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Toute l'actualité sur le Sahara marocain
b
7 juin 2006 14:45
salam aalikoum.

moi en tant que fils de sahraoui marocain de pere en fils et de grand pere en grand pere, je confirme que les milice du polisario et les service secret algerien, sont venu plusieur soir en plein territoire marocain, en pleine nuit, faire des rafle chez les gens et embarqué tous ce qui bouge.

une membre de ma famille me racontait qu'une fois les milice du polisario et les service secret algerien sont venu chez eux en pleine nuit et on embarqué tous ce qui bouge la personne qui nous a raconter ce fait, elle s'etait cacher ds la cuisine sous des branche de bois qui sert en generale pour le four(lcanoune). ils venait ds des jeeps et autre 4*4 les chargeai de marocain et partait directement a tindouf.

alors dire qu'a tindouf ya pa de séquestré, la exusé moi algerizario faut pas me prendre pour un naîve.

Relacher nos frere et soeur le plus rapidement possible tant qu'il es encore temps.
b
7 juin 2006 14:47
Dans l’intérêt de l’Algérie


"Un discours sahraoui intégré au processus démocratique marocain sert l'Algérie -qui soutient le Polisario- plus qu'un discours séparatiste", écrit le journal jordanien "Al Arab Al Yaom". La publication souligne que "les populations du Sahara ne constituent pas une nation et n'ont pas une nationalité différente de celle des habitants du Maroc et il leur est préférable de faire partie de l'opposition marocaine ( ) et non pas se constituer en une entité revendiquant le droit à l'autodétermination par rapport à la mère-patrie, le Maroc". L'auteur de l'article, le journaliste Mouaffak Mohadine, a indiqué qu'il s'attendait à une opposition sahraouie aux politiques marocaines et non au Maroc en tant qu'entité et identité", a-t-il affirmé.

Le recours encore une fois, "il y a quelques jours par Mohamed Abdelaziz dans un entretien à Al Jazeera au vieux discours (colonialisme marocain) a suscité la réprobation chez l'ensemble des Arabes y compris les gauchistes, les socialistes et les démocrates en général", a indiqué le journaliste, rappelant que "le Sahara marocain faisait partie du grand Maghreb et que le colonialisme espagnol était le premier à avoir appelé à l'indépendance du Sahara et à y édifier une entité politique qui lui soit rattachée avant que l'Algérie ne réédite cette revendication".

Le 7-6-2006

[www.aujourdhui.ma]
b
7 juin 2006 14:48
Des manifestants sahraouis arrêtés à Tindouf présentent des traces de torture

06.06.2006 | 20h22


Cinq manifestants sahraouis, arrêtés lors du soulèvement populaire contre la direction du "polisario" et qui ont été relâchés par les milices des séparatistes, présentent des traces de torture et ont besoin de soins médicaux urgents, a appris la MAP auprès de l'Association de défense des séquestrés de Tindouf (ADESETI).

Des dizaines de Sahraouis, qui ont participé au soulèvement de la semaine dernière, entre 30 et 40 selon les sources, sont toujours entre les mains des milices du "polisario" et plusieurs d'entre eux sont détenus dans un lieu secret.

La même ONG a découvert vendredi dernier un "camp de concentration démontable", dont les traces sont difficilement repérables par d'éventuels enquêteurs, à une dizaine de kilomètres de la base militaire "Chadad", près de Tindouf, où sont interrogées les personnes ayant participé au soulèvement populaire de la semaine dernière.

Les tortionnaires du "polisario", encadrés par les éléments de la sécurité militaire algérienne, ont monté quelques tentes de campagne servant de camp de concentration mobile, facilement déplaçable dans l'immense désert algérien.


[www.lematin.ma]
b
7 juin 2006 14:55
salam aalikoum.

moi en tant que fils de sahraoui marocain de pere en fils et de grand pere en grand pere, je confirme que les milice du polisario et les service secret algerien, sont venu plusieur soir en plein territoire marocain, en pleine nuit, faire des rafle chez les gens et embarqué tous ce qui bouge.

une membre de ma famille me racontait qu'une fois les milice du polisario et les service secret algerien sont venu chez eux en pleine nuit et on embarqué tous ce qui bouge la personne qui nous a raconter ce fait, elle s'etait cacher ds la cuisine sous des branche de bois qui sert en generale pour le four(lcanoune). ils venait ds des jeeps et autre 4*4 les chargeai de marocain et partait directement a tindouf.
alors dire qu'a tindouf ya pa de séquestré, la exusé moi algerizario faut pas me prendre pour un naîve.

Relacher nos frere et soeur le plus rapidement possible tant qu'il es encore temps.
c
cho
7 juin 2006 20:17
Oued Eddahab-Lagouira: Plus de 95 MDH investis dans des projets d'eau potable durant la période 1982-2005

Dakhla, 07/06/06 - L' Office national de l'eau potable (ONEP) a investi 95,10 millions de dirhams (MDH) dans des projets d'eau potable dans la région de Oued Eddahab-Lagouira durant la période 1982-2005.

Selon des données publiées par les services régionaux de l'Office, les programmes exécutés à Dakhla durant la même période ont concerné le renouvellement des équipements hydroélectriques de la station de traitement en vue d'en augmenter le débit, la réhabilitation et l'extension du réseau de distribution, la construction d'un château d'eau d'une capacité de 500 m3, la mise en place de huit bornes-fontaines dans le camp Al Wahda, le raccordement de la zone industrielle au réseau de distribution et la réalisation de cinq forages.

Il a été procédé également à la construction d'une station de désulfurisation d'un débit de 110 litres/seconde, à l'équipement de deux forages (50 l/s chacun), à la pose des canalisations de raccordement à la station de traitement et à la réalisation de deux réservoirs d'une capacité de 6.000 m3 et d'une station de pompage.

Quant aux projets programmés à court et moyen termes, la même source indique que ceux-ci concernent l'équipement de trois forages pour renforcer l'alimentation de la ville de Dakhla et assurer l'approvisionnement en eau potable des centres d'El Argoub et de Bir Guendouz, ainsi que des villages des pêcheurs de Ntirifit, de Labouirda et de Lasarga pour un montant global de 80 MDH.

La production d'eau potable à Dakhla est passée de 1.954.933 m3 en 2001 à quelque 3,77 millions de m3 en 2005 pour une consommation estimée à 1,86 million de m3.



map.
b
8 juin 2006 13:10
M. Peter Van Walsum persona non grata à Alger et à Tindouf

New York (Nations Unies)- 08/06/06- L'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Peter Van Walsum, n'aurait pas obtenu l'aval des autorités algériennes et du "Polisario" pour une visite à Alger et à Tindouf, a-t-on appris de source digne de foi, mercredi à New York.

M. Van Walsum, qui s'apprêtait à entreprendre une seconde tournée dans la région, aurait été, en conséquence, dans l'obligation d'annuler cette visite, a précisé la même source.

L'Envoyé personnel du Secrétaire général serait ainsi devenu persona non grata à Alger et à Tindouf après qu'il ait préconisé, à l'issue de sa première tournée dans la région, le recours à des négociations pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable au conflit du Sahara.

Dans son dernier rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara, le Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, rappelle-t-on, avait fait sienne les propositions de son Envoyé personnel.

A rappeler que Peter Van Walsum avait effectué une première tournée dans la région en octobre dernier et tenu, par ailleurs, des consultations avec les représentants des gouvernements espagnol, français, britannique et américain à Madrid, Paris, Londres et Washington.


map.
b
8 juin 2006 13:20
Les interlocuteurs andalous du Corcas soutiennent le projet d'autonomie au Sahara (Ould Errachid)
-(DNES à Malaga Rachid Mamouni)-.
Malaga, 08/06/06- Les interlocuteurs andalous d'une délégation du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (Corcas) ont ''tous apporté leur appui à l'approche démocratique marocaine d'octroi d'une véritable autonomie'' aux provinces du Sud avec la participation de l'ensemble des fils de la région, a affirmé le président du Corcas, M. Khalihenna Ould Errachid.

Au terme d'une visite de trois jours en Andalousie à la tête d'une délégation du Conseil, M. Ould Errachid a ajouté que les responsables politiques et les représentants de la société civile rencontrés à Séville et à Malaga ''comprennent et soutiennent le projet marocain d'autonomie et ont promis d'oeuvrer pour l'ouverture d'un dialogue avec nos frères du front polisario, afin de mettre un terme définitif à ce problème''.

Ce projet participe de la volonté du Maroc de résoudre pacifiquement ce litige et d'établir ''une véritable autonomie au Sahara, conformément aux revendications historiques des fils de la région'', a poursuivi M. Ould Errachid.

''Nous avons abordé en toute franchise avec nos interlocuteurs andalous les causes qui ont conduit à l'émergence de ce problème et à l'impasse à laquelle avait abouti l'ONU qui a conclu à l'impossibilité de réaliser un référendum et à la nécessité d'aller de l'avant dans la recherche d'une solution consensuelle'', a fait savoir le président du Corcas.

L'initiative de SM le Roi Mohammed VI de proposer un régime d'autonomie pour le Sahara pourrait constituer, selon M. Ould Errachid, un modèle à suivre par le monde arabo-africain dans la résolution des conflits qui minent cette région, comme en Somalie et au Darfour où sévit le tribalisme à l'image du Sahara.

M. Ould Errachid a souligné devant ses interlocuteurs l'urgence de résoudre ce conflit qui pourrait transformer la région en foyer de tension affectant toute la zone méditerranéenne, et spécialement l'Espagne.

Les graves conflits armés et la pauvreté en Afrique pourraient pousser des millions de personnes à prendre le chemin de l'Europe, via la zone d'implantation du "polisario" dans le sud de l'Algérie et aux confins de trois pays, où ''le contrôle de l'Etat, l'ordre et la loi font cruellement défaut''.

Cet état de fait conjugué aux trafics de tout genre que connaît cette zone et ou le "polisario" a stocké des armes, pourrait faire de la région une poudrière dont les conséquences se feraient sentir dans tous les pays de la région, y compris ceux du sud de l'Europe, a averti le président du Corcas..

La ''visite réussie'' de la délégation du Corcas en Andalousie avait également pour objectifs de s'informer du fonctionnement du régime d'autonomie dans cette région du Sud de l'Espagne et tellement proche du Maroc sur les plans économique, humain et historique.

La délégation a aussi pris connaissance de l'évolution du modèle d'autonomie espagnole, qui a permis au pays de résoudre démocratiquement ses conflit en rapport avec la gestion des affaires locales par ses différentes composantes, tout en restant solidairement attaché au même giron fédérateur.

Le séjour andalou de la délégation du Corcas s'inscrit dans le cadre d'une tournée en Espagne entamée début mai par une visite à Madrid et la semaine dernière aux Iles Canaries.

M. Ould Errachid a indiqué que le Corcas prévoit de poursuivre dans un avenir proche sa tournée dans d'autres régions autonomes d'Espagne pour s'inspirer davantage du fonctionnement et de l'expérience en matière de gestion locale dans ces régions et demander leur appui au projet d'autonomie proposé par le Maroc.

Ces visites, a ajouté le président du Corcas, visent aussi à avoir l'appui et l'engagement des responsables régionaux en Espagne à ''exercer davantage de pression sur le polisario afin d'accepter notre invite au dialogue et à la négociation, qui est la seule et unique voie possible pour résoudre pacifiquement ce conflit et répondre aux aspirations des habitants de la région de vivre dans la dignité, le progrès et la prospérité''.

La visite de la délégation du Corcas en Andalousie, entamée lundi dernier à Séville, a été marquée par des rencontres avec le président du gouvernement andalou, M. Manuel Chaves, les partis politiques andalous, les groupes parlementaires à l'assemblée législative régionale, des professeurs et des juristes de l'université Pablo Olavide de Séville et la presse.

A Malaga, la délégation a poursuivi ses contacts politiques par un entretien avec le président de l'assemblé provinciale, Salvador Pendon Munoz et le maire de Malaga, Francisco de la Torre Prados.

Le séjour andalou de la délégation du Corcas a été conclu, mercredi après midi dans la localité de Manilva (Sud de Malaga), par une rencontre d'information avec plusieurs élus locaux, des opérateurs économiques et des représentants de la société civile dans la région.



map.
z
8 juin 2006 20:38
Les medias internationaux se reveillent, P-L, ce serait peut etre le moment de te reveiller aussi smiling smiley


Toujours sans nouvelles de Tindouf

Après avoir accueilli «l’Intifada» des séquestrés de Tindouf avec un silence bouleversant, la presse internationale s’est, enfin, «réveillée» pour évoquer les graves crimes humanitaires perpétrés par les matons du Polisario.

«Camps de Tindouf, théâtre de manifestations violentes contre la torture et la répression », peut-on lire sur le portail du magazine « Le Nouvel Obs » (France). « Les manifestations qui ont éclaté, il y a une semaine dans les camps de Tindouf, et le mécontentement croissant chez les séquestrés, visent à protester contre la direction du Polisario et son caractère non-démocratique », écrit le journal « NRC » (Pays-Bas ). « Les populations qui se sont soulevées la semaine dernière voulaient, à n’en point douter, crier aux autorités qui les gouvernent leur ras-le-bol (…) contre l’impasse politique dans laquelle la prétendue RASD les a installées depuis trente ans », souligne le journal « L’Inter » (Côte-d’Ivoire). « Aujourd’hui une quarantaine de pays ont retiré ou gelé leur reconnaissance de la fantomatique RASD », relève le journal « Le Malien » (Bamako, Mali). « Répressions démesurées » et «Refus de subir pour toujours », titrent « Sidwaya » et « L’Observateur Paalga » (Ouagadougou, Burkina Faso)… Ce sont là des réactions, tout aussi critiques les unes que les autres à l’égard du Polisario, et par ricochet à l’égard du voisin de l’est, l’Algérie, qui abrite, depuis trente ans, les camps mais aussi les structures armées d’une entité née de la Guerre froide et qui, par conséquent, a cessé d’exister avec l’effondrement du Bloc soviétique.
C’est cette vérité, relayée par les médias sus-indiqués, que l’opinion publique sahraouie a découverte, après avoir été longtemps conditionnée par une propagande sahraouie éculée. NouvelObs.com a rappelé que, lors de « l’Intifada » qui s’est déclenchée il y a une semaine dans les camps de Lahmada, « un groupe de jeunes avait brandi le drapeau marocain (…) et scandé des slogans dénonçant la politique de répression poursuivie par le Polisario ».
Du côté de Bamako, la presse précise que le dernier soulèvement des séquestrés a le mérite d’avoir dévoilé les véritables visées du Polisario. « Désormais, la communauté internationale est parfaitement au fait des véritables enjeux de ce conflit artificiel créé et entretenu par l’Algérie », fait constater le journal « Le Malien ». Ces développements médiatiques interviennent au lendemain d’une intense campagne menée par des ONG de défense des droits de l’Homme, rehaussée d’une réaction énergique de la part de Rabat qui, tout en condamnant la nouvelle vague de répression contre des séquestrés marocains sans défense, a interpellé l’ONU, l’UE et le HCR sur les graves atteintes aux droits de l’Homme perpétrées par la direction du Polisario.
Ce dernier, qui constitue avec le régime cubain de Castro le dernier vestige de l’ère stalinienne, n’a pas trouvé mieux à dire que des « menaces » de « sévir » contre le contingent français de la Minurso. Position qui a valu à la bande de mercenaires un rappel à l’ordre ferme de la part et du Quai d’Orsay (France) et du Foreign Office (Grande-Bretagne). En butte à une fronde populaire accrue, isolée de jour en jour sur le plan international, la direction du Polisario est aujourd’hui seule face à son néant. Pitoyable.

Le 8-6-2006
z
10 juin 2006 04:52
Le ""niet"" d'Alger à Van Walsum ou les raisons d'une récidive
RABAT (MAP) - Alors que se poursuit la macabre campagne de répression lancée par les milices du ""polisario"" contre les séquestrés des camps de Tindouf, au sud de l'Algérie, les autorités de ce pays ont choisi de s'embarquer dans les méandres de la politique politicienne en refusant de donner leur aval à une visite de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, M. Peter Van Walsum, précisément à Tindouf, théâtre de tant de drames, et à Alger.
Ce refus, annoncé de source digne de foi à New York, ferait entrer la question du Sahara dans une nouvelle phase car porteur d'un déni de la légalité internationale et comportant, en lui, un désaveu de l'Organisation mondiale dont M. Van Walsum incarne justement cette légalité.



Il est évident que l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara dérange comme dérangeait, avant lui, l'un de ses prédécesseurs, M. Alvaro De Soto, qui a du subir le même verdict, les dirigeants d'Alger n'ayant pas apprécié qu'il ne soit pas aligné sur leurs thèses et celles de leurs protégés à Tindouf. Une récidive qui suscite des interrogations sur les véritables intentions d'Alger et sur le degré de crédibilité qu'il accorde à l'ONU et à ses responsables dûment désignés.

En récusant M. Van Walsum, les autorités algériennes récusent en fait ses positions en faveur du recours à des négociations pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable au conflit du Sahara.

Ces positions, exprimées à l'issue de sa première tournée en octobre dernier dans la région, sont suffisantes pour que les autorités algériennes le fichent persona non grata, elles qui ne rêvent que d'un référendum d'autodétermination -irréalisable et complètement dépassé - et de l'émergence d'une république sur mesure, dévouée à leur seul service même si c'est au mépris de l'histoire, des intérêts des peuples algérien et marocain et de l'ensemble des peuples maghrébins.

En le récusant, les autorités algériennes lui dénient aussi la possibilité de s'enquérir de la répression en cours dans les camps de Tindouf et d'être en mesure de s'informer sur les exactions qui y sont commises par les milices polisariennes.

L'interdiction, qui a abouti à l'annulation pure et simple de ce que devait être la seconde tournée dans la région de M. Van Walsum, ne saurait cependant constituer l'arbre qui cacherait la forêt.

La réalité est que les séquestrés des camps de Tindouf se sont rendus à l'évidence, aujourd'hui plus que jamais, qu'il n'y a d'avenir pour eux que dans leur pays, le Maroc. Ils le crient désormais à la face de leurs tortionnaires qui, sous l'oeil protecteur de leurs maîtres à penser à Alger, usent de tous les moyens de répression pour en étouffer la voix.

Publié le: 09/06/2006 à 11:08:13 GMT
d
10 juin 2006 05:05
Zaki un logo para todos .contribucion muy modesta de mi parte
www.dabamaroc.com
te admiro te respeto
saludos Zaki
l
10 juin 2006 08:48
c'est logique qu'ils refusent l'arrivée de l'envoyé special de Koffi anan non pas parcequ'il préconise des négociations directes et un dialogue non ce n'est pas pour cette raison.
C'est parceque cette visite tombe mal.............les esprits sont encore chauffés à Tindouf et puis les responsables algériens ne savent ou donner de la téte.Pour eux il n'y a qu'une solution c'est l'indépendance du Sahara et rien d'autres......alors que les Saharaouis à Tindouf et pour la majorité seraient tenté d'accepter une solution qui accepterait leur retour et une petite victoire d'autonomie ce qui n'est pas de l'avis de l'Algérie qui s'est investie trop dans la RASD; Ce royaume arrive toujours à foutre en l'air tous ses projets ..y' en mare de l'ONU et de ses envoyés.....
Le corcas continue son bonhomme de chemin....Bientot le monde en entier comprendra qui sont les vrais responsables de cette tragédie humaine.
b
10 juin 2006 16:48
Des dissidents sahraouis distribuent des tracts dénonçant Mohamed Abdelaziz

Rabat, 09/06/06 - Des dissidents sahraouis, en particulier des membres du mouvement la "Ligne du martyr" ont distribué, dans la nuit de jeudi à vendredi, des tracts hostiles à Mohamed Abdelaziz, chef des séparatistes alors que ce dernier tenait une rencontre à l'occasion de la "commémoration" de la mort du séparatiste Louali Mostapha, indique un communiqué de l'Association de défense des séquestrés de Tindouf (ADESETI).

Selon l'ADESETI, qui cite des témoins oculaires, ces tracts comportaient des slogans qui traduisent le ras-le-bol des séquestrés des camps de Tindouf, dénoncent l'instabilité qui y règne et appellent au retour (à la mère patrie) des populations de ces camps sur la base de la réconciliation.

"Oui au retour à la patrie avec dignité, non au séjour indéfini à Lahmada", "Oui à la justice et à la démocratie, non au pouvoir autocratique", "L'alternance au pouvoir, meilleur méthode civilisationnelle de gestion", "poursuivons en justice ceux qui détournent les biens publics ", " non au tribalisme comme moyen de recrutement et de promotion ", " Halte au marchandage des souffrances " des séquestrés à Lahmada , tels sont les slogans qui figuraient sur ces tracts.

On pouvait également y lire : "Trente ans de pouvoir suffisent ", "trente ans de pouvoir absolu, mal absolu ", " Le changement et la réforme à l'intérieur du front, une revendication irréversible ", " renforçons l'Intifada par la réforme et la justice ", " La ligne du martyr, une ligne de sécurité, la ligne du président, une ligne de privation ", " ouverture d'un dialogue national pour tous les sahraouis sans exclusive ou marginalisation" et "ouverture du dialogue pour déterminer l'avenir ".

Les camps de Tindouf sont le théâtre, depuis le 30 mai, d'un large soulèvement des populations qui protestent contre la répression sauvage d'une manifestation déclenchée après l'arrestation et la torture d'un opposant à la direction du " polisario ".


map.
b
10 juin 2006 17:14
Les instances de l’ONU interpellées sur le drame des séquestrés à Tindouf
L’Association des Sahraouis Marocains en Grèce (ASMG) a appelé le secrétaire général de l’ONU, le Haut Commissaire aux Réfugiés (HCR) et le Haut Commissaire aux Droits de l’Homme (HCDH) à "intervenir d’urgence" pour mettre fin à la tragédie vécue par les séquestrés des camps de Tindouf.
Dans des lettres adressées aux trois instances de l’ONU, l’Association exprime sa réprobation et sa ferme protestation contre " les exactions, les tueries, les arrestations et les tortures commises à l’encontre de nos frères sahraouis séquestrés dans les camps de la honte de Tindouf (sud-ouest de l’Algérie) par les milices dudit "Polisario" avec la complicité des autorités algériennes".

Elle appelle ces instances onusiennes à intervenir d’urgence "afin de mettre fin aux crimes ignobles" du "polisario".


Edité le: samedi 10 juin 2006.


l'opinion.ma
b
10 juin 2006 21:25
L'Algérie interdit à Van Walsum de se rendre à Tindouf

10.06.2006 |

L'Algérie continue de dresser les obstacles à sa disposition contre le processus pacifique dans lequel le Maroc s'est engagé pour parachever son intégrité territoriale. Non seulement, elle a incité le «polisario» à déplacer les réfugiés de Tindouf, dans l'ouest algérien, ainsi que son infrastructure politique à Tifariti dans le but d'ajouter des pressions politiques et diplomatiques sur Rabat, mais elle vient de déclarer «persona non grata» à Alger et à Tindouf l'envoyé personnel du secrétaire général de l'Onu pour le Sahara, Peter Van Walsum.


Ce dernier qui s'apprêtait à entreprendre une seconde tournée dans la région, aurait été, en conséquence, dans l'obligation d'annuler cette visite.

Le niet algérien intervient quelques jours après l'annulation de la visite à Alger du Haut commissariat aux droits de l'Homme (HCDH) prévue les 24 et 25 mai dernier et les récentes menaces proférées par le «polisario» à l'encontre du contingent français au sein de la Minurso, suscitant une réaction ferme de l'Onu. Cette attitude algérienne constitue donc une «dérobade flagrante» à l'appel de Kofi Annan dans son rapport au Conseil de sécurité du 13 octobre 2005, appelant les différentes parties prenantes dont l'Algérie à offrir leur entière coopération.

Aujourd'hui, les Etats-Unis sont appelés à se joindre aux efforts du Maroc pour convaincre les autres parties au conflit sur le Sahara à s'asseoir à la table des négociations afin de trouver un règlement à cette question.

Serge Berdugo, ambassadeur itinérant de S.M. le Roi, qui intervenait lors d'une journée d'étude sur les relations maroco-américaines tenue au siège du Congrès à Washington, a d'ailleurs indiqué que "les USA sont appelés à appuyer le Maroc pour régler cette question, se disant convaincu que le Royaume peut, à cette fin, compter sur l'aide des congressmen américains".

L'intervention américaine dans la région est plus que souhaitée. Une situation dangereuse prévaut dans les camps de Tindouf où les milices du "polisario", avec l'aide des services de sécurité algériens, continuent de réprimer, brutalement, le soulèvement populaire pacifique des séquestrés des camps de Tindouf, enclenché le 29 mai dernier. Pour dénoncer ces actes barbares, les membres de la communauté marocaine établie dans l'île canarienne de Lanzarote organisent, aujourd'hui à Las Palmas, un sit-in en signe de protestation. Selon El Oili Astifate, président de l'Association locale "Al Wahda Al Maghribya", qui regroupe des ressortissants marocains et des Canariens, les participants à cette manifestation devaient dénoncer les violations dont sont victimes les séquestrés des camps de Tindouf de la part des séparatistes du "polisario", et soutenir le droit de ces séquestrés à manifester et à exprimer librement leur opinion.

Par ailleurs, l'agence de presse MAP rapporte que des dissidents sahraouis, en particulier des membres du mouvement la "Ligne du martyr", ont distribué des tracts hostiles à Mohamed Abdelaziz, chef des séparatistes alors que ce dernier tenait une rencontre à l'occasion de la "commémoration" de la mort du séparatiste Louali Mostapha, indique un communiqué de l'Association de défense des séquestrés de Tindouf (ADESETI).

Selon l'ADESETI, qui cite des témoins oculaires, ces tracts comportaient des slogans qui traduisent le ras-le-bol des séquestrés des camps de Tindouf, dénoncent l'instabilité qui y règne et appellent au retour (à la mère patrie) des populations de ces camps sur la base de la réconciliation.

"Oui au retour à la patrie avec dignité, non au séjour indéfini à Lahmada", "Oui à la justice et à la démocratie, non au pouvoir autocratique", "L'alternance au pouvoir, meilleure méthode civilisationnelle de gestion", "Poursuivons en justice ceux qui détournent les biens publics ", "Non au tribalisme comme moyen de recrutement et de promotion", "Halte au marchandage des souffrances des séquestrés à Lahmada", tels sont les slogans qui figuraient sur ces tracts.

On pouvait également y lire : "Trente ans de pouvoir suffisent", "Trente ans de pouvoir absolu, mal absolu", "Le changement et la réforme à l'intérieur du front, une revendication irréversible", "Renforçons l'Intifada par la réforme et la justice", "La ligne du martyr, une ligne de sécurité, la ligne du président, une ligne de privation", "Ouverture d'un dialogue national pour tous les sahraouis sans exclusive ou marginalisation" et "Ouverture du dialogue pour déterminer l'avenir ".
Rappelons que les camps de Tindouf ont été le théâtre de violentes manifestations par lesquelles ces séquestrés expriment leur refus catégorique des pratiques inhumaines et barbares dont ils sont l'objet de la part des responsables du "polisario", et des nombreuses arrestations qui ont ciblé des membres de la tribu "Rguibat Laâyaycha" dans le "camp du 27 février".
Suite à ces manifestations, les autorités algériennes ont coupé toutes les liaisons téléphoniques et les moyens de communication avec les camps de Tindouf.




El Mahjoub Rouane | LE MATIN
c
cho
11 juin 2006 17:47
La faiblesse du "polisario", une menace pour la stabilité dans toute l'Afrique, affirme M. Ould Errachid

Las Palmas, 11/06/06 -La faiblesse du "polisario" constitue une menace pour la sécurité et la stabilité dans tout le continent africain, a affirmé le Président du Conseil Royal Consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS), M. Khalihenna Ould Er-Rachid.

"La zone constitue un bouillon de culture pour les groupes hostiles à la paix et à la démocratie et qui attentent à la sécurité. Le +polisario+ dispose d'un armement qui échappe à tout contrôle et qui inquiète la communauté internationale.

Cette situation peut constituer une menace pour toute l'Afrique et c'est la raison pour laquelle nous devons parvenir à un accord qui met fin à ce conflit", a dit M. Ould Errachid dans un entretien publié dimanche par le quotidien "Canarias 7".

Le président du Corcas, qui a effectué, récemment, une visite de trois jours aux îles Canaries, a souligné que l'Archipel canarien "sera le premier bénéficiaire de la stabilité" dans la zone, non seulement parce que l'Autonomie au Sahara garantira la paix, mais parce que les îles Canaries seront un associé commercial prioritaire.

Selon lui, la fin du conflit du Sahara, grâce à l'instauration d'une autonomie sous souveraineté marocaine, aidera également à juguler le problème de l'immigration illégale et ouvrira des opportunités de commerce en matière de pêche, de pétrole et dans le domaine du tourisme.

Après avoir souligné qu'il n'y a pas d'autre solution et que les Nations Unies l'ont dit clairement dans le dernier rapport du Secrétaire général, M.

Ould Errachid a indiqué que l'Autonomie, telle qu'elle est proposée par le Maroc, "ne trompe personne" "Je ne crois pas que ce soit une proposition négative", a dit Ould Errachid, au journaliste José Mujica.

Prié de dire si le chef du "polisario" va accepter cette offre, M. Ould Errachid a affirmé que le père de Mohamed Abdelaziz, qui est membre du Corcas, "lui dit chaque jour que son fils acceptera" la solution d'autonomie sous souveraineté marocaine.

Le président du Corcas a ajouté que "l'ONU connaît la situation actuelle au Sahara et sait qu'il n'y a plus de solution, et l'Union européenne (UE) a reconnu, elle aussi, la souveraineté du Maroc en signant le nouvel accord de pêche".

L'unique solution pour le conflit du Sahara est l'autonomie, a tenu à répéter M. Ould Errachid.


map.
c
cho
11 juin 2006 17:53
Le "niet" d'Alger à Van Walsum ou les raisons d'une récidive
-(Par Abdelaziz Ouedrhiri)-.

Rabat, 09/06/06 - Alors que se poursuit la macabre campagne de répression lancée par les milices du "polisario" contre les séquestrés des camps de Tindouf, au sud de l'Algérie, les autorités de ce pays ont choisi de s'embarquer dans les méandres de la politique politicienne en refusant de donner leur aval à une visite de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, M. Peter Van Walsum, précisément à Tindouf, théâtre de tant de drames, et à Alger.

Ce refus, annoncé de source digne de foi à New York, ferait entrer la question du Sahara dans une nouvelle phase car porteur d'un déni de la légalité internationale et comportant, en lui, un désaveu de l'Organisation mondiale dont M. Van Walsum incarne justement cette légalité.

Il est évident que l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara dérange comme dérangeait, avant lui, l'un de ses prédécesseurs, M.
Alvaro De Soto, qui a du subir le même verdict, les dirigeants d'Alger n'ayant pas apprécié qu'il ne soit pas aligné sur leurs thèses et celles de leurs protégés à Tindouf. Une récidive qui suscite des interrogations sur les véritables intentions d'Alger et sur le degré de crédibilité qu'il accorde à l'ONU et à ses responsables dûment désignés.

En récusant M. Van Walsum, les autorités algériennes récusent en fait ses positions en faveur du recours à des négociations pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable au conflit du Sahara.

Ces positions, exprimées à l'issue de sa première tournée en octobre dernier dans la région, sont suffisantes pour que les autorités algériennes le fichent persona non grata, elles qui ne rêvent que d'un référendum d'autodétermination -irréalisable et complètement dépassé - et de l'émergence d'une république sur mesure, dévouée à leur seul service même si c'est au mépris de l'histoire, des intérêts des peuples algérien et marocain et de l'ensemble des peuples maghrébins. En le récusant, les autorités algériennes lui dénient aussi la possibilité de s'enquérir de la répression en cours dans les camps de Tindouf et d'être en mesure de s'informer sur les exactions qui y sont commises par les milices polisariennes.

L'interdiction, qui a abouti à l'annulation pure et simple de ce que devait être la seconde tournée dans la région de M. Van Walsum, ne saurait cependant constituer l'arbre qui cacherait la forêt.

La réalité est que les séquestrés des camps de Tindouf se sont rendus à l'évidence, aujourd'hui plus que jamais, qu'il n'y a d'avenir pour eux que dans leur pays, le Maroc. Ils le crient désormais à la face de leurs tortionnaires qui, sous l'oeil protecteur de leurs maîtres à penser à Alger, usent de tous les moyens de répression pour en étouffer la voix.

En dépit du black-out imposé aux camps de Tindouf, les nouvelles du soulèvement des séquestrés et des exactions commises par la horde du "polisario" sont cependant suivies avec grande préoccupation par tous ceux épris d'équité et de justice, non seulement au Maroc mais également dans le Monde. Que d'appels, notamment d'organisations de défense des droits de l'homme, ont été déjà lancés. Que de réactions ont été déjà enregistrées. La presse internationale se rend également de plus en plus compte de l'horreur que sont en train de vivre les camps de Tindouf. Elle en fait désormais un sujet prioritaire. Des voix se sont aussi élevées pour réclamer le déplacement d'une commission d'enquête internationale dans les camps Face à cette situation, les dérapages se multiplient de la part des séparatistes. Les menaces proférées à l'encontre du contingent français au sein de la MINURSO constituent l'un des derniers en date et dénotent l'affolement frisant le délire dans lequel baignent le "polisario" et ses protecteurs.

La "simple allusion" au recours à la violence de la part du "polisario" à l'encontre du contingent français au sein de la MINURSO "ne peut que compromettre" le règlement de la question du Sahara, a estimé le ministre au Foreign Office chargé de l'Afrique du Nord et du Moyen Orient, M. Kim Howells, en visite cette semaine à Rabat.

Le responsable britannique, dont le pays, faut-il le rappeler, est membre permanent du Conseil de sécurité, a souligné qu'une "approche constructive et, avant tout, politique à cette question est requise" pour résoudre ce différend, insistant sur la nécessité d'"assister les (forces) de maintien de la paix, en évitant les actes de violence et toutes les formes de terrorisme".

Le refus par les autorités algériennes de donner leur aval à une visite de M. Peter Van Walsum à Tindouf et à Alger s'inscrit en fait dans le prolongement d'un feuilleton de dérapages dont il ne constitue malheureusement que le dernier épisode.

Récemment encore, et malgré l'engagement qu'elle avait prise, l'Algérie a annulé, sans explication aucune, l'étape d'Alger de la mission du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme qui enquêtait sur la situation des Droits de l'Homme dans la région. Cette étape devait conclure le périple régional qui a conduit la mission onusienne au Maroc et à Tindouf et ce, conformément aux termes de référence agréés avec le Haut Commissariat.

Nul n'ignore également les obstacles dressés par les autorités algériennes devant les journalistes ne montrant pas patte blanche désireux se rendre à Tindouf. Seuls ceux leur prêtant allegeance n'ont pas de difficultés à le faire.

Ces dérapages et d'autres donnent lieu à une panique et une agitation dans les rangs des adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc. A l'inverse, le Royaume, fort de ses droits légitimes et de l'attachement de ses fils des provinces sahariennes à la mère-patrie, oppose à cet affolement, une lucidité et une assurance à toute épreuve. Il en fait montre à toutes les occasions en exprimant son entière disposition à collaborer à la concrétisation des propositions formulées par M. Peter Van Walsum et qui ont été endossées par le Secrétaire général de l'ONU, M. Kofi Annan, dans un rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara.

Dans un geste de bonne volonté de sa part pour sortir de l'impasse actuelle, le Royaume propose l'octroi d'une large autonomie aux provinces sahariennes dans le cadre de la souveraineté marocaine. A l'Algérie de saisir cette opportunité historique pour le bien de tous les peuples de la région. Cela passe par l'ONU à laquelle le Maroc croit fermement. Aux autres de faire de même.


map.
c
cho
11 juin 2006 21:46
Le Polisario appelle la communauté internationale à exercer des pressions sur le Maroc

Aghoueinit (Territoires libérés) - Le Front Polisario a appelé l'ensemble de la communauté internationale à exercer des pressions sur le Maroc "pour se conformer à la légalité internationale" permettant au peuple sahraoui de recouvrer son droit "inaliénable" à l'autodétermination et à l'indépendance, rapporte dimanche l'agence de presse sahraouie (SPS).
[Aps 11/6/06]

agence de presse algerie.
c
cho
11 juin 2006 21:49
pfff n'importe quoi ce front polisario.

k'il se justifie d'abord sur ce qui c'est passé a tindouf ces dernier jour.

quand a l'autodetermination il peut sla mettre ou jpense.
Quel sahraoui suivrait le front polisario franchement il délire mr abdelaziz.
c
cho
11 juin 2006 21:55
La Russie souligne la nécessité de régler la question du Sahara occidental dans le cadre du droit international

Moscou - Le ministre russe des Affaires étrangères, M. Sergueï Lavrov a souligné vendredi la nécessité d'un règlement de la question du Sahara occidental, dans le cadre du droit international et des Nations-Unies. Au cours d'une conférence de presse, à l'issue d'une rencontre avec le ministre marocain des Affaires étrangères, M. Mohamed Benaïssa, en visite à Moscou, M. Lavrov a rappelé que son pays "soutient pleinement les efforts des Nations-Unies, de son Secrétaire général, Kofi Annan et de son envoyé spécial pour le Sahara occidental, pour le règlement de cette question", tout en appelant les deux parties du conflit à coopérer avec l'ONU.
[Aps 9/6/06]

agence de presse algerie.
z
12 juin 2006 00:20
Mohamed Ahmed Ben Omar Ouled M’Brirek :

« Les gens en ont assez d’attendre jusqu’à l’éternité »

Mohamed Ahmed Ben Omar Ouled M’Brirek, surnommé El Canario, est membre de l’importante tribu des Oulad Tidranine. Une tribu qui englobe huit fractions : Oulad Slimane, Ahle Labrihmat, Dranine, Ahle Lhaje, Swaleh, Laaboubate, Ahle Ahmed Maska et Oulad Lguazi.

Ouled M’berik qui représentait le Polisario lors de l’opération d’identification des sahraouis sous l’égide de l’ONU en 1994 nous livre ses premières impressions, après son retour au Maroc, dans un entretien exclusif au Reporter.

Né en 1938 à Tarfaya, Ouled M’Birek est le frère du représentant du Polisario à Barcelone. Il a participé depuis 1976 aux opérations armées contre le Maroc où il était commandant de bataillon.

Parmi ses révélations, la participation de soldats espagnols aux premières escarmouches contre l’armée marocaine, les Tercios exteriores, étaient une sorte de légion étrangère espagnole basée au sahara. Plusieurs d’entre eux ont intégré le Polisario à ses débuts comme mercenaires.

Ould M’Berik a été marié à une espagnole qui lui a donné cinq enfants, ensuite il a épousé une femme sahraouie qui lui a donné quatre enfants. Ouled M’Berik vivait depuis 1998 aux îles Canaries. Depuis lors, il avait pris ses distances avec le Polisario mais sans l’afficher publiquement, attendant le moment opportun pour rejoindre le Maroc.




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Tout d’abord, quelle est la situation actuelle dans les camps, à Tindouf ?

Moi, personnellement, j’étais un militaire, j’ai passé toute ma carrière au front, loin des camps. Depuis 1975, j’avais fait le choix de rejoindre le Polisario et j’assumais ce choix en combattant avec le Polisario. Un choix dont j’ai découvert, après, qu’il allait dans le mauvais sens.

Actuellement, comment la population des camps vit l’isolement et l’attente ?

Ceux qui se trouvent dans les camps savent bien que leur rêve de séparation n’est qu’un mirage. Bien sûr, il y a ceux qui le pensent vraiment, mais la majorité ne peut pas exprimer son opinion, vu la pression des dirigeants du polisario.

Le projet d’autonomie du Sahara que le Maroc a proposé, a-t-il un écho chez la population des camps, surtout avec l’installation du CORCAS ?

Moi, j’étais aux îles Canaries. Je suivais l’actualité à la télévision. Rentré au pays, je peux m’exprimer librement. Mais la population des camps n’a pas cette possibilité. Je pense que le projet d’autonomie est un bon projet, surtout qu’il fait le choix de la démocratie locale. Pour SM le Roi, la démocratie est la locomotive du Maroc. Maintenant, il y a le rôle des partis politiques. J’ai été fasciné par le choix démocratique que le Maroc a fait, c’est la raison pour laquelle ceux qui se trouvent à Tindouf vont faire le même choix que moi, car la démocratie va garantir tous leurs droits. Au moins, ils auront la possibilité de revendiquer leurs droits librement. C’est ma vision personnelle de la démocratie.

Depuis les îles Canaries où vous viviez, vous aviez des contacts avec Tindouf. Quel est le sentiment général qui y règne ?

Il faut savoir une chose, depuis 1976, rien n’a changé là bas. Il y a les mêmes idées des années soixante-dix, la pensée unique, en plus de la domination du Polisario sur la vie quotidienne dans les camps. Mais depuis l’annonce du plan d’autonomie par le Maroc, des émeutes ont éclaté dans les camps, des tracts ont été distribués en faveur de l’autonomie. Les gens en ont marre d’attendre jusqu’à l’éternité.

Plusieurs ex-membres du Polisario ont déclaré que l’aide humanitaire destinée aux populations des camps de Tindouf et Lahmada est détournée par les dirigeants du Polisario pour être vendue en Mauritanie et en territoire malien... ?

C’est vrai, il y a des opérations de détournement de l’aide humanitaire. Tout le monde est impliqué dans ce trafic. Personnellement, je l’avais signalé à un responsable du Polisario. Il m’a tout de suite ordonné de me taire. Je lui ai demandé si c’était faux ? À ma grande surprise il m’a répondu que c’était exact.

Les organisations humanitaires sont-elles au courant du détournement de l’aide humanitaire ?

Une délégation d’ONG espagnoles s’est déplacée à Nouadhibou, en Mauritanie, pour voir de plus près cette affaire. Un hôpital qui a été entièrement financé par les espagnols a été détourné et, à la place, le Polisario a érigé quelques baraques en guise d’hôpital. Le reste a été viré dans des comptes privés.

Pourquoi le Polisario tient toujours au referendum, sachant que, techniquement, il est inapplicable, sachant que les tribus du Sahara s’étendent en Mauritanie, en Algérie, en territoire malien ?

Je suis cheikh de tribu et je connais bien ce dossier. Je suis de la tribu des Oulad Tidrarine qui englobe huit fractions, les Oulad Slimane, Ahle Labrihmat, Dranine Ahle Lhaje, Swaleh, Laaboubate, Ahle Ahmed Maska, et Oulad Lguazi. Cette tribu est connue dans la liste de l’identification sous le code G-61. Je m’occupais personnellement de leur identification. Je venais de Tindouf par avion et je me déplaçais dans tous les points de recensement établis par les Nations Unies. Le Polisario insiste sur l’identification pour saboter le processus, car pour identifier toutes les tribus, il faut prendre la moitié de la Mauritanie et une partie de l’Algérie.

Concernant les Sahraouis qui se trouvent à Cuba, quel est leur statut exactement ?

Cuba traverse une crise économique profonde depuis une dizaine d’années. C’est un pays épuisé économiquement. Les sahraouis qui se trouvent à Cuba sont même obligés de travailler dans les champs de canne à sucre le dimanche pour subvenir à leurs besoins. Généralement, ce sont des enfants qui sont envoyés pour faire des études supérieures, vu que le Polisario a la même idiologie que le régime cubain.

Il y a des rumeurs selon lesquelles parmi eux, il y a des femmes qui sont exploitées dans la prostitution ?

Non, c’est absolument faux, les Sahraouis qui se trouvent à Cuba sont sous le contrôle d’autres Sahraouis qui dépendent du Polisario. Moi-même j’ai de la famille à Cuba. Tout cela n’est que rumeurs.

Quel est le nombre de Sahraouis qui vivent à Cuba ?

Environ 1 000 personnes, en majorité des étudiants.

Vous avez quitté le Maroc en 1975. En 2006, comment vous trouvez le Maroc ?

En 1973, j’étais allé à Rabat, Casablanca, Fès et Meknès. J’avais visité tout le Maroc à cette époque. Le Maroc a beaucoup changé. Il a évolué. Il y a une certaine liberté d’expression qu’on ne trouve pas chez le Polisario.

Concernant les jeunes Sahraouis qui manifestent de temps à autre en brandissant les drapeaux du Polisario à Laâyoune, comment voyez-vous ce phénomène ?

Tout d’abord c’est une minorité. En général, ce sont des jeunes chômeurs et désœuvrés. Ils ont des revendications sociales et aucune vision politique. Bien sûr, le Polisario essaye d’exploiter cela, car à l’intérieur des camps, c’est la stagnation totale.

Et l’Algérie dans tout cela, quel rôle a-t-elle dans le conflit ?

L’Algérie a des réserves de minerai de fer dans la région de Jbilate, au Sud de Tindouf. Cette région est plus proche de l’Atlantique que Oran ou Alger. L’Algérie pense que le Polisario lui permettrait d’exploiter un passage vers l’Atlantique. C’est la vision de Boumediene. Aujourd’hui, rien n’a changé. Abdelaziz Bouteflika, l’actuel président, était à l’époque ministre des affaires étrangères et faisait la promotion de la thèse du Polisario aux Nations Unies.

Au sein du Polisario quelle était votre fonction ?

J’étais chef d’un bataillon d’environ 150 hommes. Au début du conflit, on avait avec nous des éléments de l’armée espagnole qui s’appelaient Tercios, une sorte de légion étrangère qui regroupait des ex-taulards et autres truands. Ils portaient un béret avec une sorte de chéchia. Il y avait en plus des Portugais, un Vénézuélien et un Français... Des mercenaires...

Comment receviez-vous vos instructions pendant le conflit armé ?

C’est le commandant de région qui transmettait les ordres au commandant de régiment, puis au commandant de bataillon. Même si les dirigeants du Polisario étaient tous mes amis et je les connaissais personnellement, je ne recevais les ordres que par l’intermédiaire de la hiérarchie, une sorte de « diviser pour régner ». Il était interdit de s’adresser directement à un chef du Polisario.

Depuis quand vous est venue l’idée de rentrer au Maroc ?

Depuis l’époque de l’opération d’identification en 1995. J’étais aux îles Canaries. Par avion, j’allais faire l’identification et je revenais ensuite aux îles Canaries... C’est grâce à un ami d’enfance de Boujdour qui m’a convaincu de rentrer au pays. Je m’entretenais avec lui régulièrement par téléphone. La direction du Polisario nous interdisait tout contact avec nos familles et amis restés au pays. En plus, je suivais à la télévision tout ce qui se passait au Maroc.

Mohamed El Hamraoui
Le Reporter
Emission spécial MRE
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