La visite effectuée en Arabie saoudite, en février, par Fouad Ali El Himma et Nasser Bourita avait suscité l'espoir d'une reprise des relations du Maroc avec l’ensemble des pays du CCG. A l'opposé de la crise financière de 2008 et les révoltes du Printemps arabe, la crise sanitaire due au Covid-19 force le Maroc a ne compter que sur ces propres ressources.
En 2016, la relation entre le Maroc et les pays du Golfe était à son zénith. Trois ans après, la donne a complètement changé notamment avec l’Arabie saoudite et les Emirats. Une situation encore plus délicate que lors de la crise entre Rabat et Doha sous le règne de l’émir Hamad.
Depuis sa rupture des relations diplomatique avec l'Iran, le Maroc tente de s'aligner sur le tempo de ses partenaires à Riyad, Abou Dhabi et Koweït-city. Mais cette «harmonie» retrouvée ne s’est pas encore traduite par l’annonce d’un soutien financier de la part des trois pays au royaume.
Au lendemain des entretiens du 10 septembre à Abou Dhabi entre le roi Mohammed VI et le prince héritier des Emirats arabes unis, Mohamed Ben Zayed, les monarchies du Golfe appuient au CDH de l’ONU les efforts du Maroc dans le règlement de la question du Sahara occidental.
Le dernier déplacement du roi aux Emirats remonte à novembre 2017. Des médias marocains annoncent que Mohammed VI est à Abou Dhabi dans le cadre d’une «visite de travail et d’amitié». Le 24 août, le nouvel ambassadeur émirati a présenté ses lettres de créances, et ce, après des mois d’attente. Est-ce le signal d’une normalisation des relations après plus d’une