Après le mouvement amazigh, c'est au tour des associations féminines de pointer les discriminations contenues dans la nouvelle carte nationale d'identité.
Trois projets de loi relatifs aux terres soulaliyates ont été approuvés à l’unanimité, mardi au Parlement. S’ils incluent, pour la première fois, les femmes parmi les bénéficiaires de l’usufruit, elles ne prévoient pas expressément de partition égalitaire de ces retombées économiques.
Publié récemment, le rapport régional de l’ONU Femmes s’intéresse aux changements observés au Maroc, en Algérie et en Tunisie en matière d’égalité hommes-femmes. Il consacre un volet important au royaume, en revenant par ailleurs sur l’impact des changements normatifs nationaux de ces dernières années.
Il y a près de dix ans, l’expropriation des terres collectives sans rembourser les femmes était monnaie courante. Mais cette situation a changé, depuis que les soulaliyates, victimes de cette inégalité basée sur un droit coutumier, se sont organisées pour faire avancer le débat et les pratiques.