La marche syndicale organisée aujourd'hui à Casablanca n'aura pas drainé une grande foule. Le peu de mobilisation fera sans doute le bonheur de Benkirane. La défection d’Al Adl wal Ihssane et l’éviction des amis de Hamid Chabat ont nettement contribué au faible nombre de participants.
Al Adl wal Ihassane et son nouveau tandem dirigeant, Abbadi-Arsalane, tendent la main aux factions de gauche, non-encore adoubée par le Makhzen. Ils leur proposent de joindre leurs efforts en vue de mettre un terme à «l’emprise de l’institution monarchique sur la vie politique».
Durant plus de trois heures, les islamistes marocains, à l’exception du PJD, ont organisé, dimanche, une marche de solidarité avec les Frères musulmans.
Le MUR, Al Karama et Al Adl wal Ihssane sont les premiers à dénoncer l’intervention de l’armée contre les Frères musulmans. Le PPS de Nabil Benabdellah exprime une position presque similaire a celle des islamistes. En revanche, du côté du PJD de Benkirane, c’est le silence qui prévaut.
Presque 72 heures après l’expulsion de Noureddine Ziani d’Espagne, un nouvel élément émerge du lot, justifiant une telle mesure : le CNI veut le contrôle des mosquées de la Catalogne et les placer sous la tutelle d’Al Adl wal Ihssane. La Jamaâ a réussi, voilà plus d’une année, à placer un de ses membres, Mounir Benjelloun, à la tête de la FEERI, la principale organisation des
La justice n'est pas restée sans réaction face à la reprise des affrontements de mouvements politiques étudiants au sein de l'université de Marrakech. Poursuivi pour des actes de violences, 10 étudiants basistes ont été condamnés de 2 à 3 ans de prison ferme, hier, dans la nuit.
Nouvelle sortie médiatique du n°2 d’Al Adl Wal Ihssane (AWI). Cette fois, Fathallah Arsalane a choisi l’AFP pour se confier et, par la même occasion, tirer à boulets rouges sur le PJD qui a choisi de diriger un gouvernement «sans prérogatives». Il accuse même ses membres d’être de simples «employés de façade».
L’université marocaine est en ébullition. Le spectre d’une année blanche plane, sérieusement, sur certaines facultés de médecine. Alors que d’autres, sont fréquemment secouées par des heurts entre police et étudiants, preuve en est ce qui se passe à Fès et à Marrakech.
Le sous secrétaire général de Al Adl Wal Ihassane, Fathallah Arsalane, mouvement islamiste interdit mais toléré, se montre alarmiste. Selon lui, le régime marocain, entendez le roi, n’a pas entendu les alertes du printemps arabe et aujourd’hui le risque d'une révolte populaire de grande ampleur est réel.