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Grand Angle

Exploitation de lignes maritimes Maroc-Europe : Armateurs mécontents, le ministère ouvre le débat

Plus d’un mois après le lancement de l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) du ministère du Transport pour l’exploitation de nouvelles lignes entre le Maroc et l’Europe, aucune compagnie nationale – unique cible - n’a soumissionné. Et pour cause, les armateurs sont mécontents quant au contenu de l’AMI et les conditions dans lesquels celui-ci a été établi. Le nouveau ministre en charge du département, Najib Boulif, les a reçus, mais ils ne sont pas pour autant satisfaits. Détails

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Le ministère de l’Equipement, du Transport et de la Logistique a organisé jeudi 7 novembre à Rabat, une journée d’information autour de l’exploitation du transport maritime. En réalité, c’était une manière pour le département du Transport désormais sous les rênes de Najib Boulif, de calmer la tension qui règne au sein de la profession suite à l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) lancé le 24 septembre dernier, pour l’exploitation de nouvelles lignes maritimes entre le Maroc et l’Europe.

Jusqu’à ce jour en effet, aucune compagnie nationale – unique cible – n’a soumissionné à cet AMI. Et pour cause, les professionnels sont mécontents de la manière dont le ministère a procédé au lancement de l’appel. Ils l’ont fait savoir dans un récent communiqué de l’Association professionnelle des agences et compagnies maritimes (Apacom). Ce qui leur a valu la rencontre avec Najib Boulif hier à Rabat. «Pour chaque secteur, lorsque le département de tutelle veut sortir un cahier des charges, ils fait appel aux acteurs. Nous n’avons pas compris notre exclusion quant à l’AMI, surtout que le transport maritime marocain connait des difficultés», explique à Yabiladi Mostafa Benhima, secrétaire général de l’Apacom et représentant au Maroc de la compagnie maritime italienne Grimaldi.

«Initiative louables», mais «conditions irréalisables»

En effet, même si l’association considère l’appel à manifestation comme une «initiative louable», elle estime que les critères retenus par le ministère sont «contraignants, voire irréalisables et ne peuvent aboutir qu'à des résultats contraires aux objectifs annoncés». Rappelons que l’appel à manifestation propose cinq lots de destinations différentes. Un candidat ne peut soumissionner simultanément à plusieurs lots et chaque lot est indivisible et ne peut être fractionné; par conséquent le candidat doit soumissionner pour le lot entier.

Pour l’association, non seulement répondre à de telles conditions relève du suicide financier pour les compagnies, mais cela impliquerait certainement la hausse des prix de la traversée. Ce qui semble difficilement envisageable, puisque les Marocains résidant à l’étranger (MRE) – principale clientèle – se plaignent déjà de la cherté des voyages en bateau vers le royaume.

Boulif promet de réviser l'AMI

La rencontre d’hier a été l’occasion, pour l’association, de présenter clairement ses revendications au ministre. «Il nous a dit qu’il a pris note et qu’il va revoir le cahier des charges et publier un nouvel appel à manifestation qui prend en considération nos doléance», indique M. Benhima.

Quand aura lieu cette révision ? Le secrétaire général de l’Apacom ne peut y répondre. C’est justement la raison pour laquelle la réunion au ministère n’a pas suffi pour dissiper toute les inquiétudes des professionnels. «Nous sommes quand même rassuré d’avoir pu discuter avec le ministre. Mais honnêtement, le souci demeure tant que rien n’est écrit», conclut Mostafa Benhima.

Le secteur du transport maritime au Maroc traverse une certaine crise depuis quelques années. Celle-ci s’est renforcée avec le retrait de la Comarit et les difficultés d’IMTC. Actuellement, l’essentiel du trafic est entre les mains des compagnies étrangères. L’objectif de l’appel à manifestation d’intérêt est de «restaurer l’équilibre qui devrait marquer ce trafic à travers une participation plus accrue des opérateurs nationaux et du pavillon marocain», précise le ministère. Il ne reste plus qu’aux professionnels et aux officiels à trouver un terrain d’entente et mettre en jeu les moyens nécessaires.

quant et où ?
Auteur : sakki
Date : le 11 novembre 2013 à 01h48
où vous avez constatez qu'une société dirigée par des arabes a fonctionné longtemps ?
quant une société dirigé par des arabes fonctionne bien ?
laissez moi rire Monsieur Benhima si vraiment capable comme (les directeurs de la (COMANV COMARIT ) qu'il présente une compagnie on lui dit chiche
Un Citoyen Marocain
Auteur : Un Citoyen Marocain
Date : le 10 novembre 2013 à 17h15
Votre commentaire ne répond pas au mien mon ami.
De mon coté, je vais débattre sans colère.

La disparition des compagnies marocaines n'est pas causé par l'Etat mais par des erreurs de gestion répétitif de la part des compagnies marocaines.

Dois-je vous rappeler que Comarit était une société privée et non nationale ?

Cette compagnie avait quasiment le monopôle sur une ligne très rentable qui est Tanger-Sète-Tanger. Nous pouvons le voir de nos propres yeux, les navires avaient d'importants taux de remplissages même en périodes basses. Depuis plus de 10 ans ces sociétés n'ont su ni renouveler leur flottes, ni disposer d'un site de réservation.

Dois-je peut-être vous rappeler que plus de 50% des achats de billet de transport se font sur internet ?
Ou alors que tout les concurrents on un site ?

Je n'ai jamais parler du Tgv. J'ai l'impression de recevoir des leçons pour un sujet que je n'ai pas évoqué.

Mais un pays comme le Maroc qui table sur les IDE pour se développer aura plus intérêt à amélioré ses infrastructures et ses services que de s'acquérir une compagnie maritime.
C'est triste à dire mais le TGV sera plus rentable que des navires.
Je suis MRE, et je préférerais voir le pavillon national refaire flot que la mise en service du TGV,

Mais quand tu essaye d'attire une entreprise a venir investir chez toi cela joue plus.
Je suis d'accord avec toi cela a un prix mais a aussi ce qu'on appel le retour sur investissement car il y'aura plus d'usagers pour un TGV que pour une compagnie maritime.

Tu parle de gouffre financier, lorque tu analysera les dépenses de l'Etat marocain tu vera que ce gouffre financier est causé par d'autres dépenses et non par l'amélioration des infrastructures.

Je ne suis pas heureux de voir cette situation mais ouvrez les yeux quand même!

Les concurrents sont espagnols (Acciona, Balearia, Naviera Armas...) italiens ( GNV et Grimaldi ).
Laquelle de ces compagnies est détenue par l'Etat respectif de ces derniers ?

Elle sont toutes privées!

Je regarde régulièrement leurs offres et je peux vous dire qu'elles s'adaptent à la veille concurrentielle, ce que n'a pas fait par exemple Comarit.
Qui continuait a vendre ses billets en pension complète alors que la restauration peux générer jusqu’à 25 % du chiffre d'affaire voir plus!

!!!!!!!!!!!!!!!
Auteur : coleredu59
Date : le 10 novembre 2013 à 08h57
citoyen marocain
comment expliquer la disparution des compagnie mzrocaine et la domination des étrangers ?????
il aurait mieux valut investire dans l achat de bateaux et laisser le TGV aux oubliettes. le maroc n a pas les moyens de s endetter pour un joujou dont nous ne maitrisons pas la technologie et le savoir faire des français. nous dépendrons à vie de leurs savoiret sans compter l argent pour financer l entretien de la ligne et des rames !! technologie trop cher pour un pays qui compte plus de pauvres que de riches !!!"
?????!????!!!!?????????
Auteur : coleredu59
Date : le 10 novembre 2013 à 08h46

Il aurait mieux valut investire dans l achat de bateaux en WWW que d avoir finzncer une ligne TGV qui nous à conduit dans un gouffre financier .
Au cas,ou, une entreprise marocaine verrait le jour, je
souhaiterais que des compétences, RME, soient à la tête de cette compagnie !!!!!!!
je doutes que certaines personnes acceptent de voir la réussite et le changemrnt !!!!!!!!!
Exploitation de lignes maritimes Maroc-Europe
Auteur : Un Citoyen Marocain
Date : le 09 novembre 2013 à 14h15
Je partage ton point de vue.

Je préfère que les propriétaires soient les usagers de ces lignes.

Pour créer une compagnie maritime il faut avoir des fonds important, ainsi que pour s'acquérir de nouveaux navires et recruter 60 à 100 personnes par ferry sachant que ces derniers consomment énormément de fuel (environ 120 tonnes de fuel lourd par jour et pas bateaux) et c'est une activité qui peux générer des pertes en basse saison.

Vue la situation économique actuel du Maroc il y'a d'autres priorités car sinon l'état l'aurais proposer ton idée.

Tu es MRE et moi aussi,

mais mais penses-tu qu'il est si simple de réunir les Marocains du monde pour la cotisation d'une nouvelle compagnie maritime sachant que pour la plupart, se tournent vers le transport aérien si ce n'est déjà fait ?

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