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Grand Angle

Croissance économique au Maroc : Le gouvernement la situe à 3,4% contre 4,2% en février

Crise économique en Europe, renchérissement des produits énergétiques et les effets de la sécheresse ont contraint le gouvernement à revoir à la baisse ses prévisions de la croissance du PIB en 2012. C’est la deuxième du genre en l’espace de presque cinq mois d’exercice.

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L’équipe Benkirane révise à la baisse la croissance économique en 2012. Jeudi, au conseil du gouvernement, le ministre des Finances, Nizar Baraka, a présenté un rapport la situant à 3,4%, officialisant ainsi les prévisions, déjà formulées, par le wali de Bank Al Maghrib, Abdellatif Jouahri,  ce qui lui a valu, on s’en souvient, d’être la cible de critiques de la part du ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances chargé du budget, Azami Idrissi, du PJD.

Pour sa part, le Centre marocain de conjoncture (indépendant) prévoyait, début janvier, avant même la formation du gouvernement Benkirane, dans un scénario catastrophe que la croissance du PIB ne pourrait guère dépasser les 2% cette année.

Cette révision à la baisse de la croissance est la deuxième du genre en l’espace de cinq mois de la courte vie du gouvernement. Le 18 janvier, Abdelilah Benkirane, lors de la présentation de la déclaration de son équipe devant les parlementaires, la situait à 5,5%. Même un mois plus tard, son ministre des Finances, la réduisait  à 4,2%.

L'annonce faite par Nizar Baraka, jeudi 31 mai, résulte d’une augmentation des dépenses ordinaires  de l’ordre de 16,3%, dépassant la barrière de 10,3 milliards de dirhams en raison de l'aggravation des charges de compensation de 32% et  la hausses des salaires de 16,7 %. Par ailleurs, le déficit commercial continue son trend baissier, se situant à 6,3% fin avril. Si cette tendance se poursuit durant les prochains mois, la croissance du PIB, même affichée actuellement à 3,4%, risque de s’affaisser davantage devant le poids de ce déficit.

Dans ce sombre tableau brossé par Nizar Baraka, une petite lueur surgit du côté de nos ressortissants résidents à l’étranger. Les transferts des MRE a fait savoir le ministre des Finances ont enregistré, à fin avril, une amélioration de 1,5%. Même constat pour les recettes des voyages avec une augmentation de 1%.

Sombres perspectives

Dans les prochains mois, l’économie marocaine, et sauf coup de théâtre, risque de traverser une rude épreuve. Le gouvernement serait dans l’obligation de renflouer la Caisse de compensation, sachant que le projet de loi de finances de cette année, en cours d’examen à la Chambre des conseillers, ne lui a réservé que 46 milliards. L’option d’une rallonge budgétaire, aux conséquences désastreuses sur la croissance et le déficit budgétaire, comme c’était le cas en 2011, n’est pas à écarter. Une année au cours duquel le gouvernement Abbas El Fassi a été contraint d’injecter plus de 15 milliards de dirhams dans cette caisse en plus des 18 milliards initialement prévus. C’est dans ce contexte que l’équipe Benkirane a annoncé, mardi, une réforme de la Caisse de compensation qui devrait débuter en ce mois.

et pdt s tps la...
Auteur : baker67
Date : le 01 juin 2012 à 23h16
on invite le barça et le real pr depenser des millions...et pdt c tps la des pauvres mineurs bossent dans des garages et sont noir d huile de graisse pour 10€ par jour....
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