Depuis 2013 et grâce à la nouvelle politique migratoire du Maroc, la création de coopératives s’inscrit dans une dynamique d’insertion des migrants. La première initiative du genre a été mise sur pied à Kénitra.
Les politiques migratoires en Afrique sont à la fois un héritage du colonialisme et un nouveau défi que doivent relever les Etats africains. Rencontrés par Yabiladi, de nombreux chercheurs qui se sont penchés sur le sujet nous expliquent les enjeux et les dimensions de ce phénomène.
Comme chaque année, le 18 décembre est la Journée internationale des migrants. Le Maroc, depuis l’instauration de la Stratégie nationale d’immigration et d’asile (SNIA), en septembre 2013 par le roi Mohammed VI, est devenu un pays d’accueil, en plus d’être un pays de transit pour les migrants qui rêvent d’Europe. Yabiladi a interviewé Anna Fonseca, chef de mission au Maroc de l’Organisation internationale
«Les spécialistes savent bien que la question de la protection est un biais des politiques migratoires européennes car celle-ci se fait presque toujours dans l’intérêt des Etats membres et non des premiers concernés, les migrants, que l’on veut maintenir à l’écart du sol européen le temps de les trier et de sélectionner ceux qui intéressent.»
La Commission nationale consultative des droits de l’homme, qui se fie à la réalité du terrain, déplore le laxisme des autorités et du gouvernement en matière de prise en charge des migrants.
L’action sociale de l’Eglise catholique au Maroc a signé le 21 mars 2016 une convention avec l’Entraide nationale marocaine. Caritas, comme le HCR avant elle, tente de passer le témoin d'une politique migratoire complète à l'Etat.
Le Maroc doit concrétiser les efforts entrepris en matière de politique migratoire depuis septembre 2013 et ne pas faire marche arrière, ont déclaré la FIDH et le GADEM lors de la présentation, ce lundi à Rabat, du bilan de la première année de la nouvelle politique migratoire. Un bilan qui revient sur les critères jugés trop stricts d’obtention du titre de séjour, les «rafles» ainsi que
Le commissaire européen aux Migrations, aux Affaires intérieures et à la Citoyenneté, Dimitris Avramopoulos, a annoncé le 12 mars, qu’il allait se rendre au Maroc, ainsi qu’en Tunisie et en Egypte pour créer une «zone» dans la région afin de lutter contre l’immigration irrégulière. Une «zone» qui rappelle beaucoup les «camps» de migrants que l’Italie appelle de ses