Deux professeures dans deux Business school françaises ont le plus sérieusement du monde fait une étude sur l’importance des super et hypermarchés pour l’émancipation des femmes marocaines. Le féminisme s’était donc planqué au rayon couscous.
Lever le voile sur le statut de la femme, s’affirmer en tant qu’individu au sein d’une société qui repose encore sur des fondements archaïques, écrire ce qu’on pense et ce qu’on ressent dans son corps en tant que femme, éveiller les consciences en vue d’agir en conséquence, telle est la mission d’une écriture féminine en plein essor au Maroc.
Alors qu’il est salutaire que les frustrations de la jeunesse marocaine, liées à la fois aux profondes inégalités sociales et à la concentration des pouvoirs, soient canalisées politiquement, notamment dans des mouvements sociaux, nombreuses ont été les voix qui ont accusé le Hirak du Rif d’encourager la sédition et la Fitna. Le Mouvement du 20 février et ce Hirak du Rif se ressemblent par les accusions
Un mois et demi après la nomination du gouvernement masculin de Benkirane, la problématique de l’approche genre dans les politiques reste d’actualité.
Selon un sondage lancé par le site de recrutement Amaljob, les cadres marocaines affirment travailler pour être indépendantes sur le plan financier. Les femmes interrogées souffrent de certaines inégalités, tels des écarts de salaires par rapport aux hommes, mais elles estiment que l'avenir sera meilleur. 58% pensent qu'à terme, une totale égalité entre hommes et femmes sur le plan professionnel est possible au Maroc.