Plus de 98% des votants ont dit «oui» à la nouvelle constitution, mais les protestations continuent dans les rues marocaines. Ce dimanche, des milliers de manifestants, ont de nouveau battu le macadam dans plusieurs villes du royaume, à l’appel du Mouvement du 20 février. A l’exception de la ville d’El Jadida, les protestataires, encadrés par la police, ont manifesté dans le calme et exigé davantage de réformes.
En parallèle avec la vague de manifestations déclenchée le 20 février dernier au royaume, les enseignants tentent depuis un mois de faire entendre leurs revendications. Ils se retrouvent au quotidien devant le ministère de l’éducation nationale, afin de réclamer, entre autres, l’amélioration de leurs conditions de travail. Des manifestations pacifiques, jusqu'à jeudi 24 mars, où la police aurait violement
Le Mouvement du 20 février maintient la pression sur le gouvernement. Si le prochain grand appel à manifester est bien pour le 20 mars, de nouveaux rassemblements ont eu lieu notamment à Casablanca et Rabat, dimanche 6 mars. Des Marocains de Paris ont manifesté leur soutien devant l'ambassade près du Trocadéro. Mais la pression est aussi inverse : la présence policière était une nouvelle fois importante au Maroc. Selon des
Depuis les violences en marge des manifestations du 20 février dans lesquelles 5 personnes ont notamment perdu la vie Al Hoceima, d'autres affrontements ont été signalés à travers le Maroc. Imzouren, Agadir, Khemisset, Sefrou... L'AMDH et d'autres sources comme Attac Maroc parlent de nombreuses arrestations, d'affrontements violents, et d'un mort.
La grogne populaire du 20 février a remué l’élite économique marocaine. Obligeant la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) à tenir une réunion d’urgence. Résultat des échanges parfois houleux entre patrons : un pacte national pour l’emploi devrait voir le jour dans deux mois.
Le mouvement du 20 février est visiblement toujours aussi mobilisé. C’est ce qui est ressorti des deux conférences de presse qui se sont tenues aujourd’hui à Casablanca et à Rabat. Y ont été annoncé de nouvelles manifestations, et la participation au Conseil de la ville de Casablanca le 25 février.
Hier, le 20 février, nombre de citoyens sont sortis dans les rues pour exprimer leur malaise. Les images et les vidéos captées par les participants montrent la foule des manifestants. Ils sont estimés à quelques milliers, selon les uns, contre plusieurs centaines de milliers, selon les autres.
Sur sa fanpage Facebook, le ministre de la Jeunesse et des sports, Moncef Belkhayat, a fait une sortie fracassante mardi 8 février. Il est allé jusqu'à inciter ses 31 500 fans à mobiliser contre les groupes Facebook qui organisent des manifestations au Maroc le 20 février (www.facebook.com/moncefbelkhayat). «Mobilisons-nous pour que nos ennemis ne créent pas la zizanie dans notre cher pays!» «Leur objectif est de nous