Donald Trump relance son projet de geler l’entrée de ressortissants de certains pays musulmans

Investi le 20 janvier dernier à la présidence américaine, Donald Trump n’a pas tardé à faire valoir sa tant redoutée «marque de fabrique». Cinq jours seulement après sa prise de fonction, le chef de l’Etat a signé un décret fixant comme objectif de «sécuriser la frontière sud des Etats-Unis grâce à la construction immédiate d’un mur», selon le Monde.

Sur le volet migratoire, le président républicain a également soutenu la mise en place annoncée du gel de l’entrée de ressortissants de certains pays musulmans. «Ce n’est pas une interdiction contre les musulmans mais cela concerne des pays qui ont beaucoup de terrorisme», a affirmé Donald Trump dans un entretien diffusé sur la chaîne ABC.

«Je ne veux pas de terrorisme dans ce pays», a-t-il renchéri, refusant de s’épancher sur la liste des pays qui seraient visés par ces mesures, mais réaffirmant sa conviction que l’Europe avait fait «une énorme erreur en autorisant des millions de personnes à aller en Allemagne et dans d’autres pays», poursuit le quotidien.

Un décret intitulé «Protéger la nation d’attaques terroristes par des étrangers» - dont une copie a été publiée par le Washington Post - précise que l’administration Trump est sur le point de suspendre pour un mois l’arrivée de ressortissants de sept pays musulmans (Irak, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen) sur le sol américain. De plus, l’administration envisage de ne plus accepter un seul réfugié pendant quatre mois et de mettre définitivement un terme à l’accueil de réfugiés syriens.