Les Marocaines seront-elles nombreuses pour réclamer leurs libertés sexuelles, mercredi prochain devant le parlement ? Amnesty a lancé un appel au sit-in. L’ONG demande aux autorités marocaines l’abrogation de plusieurs articles du code pénal qu’elle juge discriminatoires à l’égard de la gent féminine. La réaction de Mustapha Ramid n'a pas tardé, le ministre promet de nouveaux amendements pour
Y aura-t-il une affaire Mustapha Ramid en France à l’instar de celle de Abdellatif Hammouchi ? Alain Combe, un ancien détenu, auquel le ministre a accordé, il y a trois mois, la liberté conditionnelle, veut poursuivre le PJDiste en justice.
Après l’échec de François Hollande d’apaiser les tensions franco-marocaines, c’est désormais au tour du chef de la diplomatie française d'assumer le rôle de sapeur-pompier. Durant les derniers jours, Fabius a multiplié les interventions médiatiques sur la crise diplomatique avec le Maroc. Aujourd’hui, le ministre parle, pour la première fois, de «dysfonctionnements» dans la notification de la
La tension entre Rabat et Paris vient de franchir un seuil très critique et inattendu. Dans la soirée du mercredi 26 février, le département de Mustapha Ramid a annoncé, et sans le moindre préavis, la suspension de tous les accords et conventions de coopération judiciaire avec la France. Une première.
La question de la peine de mort reste toujours un sujet de discorde au Maroc. Un groupe de parlementaires marocains vient de déplorer le refus du ministre de la Justice, Mustafa Ramid, d’abolir la peine capitale dans le royaume alors que la nouvelle constitution garantit le droit à la vie.
La France a-t-elle intérêt à remettre au gouvernement marocain la liste des biens détenus illégalement, par les Marocains fortunés ? Un avocat avance, sans toutefois apporter de preuves, que la ministre française de la Justice aurait adressé à son homologue marocain la fameuse liste. Au parlement, l’argentier du royaume a démenti l’information. Détails.
Le salafiste Abou Naïm sera finalement entendu par la justice. Une affaire qui n’est pas sans rappeler celle de l’ancien imam Abdellah Nahari, poursuivi pour appel au meurtre d’un journaliste d’Al Ahdath Al Maghribia. Ce dernier avait été acquitté par un tribunal de Oujda. Abou Naïm bénéficiera-t-il du même verdict ?
Le Chef du gouvernement serait-t-il poursuivi par la justice pour avoir accusé des cadres de l’Istiqlal de détourner des milliards dans des banques à l’étranger ? La direction de ce parti se dit convaincue que Mustapha Ramid devrait ordonner au ministère public de convoquer Benkirane pour dissimulation d’informations.
L’appel de Driss Lachgar contre la polygamie suscite encore des réactions de la part des milieux islamistes. Un salafiste, inconnu au bataillon, a même traité le premier secrétaire de l’USFP de «mécréant et d’apostat». Le parti de la Rose a pour sa part réagit et presse le ministre de la Justice, Mustapah Ramid, pour qu’il poursuive en justice l’ancien imam d’une mosquée de Casablanca.
Le débat sur la peine capitale s’invite au parlement. Actuellement, il y a environ quatre propositions de loi déposées à la Chambre des représentants. Trois sont pour la suppression complète de cette condamnation du code pénale que ce soit pour les civils ou les militaires. La quatrième, présentée par le groupe des députés du PJD, souhaite instaurer un moratoire de dix ans pour les détenus