Le gouvernement marocain annonçait il y a quelques mois avoir donné son feu vert pour le lancement des toutes premières banques participatives. Bank Al Maghrib avait alors publié un communiqué sur les banques marocaines qui doivent proposer à leurs clients des produits islamiques. Quelle est donc la raison derrière ce retard ? Les explications d’Abdeslam Balaji, professeur de finance islamique et président de l’Association
Quelques semaines après avoir reçu l’autorisation de créer des banques participatives au Maroc, la Qatar International Islamic Bank (QIIB) annonce l’ouverture de ses succursales au royaume, le mois prochain.
Le Maroc prépare ses premiers pas vers la flexibilité du dirham. Bank Al Maghrib va déjà élargir la part fluctuante de la monnaie du royaume. Le but serait d’aboutir à terme à la suppression totale des pondérations des deux monnaies composant le panier des devises.
En présentant son rapport annuel devant le roi Mohammed VI vendredi dernier, le gouverneur de Bank Al Maghrib Abdelatif Jouahri tirait la sonnette d’alarme, appelant à une refonte du modèle économique marocain, ultime moyen pour renouer avec la croissance d'après lui. Or, l’orientation du patron des banquiers du royaume ne passe pas chez certains économistes. Explications.