux ou dans des banques européens, indique une étude du Boston Consulting Group, un cabinet de conseil américain.
Séisme dans le monde des indicateurs macro-économiques : selon les projections de la loi de Finances, le déficit public devrait s’élever à 9,2% du PIB en 2012, soit un nouveau record ! Face à la gravité de la situation, le Trésor Public marocain dispose de choix simples mais complexes : augmenter les recettes, diminuer les dépenses, et/ou intensifier les emprunts. Lequel ou lesquels choisir ?
Le dirigeants de Casablanca Finance City n’ont pas manqué de bien vendre le centre financier marocain devant les investisseurs arabes à Dubaï. Si de nombreuses sociétés financières se sont dites intéressées, certaines ont déjà signé leur adhésion.
Revoir la croissance de cette année à la baisse est au cœur d’une compétition entre intervenants officiels. Une «surenchère» alors que le 1er semestre n’est même pas encore terminé.
La caisse de compensation ne profite pas aux pauvres. 95%,1 des aides aux sucres, 96,1% à la farine et 94,8% aux produits pétroliers bénéficient aux opérateurs industriels dans les trois filières.
Après la soupape de l'augmentation du prix des carburants afin de soulager la caisse de compensation, la piste de l'emprunt international n'est pas inenvisageable. Après les déclarations du directeur adjoint chargé du pôle Dette à la direction du Trésor, M. El Hassan Eddez, voici que le ministre du Budget réitère, même s’il nuance un peu.
Crise économique en Europe, renchérissement des produits énergétiques et les effets de la sécheresse ont contraint le gouvernement à revoir à la baisse ses prévisions de la croissance du PIB en 2012. C’est la deuxième du genre en l’espace de presque cinq mois d’exercice.
La finance islamique part à la conquête du Maroc. Après des années de refus catégorique d’autoriser les banques vertes, le royaume est sur le point de faire des concessions. Sentant le vent tourner en leur faveur, ces institutions financières commencent par la réalisation d’une étude.