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Toute l'actualité sur le Sahara marocain
b
5 juin 2006 23:24
Ca y est c'est officiel: ils ont la trouille. Ils sont coincés.
Merci Bruce pour nous tenir au courant.
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6 juin 2006 09:52
Enfants sahraouis déportés à Cuba : Un défi majeur à relever par le CORCAS (6/1/2006)
Par Mohammed MRAIZIKA *

Les 141 membres du CORCAS (Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes), réunis le 25 mai à Rabat en Assemblée extraordinaire, ont doté leur Conseil de cinq Commissions dont la «Commission de la défense des droits de l¹homme, des libertés publiques et des populations des camps».
Ainsi, un aspect majeur et sensible de la question du Sahara, à savoir le sort de milliers de familles retenues à Tindouf et des centaines d¹enfants séquestrés à Cuba, se trouve placé au sommet des priorités du CORCAS.
Certes, Mme Yasmina Baddou, secrétaire d¹Etat chargée de la Famille, de l¹enfance et des personnes handicapées, a précisé à différentes occasions que «cette question constitue l¹une des priorités du gouvernement marocain». Mais, force est de constater que cette dimension de la question du Sahara n¹a pas été suffisamment traitée et mis en avant.
Aujourd¹hui, l¹ampleur de ce drame humain et humanitaire commence à peine à être connue grâce surtout aux nombreux témoignages d¹anciens prisonniers des camps de Tindouf, d¹anciens déportés à Cuba, d¹instructeurs cubains installés à l¹étranger, d¹ONG ou de journalistes.
Mais, beaucoup reste à faire pour que ce drame humain trouve une solution rapide et afin que les souffrances de ces milliers d¹enfants envoyés à «l¹île de la Jeunesse» (anciennement île des Pins) à Cuba cessent.
Ce sont les étapes de ce processus de séquestration/déportation, ses méthodes, ses objectifs et ses conséquences sur les enfants déportés et leurs familles retenues à Tindouf que nous comptons mettre en lumière dans les lignes qui suivent.
Séquestration-déportation
Nous avons tous en mémoire les terribles images des prisonniers de la prison d¹abou Ghraib en Irak, des camps de la Serbie en temps de guerre et des orphelinats roumains de l¹époque de Nicolae Ceausescu. Ces images ont mis en lumière des pratiques et des méthodes indignes de notre époque et qui sont autant d¹atteintes aux règles les plus élémentaires des Droits de l¹homme et de l¹enfant, du droit international et du droit international Humanitaire.
Mais, très peu d¹images sont parvenues à l¹Occident des Camps de Tindouf et surtout de ces établissements spéciaux et ces baraquements spécifiques de «l¹île de la Jeunesse» à Cuba où s¹entassent durant de longues années, jusqu¹à 15 ans, de jeunes marocains arrachés à leur terre et à leurs familles. Ce transfert abominable vers Cuba, à partir des Camps de Tindouf, de centaines d¹enfants sŒapparente aux pires méthodes mafieuses : séquestration et rapt d¹enfants en bas âge (8-9 ans) et trafic de toutes sortes. Ces enfants et leurs familles sont retenus contre leur gré dans les camps de Tindouf où «la situation humanitaire et sanitaire est catastrophique» selon de Mme Khayat Keltoum, ex responsable des relations internationales des femmes du «polisario» et «où règne un régime de terreur, contraignant et spartiate» précise Mme Marie-Françoise Mirot, présidente du groupe «Petite fille» à l¹UNESCO
Les enfants sont ensuite acheminés par bateau vers Cuba à «l¹Ile de la Jeunesse». Des témoins cubains et des ONG locales parlent de l¹arrivée de bateaux transportant «un nombre incroyable» d¹enfants âgés entre 9 et 15 ans. Une fois sur «l¹Ile de la Jeunesse», les enfants sont placés dans des baraquements spécifiques «sous contrôle militaire et d¹où il n¹y avait aucune possibilité de fuite» (propos de M. Dariel ALARCON, Cubain exilé en France).
La scolarité de ces jeunes enfants arrachés à leur famille, à leur terre et à leur culture se déroule dans des établissements spéciaux, les internats.
C¹est dans ces lieux dépourvus de tout confort aux allures spartiates que les jeunes marocains vont grandir et côtoyer durant de longues années de jeunes Angolais ou Namibiens qui subissent le même sort.
Quant au nombre des jeunes marocains des camps de Tindouf déportés à Cuba, les chiffres avancés sont impressionnants.
Un journal américain, le Washington Times, indique que 3.000 enfants sahraouis sont toujours retenus à Cuba et entre 350 et 400 y sont déportés chaque année. Le témoignage d¹une jeune marocaine, Mme Fatimatou, qui a vécu 12 ans d¹exil à Cuba dans un internat, confirme ces chiffres: « ils sont d¹abord quelques centaines, puis deviendront au fil des années plusieurs milliers, regroupés garçons et filles, dans des établissements spéciaux». Mme Marie-Françoise Mirot, présidente du groupe ³petite fille» à l¹UNESCO, a rédigé un rapport sur ce sujet qui parle de « conditions catastrophiques et de traitement inhumain ». Mme Francine Henrich, ancienne ambassadrice de la Communauté européenne et représentante permanente de l¹Alliance internationale des femmes (AIS) auprès de l¹UNESCO, confirme ce témoignage.
Les objectifs de cette déportation ?
Les objectifs de ce transfert de milliers d¹enfants vers Cuba sont de différents ordres : idéologiques, politiques, culturels, économiques, sécuritairesŠ
1) Endoctrinement : ces enfants sont soumis dès leur arrivée à Cuba à une formation idéologique et militaire stricte. Les instructeurs sont sahraouis ou cubains. L¹enseignement de base est constitué essentiellement de cours de la langue espagnole et de l¹idéologie marxiste-léniniste. La haine du Maroc et de l¹Amérique semble la principale trame de cet enseignement. L¹instruction militaire comprend le maniement des armes, l¹apprentissage de la guérilla des cours sur la fabrication d¹engins explosifs. Selon plusieurs ONG humanitaires, de nombreux enfants sont morts victimes de l¹explosion de ces engins.
Pire encore, ces enfants font l¹objet d¹une honteuse et systématique exploitation économique au profit d¹entreprises et de mafias cubaines.
2) Exploitation économique : les enfants déportés à Cuba sont intégrés dans le circuit économique cubain en qualité de main-d¹¦uvre. Ils sont présents dans plusieurs secteurs de l¹économie cubaine en particulier les fabriques de cigares et les champs pour la récolte des fruits et légumes et de la canne à sucre.
- Le tourisme sexuel : de nombreuses prostituées de La Havane sont d¹origine sahraouies précisent certains observateurs internationaux. De jeunes filles sont, précisent-ils, «placées dans des hôtels, des boîtes de nuit ou des maisons particulières où elles sont employées comme domestiques». Ces enfants et ces femmes sont livrés à la pédophilie et à la prostitution au profit de touristes espagnols, allemands, canadiens, américains. Des agences de tourisme se sont même spécialisées dans ce commerce honteux. Selon le rapport de Mme Marie-Françoise Mirot, déjà cité, de nombreux garçons et des filles sont morts contaminés par la syphilis et le sida.
- Chantage et contrôle des camps de Tindouf : l¹un des objectifs premiers et stratégiques de cette déportation de jeunes sahraouis marocains vers Cuba, c¹est le contrôle des camps de Tindouf. Car, comme le dénonce plusieurs ONG qui ont visité ces camps «si ces parents tiennent à revoir leurs enfants ils ont intérêt à ne pas désobéir». Car, «en déchirant ainsi les familles, le «Polisario», maintient un contrôle effectif sur les camps», souligne l¹éditorialiste du Washinton Poste qui ajoute que «si jamais un père s¹échappe des camps, il est presque certain de ne jamais revoir encore son fils ou sa fille».
- Trafic d¹organe : ce trafic criminel a été révélé par la gendarmerie algérienne. Un véritable réseau de trafic d¹organes humains en provenance des camps des séquestrés sahraouis près de Tindouf s¹est constitué. Selon des agences de presse (MAP), «quelque 600 patients d¹un hôpital de Tindouf, essentiellement des enfants et des femmes des camps sahraouis, y ont subi des vols d¹organes et ont été déclarés morts par les autorités de cet établissement».
C- Les conséquences
Les enfants séquestrés à Tindouf, envoyés à Cuba, installés dans des baraquements militaires ou dans des établissements spéciaux, vivent et grandissent dans des conditions insupportables. Sur «l¹Ile de la Jeunesse» ils sont élevés à l¹écart de tout contact, encadrés par des militaires ou des chefs d¹entreprises cubains, pour ceux qui sont employés dans les champs et les entreprises, sans espoir d¹échapper à leur condition.
Le dépaysement et l¹encadrement idéologique et militaire que les enfants subissent tout le long de leur séjour à Cuba, jusqu¹à 15 années d¹exil pour certains d¹entre eux, les coupent de toute réalité sociale et culturelle (mode de vie, traditions, coutumes locales etc). Les familles restées contre leur volonté dans les camps de Tindouf vivent, pour leur part, un véritable calvaire. Elles sont privées de la présence et de l¹amour de leurs enfants dès l¹âge de 8/9 ans. Séparation qui dure pour certaines familles jusqu¹à 15 ans.
Cette violation flagrante des droits humains et humanitaires de milliers d¹enfants marocains sahraouis en bas âge qui dure depuis 30 ans, a suscité et suscite de plus en plus des réactions d¹indignation à travers le Monde. Ce sont des ONG Anglos-Saxonnes (Etats-Unis, Canada) ou Européennes (Allemandes, Italiennes, Françaises etc) qui sont en première ligne de ce combat pour la libération de ces centaines d¹enfants détenus dans les camps de Tindouf ou déportés à Cuba. Mais beaucoup reste à faire.
Il faut que l¹opinion internationale, et en particulier les ONG humanitaires qui militent pour la défense et la promotion des droits de l¹homme et de l¹enfant assument leurs responsabilités en exerçant les pressions les plus fortes et les plus durables sur les auteurs et les organisateurs de ce trafic et de cette déportation pour qu¹enfin cessent le calvaire de ces enfants et les souffrances de leurs familles. Aujourd¹hui, il ne suffit pas de dénoncer ce système tyrannique installé dans le Sud-Ouest Algérien, qui pratique depuis plusieurs décennies le rapt d¹enfants et la déportation systématique, qui détourne l¹aide internationale à sa guise. Mais, il faut lancer sans tarder une mobilisation générale pour obtenir leur libération inconditionnelle. Les associations des marocains de l¹étranger ont un rôle majeur à jouer dans ce combat. Elles ont prouvé à différentes occasions leur efficacité dans la défense des causes nationales. Leur devoir aujourd¹hui est de mettre tout en ¦uvre pour faire cesser le calvaire de leurs jeunes frères séquestrés à Tindouf ou déportés à Cuba. Le devoir et la mission première de la nouvelle Commissions du CORCAS: «Commission de la défense des droits de l¹homme, des libertés publiques et des populations des camps» consistent avant toute chose à trouver les solutions les plus rapides et les plus complètes pour régler cette question pénible des enfants marocains sahraouis déportés à Cuba ou séquestrés à Tindouf. Car le temps presse.

* Chercheur en Sciences Sociales et en droit International Humanitaire/ Président d¹almohagir (Paris le 30/mai/2006)




albayane.
o
6 juin 2006 11:49
"La "répression" de manifestants sahraouis par le Polisario dans le sud-ouest de l'Algérie est une "allégation mensongère", assure le Front Polisario. "

et assure peace and war.
b
6 juin 2006 12:25
Tindouf : silence, on massacre !

D’habitude promptes à réagir et même à déguerpir à Laâyoune à la moindre rumeur de manifestation anti-marocaine, les ONG espagnoles qui se veulent "amies du peuple sahraoui" n’ont pas fait preuve du même zèle s’agissant de la répression en cours à Tindouf.


Les lignes téléphoniques continuent à être coupées entre Tindouf et le reste du monde. Impossible de joindre depuis quelques jours les camps de fortune installés dans cette ville du sud-ouest algérien. C’est bel et bien la preuve que les séparatistes et leurs protecteurs algériens cherchent à empêcher la circulation de l’information. Du coup, l’inquiétude monte crescendo chez les Sahraouis qui ont des membres de la famille retenus depuis plusieurs décennies contre leur gré dans cet enfer sur terre. Ce black-out renforce de plus en plus le sentiment que des drames humains sont en train de s’y produire suite au soulèvement des populations séquestrées contre la direction du Polisario. Ce n’est pas la première fois que Abdelaziz et ses amis essuient la colère des populations dont ils ont appris, tel Big Brother, à contrôler les moindres faits et gestes. Mais cette fois-ci, l’exaspération a atteint des sommets.

Bien sûr, les services algériens qui quadrillent les lieux ont lâché comme une meute sans muselière les matons polisariens à ce qui ressemble à une prison géante à ciel ouvert pour arrêter, réprimer, brimer, torturer. Des massacres à huis clos de manifestants sans défense qui, selon des témoignages concordants, ont dit leur ras-le-bol face à une situation devenue intenable en criant des slogans sous forme de souhait vivace de voir prendre fin “ Trente ans de despotisme et d’autorité corrompue“. Une gigantesque illusion d’un “État sahraoui“ nourri à coups de mensonges sur fond de terreur et d’abus de toutes sortes. La révolution des camps était inscrite dans l’ordre des choses. Elle est aujourd’hui en marche. Du coup, la proposition marocaine d’une autonomie au Sahara sous souveraineté du Royaume a sonné dans ce désert de désarroi humain comme la promesse d’un espoir à la fois réel et immense. Un espoir de retrouvailles avec les siens, de construction d’une vie meilleure à Laâyoune, Smara et autres Dakhla loin du carcan du dénuement et de la peur. “ Vive Mohammed VI et l’autonomie“ scandait d’ailleurs une foule de séquestrés décidée à en découdre avec la bande à Abdelaziz qui n’en a pas moins profité financièrement du maintien depuis une trentaine d’années de la supercherie polisarienne. Évidemment, les victimes de Abdelaziz et de ses sponsors, fatiguées et usées, exaspérées et meurtries, résolues plus que jamais à se réapproprier leur destin confisqué, ne veulent plus sacrifier une ou deux décennies de plus pour l’une des causes les plus chimériques de l’histoire contemporaine. Normal. Trop, c’est trop!

Mais où sont passées les associations internationales de défense des droits de l’Homme ?
Le silence de ces dernières est trop assourdissant pour ne pas l’entendre. D’habitude promptes à réagir et même à déguerpir à Laâyoune à la moindre rumeur de manifestation anti-marocaine manipulée par les séparatistes, les ONG espagnoles avec certains députés ibériques qui se veulent “amis du peuple sahraoui“ n’ont pas fait preuve du même zèle s’agissant de ce qui se passe à Tindouf. Deux poids deux mesures ? Le sort des “prisonniers“ de Tindouf leur indiffère-t-il à ce point? Ou s’agit-il d’une absence de neutralité ou d’absence tout court dès qu’il est question de dénoncer la réalité horrible du mouroir de Tindouf?

L’appareil du Polisario, repu et corrompu, ne peut être qu’emporté par la tempête qui se lève dans les camps. Un appareil qui se trouve depuis longtemps en en état de déliquescence malgré les produits dopants administrés à forte dose par la machine algérienne. Mais personne n’est dupe. Finie la mascarade, les mystificateurs sont nus. La communauté internationale, celle éprise vraiment des idéaux de justice et de liberté, doit intervenir d’urgence pour mettre fin à la tragédie des séquestrés en les libérant du joug algéro-polisarien.

[www.aujourdhui.ma]
g
gol
6 juin 2006 13:00
bientot a tindouf il ne resteras que el meskhout al walidine de mohamed abdeliblis . les generaux algeriens se mordront les doigts d'avoir miser tout leurs petrodollards sur un tocard .
l
6 juin 2006 13:20
Neutralité dites vous personne ne peut mieux faire qu'Al jazira.
d'Abord pâs un mot sur ce qui se passe à Tindouf,ni coupure de télé,ni les allégations marocaines.
le lendemain Al jazira déclare que le polisario nie les manifestations de Tindouf; mais de quelles manifestations parle -t-elle puisqu'elle n'a soufflé aucun mot là dessus.
mais pour se montrer vraiment objective elle annonce que le Maroc présentera le plan de l'autonomie octobre prochain voilà ce qui s'appelle devancer les évènements;
Quelles sont donc les accords entre l'Algérie et le Qatar dans le domaine des informations?
b
6 juin 2006 18:11
Paris confirme les menaces proférées à l'encontre de son contingent, appelle au respect du travail accompli par la MINURSO
Paris, 06/06/06 - La France a confirmé mardi les menaces proférées à l'encontre de son contingent au sein de la MINURSO par le "Polisario" et appelé au respect du travail accompli par la mission onusienne.

"Il y a eu effectivement des menaces" à l'encontre du contingent français, a affirmé M. Jean-Baptiste Mattéi, porte-parole du Quai d'Orsay, lors d'un point de presse.

La MINURSO est déployée dans la région "dans le cadre d'un mandat défini par l'ONU" et "le contingent français est là au service des Nations Unies", a-t-il précisé, en réponse à une question sur les menaces des séparatistes de s'attaquer aux militaires français.

"Il est important que tout le monde puisse respecter le travail accompli par la MINURSO avec l'aval de la communauté internationale dans son ensemble", a souligné le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

Le "Polisario" a transmis récemment ses menaces à l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU, M. Francesco Bastagli, qui en a référé au secrétaire général.

Ces menaces ont suscité une réaction ferme de l'ONU, a-t-on appris lundi de source diplomatique occidentale à New York.


map.
b
6 juin 2006 18:29
"polisario" : élucubrations et affronts en série
-Par Abdelaziz Ouedrhiri-. Rabat, 06/06/06 - Panique à bord. La barque "polisario" prend de l'eau de partout. Habitués à naviguer le vent du nord - celui soufflant d'Alger- en poupe, ceux qui en tiennent les commandes sont pris dans des vagues déferlantes qui, avant de les couler fatalement ainsi que leur équipage, leur font perdre tout sens de l'orientation.

Leurs dernières décisions en attestent. Plus maladroites les unes que les autres, elles révèlent le désarroi et l'agitation dans lesquels vivent les séparatistes, plus que jamais pointés du doigt pour leur systématisation de l'extermination et du musellement de tous ceux qui, dans les camps de Tindouf, osent élever la voix pour marquer leur opposition à leurs caprices.

L'une des manifestations les plus maléfiques de ce système consiste en l'aménagement par les milices du "polisario" et les services de sécurité algériens d'un camp de concentration à une dizaine de kilomètres de la base militaire "Chadad", près de Tindouf, où sont interrogées actuellement toutes les personnes ayant participé au soulèvement populaire des derniers jours.

Summum de perniciosité, ce camp de concentration est formé de tentes de campagne, facilement démontables en cas d'arrivée d'une commission d'enquête internationale. De la bestialité doublée de supercherie à l'état pur.

Pour ne rien laisser filtrer de la situation explosive prévalant dans les camps, déjà coupés du reste du monde par la volonté de l'Etat algérien, et pour couper court aux ambitions légitimement exprimées par les séquestrés, le "polisario" s'est permis également de suspendre, de manière unilatérale, l'opération d'échanges de visites familiales, qui devait se poursuivre à partir du 2 juin 2006, de et vers les provinces d'Oued Eddahab et Aousserd, conformément au programme de voyages établi par le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR).

Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération, qui a dénoncé avec force cette suspension, a observé notamment que "l'arrêt unilatéral de ces visites par le +polisario+ ne peut se justifier que par ses craintes de constater que, malgré les obstacles qu'il n'a cessé de dresser, les populations retenues au niveau des camps de Tindouf se montrent de plus en plus impatientes à visiter les provinces du Sud".

A ce jour, précise la même source, plus de 12.000 personnes attendent en effet leur tour pour bénéficier de ces visites et se rendre au Sud du Royaume pour s'assurer par eux même, du climat de quiétude et de sérénité y prévalant, au même titre que la participation des populations à la vie économique du pays et la consolidation de la démocratie et de l'Etat de droit au Maroc.

Un autre indice de l'affolement frisant le délire dans lequel baigne le "polisario" consiste en les menaces proférées par ce dernier à l'encontre du contingent français au sein de la MINURSO.

L'auteur direct de ces menaces, le dénommé Mhamed Khaddad, "coordonnateur du +polisario+ auprès de la mission des Nations Unies" (MINURSO), voit d'un mauvais oeil le soutien de la France à la position du Maroc sur le Sahara et en a fait part de manière explicite au contingent français.

La réaction de l'ONU ne s'est toutefois pas fait attendre puisque le commandant des forces de la MINURSO a exigé fermement de Khaddad, porte-parole des milices polisariennes, de retirer ces menaces sur le champ et de s'en excuser.

En se mettant au travers des aspirations des séquestrés et en enchaînant les élucubrations, les affronts et les actes de mépris envers tout ce qui incarne la légitimité et la légalité, l'ONU en tête, le "polisario" se met à nu et révèle une nouvelle fois sa véritable nature d'ennemi juré de ceux qu'il prétend servir et qui n'ont d'autre voeu que de rejoindre les leurs dans leur pays, le Maroc. Il ne peut cependant, comme ses maîtres à penser, rester indéfiniment en dehors du cours de l'histoire qui finira par le broyer. Sa mort délivrera la région, et le monde, d'un cauchemar qui n'a que trop duré. Cela ne saurait tarder. La barque "polisario" chavire. Le naufrage est imminent.


map.
b
6 juin 2006 18:32
Paris confirme les menaces proférées à l'encontre de son contingent, appelle au respect du travail accompli par la MINURSO

Paris, 06/06/06 - La France a confirmé mardi les menaces proférées à l'encontre de son contingent au sein de la MINURSO par le "Polisario" et appelé au respect du travail accompli par la mission onusienne.

"Il y a eu effectivement des menaces" à l'encontre du contingent français, a affirmé M. Jean-Baptiste Mattéi, porte-parole du Quai d'Orsay, lors d'un point de presse.

La MINURSO est déployée dans la région "dans le cadre d'un mandat défini par l'ONU" et "le contingent français est là au service des Nations Unies", a-t-il précisé, en réponse à une question sur les menaces des séparatistes de s'attaquer aux militaires français.

"Il est important que tout le monde puisse respecter le travail accompli par la MINURSO avec l'aval de la communauté internationale dans son ensemble", a souligné le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

Le "Polisario" a transmis récemment ses menaces à l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU, M. Francesco Bastagli, qui en a référé au secrétaire général.

Ces menaces ont suscité une réaction ferme de l'ONU, a-t-on appris lundi de source diplomatique occidentale à New York.


map.
b
6 juin 2006 18:48
Paris pour un accord rapide et négocié de la question du Sahara sous l'égide de l'ONU

Paris, 06/06/06 - La France a réitéré mardi sa position en faveur d'un accord rapide et négocié entre toutes les parties concernées par la question du Sahara sous l'égide des Nations Unies.

Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Jean-Baptise Mattéi, a rappelé, lors d'un point de presse, que son pays s'était toujours prononcé pour une solution négociée à cette question.

"Nous avons exprimé à plusieurs reprises notre souhait de voir toutes les parties concernées parvenir à un accord sous l'égide des Nations Unies", a-t-il dit.

La France souhaite que "toutes les parties oeuvrent dans cette objectif", a précisé le porte-parole du Quai d'Orsay.



map
z
7 juin 2006 01:28
M. Yahdih: Les séquestrés de Tindouf en ont ras le bol d'une situation qui ne sert que la direction du "polisario"

RABAT (MAP) - Les populations séquestrées à Tindouf, en Algérie, en ont "ras le bol d'une situation qui ne sert que les intérêts de la direction du +polisario+ dont les chefs ne veulent pas que les choses changent", a déclaré M. Daifallah Yahdih, ex-cadre du "polisario", qui vient de regagner la mère patrie.
Dans un entretien publié par l'hebdomadaire "La Gazette du Maroc" dans sa dernière livraison, M. Yahdih s'est dit convaincu que les populations des camps ont "bien accueilli" le projet de large autonomie et "apprécié" les actions entreprises par le Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS).

Ce projet d'autonomie, a-t-il affirmé, "va permettre aux populations séquestrées de retrouver le pays et leur région et pourront s'y exprimer, circuler en toute liberté et vivre en toute démocratie".

Avec la réalisation du projet d'autonomie, a-t-il dit, "le rêve caressé par l'Algérie d'avoir un accès sur l'Atlantique via le +polisario+ (...) va s'envoler".

M. Yahdih a, par ailleurs, souligné que les populations séquestrées "vivent dans une zone désertique qui n'a rien à envier aux camps de concentration nazis, et la direction du +polisario+ les a transformées en fonds de commerce dans le sud-ouest algérien".

Interrogé sur le soulèvement organisé la semaine dernière dans ces camps, M. Yahdih a appelé le gouvernement marocain et la société civile à "bouger et à dénoncer les pratiques des milices du +polisario+ et de l'armée algérienne dans les camps de détention et de concentration".

Il a en outre appelé à une sensibilisation de la communauté internationale pour l'inviter à former une commission d'enquête internationale chargée d'élaborer un rapport sur ce qui s'est passé la semaine dernière dans les camps de Tindouf et Lahmada.

Publié le: 06/06/2006 à 10:08:57 GMT Source : MAP
z
7 juin 2006 02:04
Le polisario suspend les visites entre familles sahrawis sur son territoire.

P-L et compagnie, quel est votre "analyse" de cette suspension alors que c'est le paradis democratique a Tindouf selon vos dires et qu'il n'y s'y passe rien, juste un blackout total et une population encadree et encerclee? Qui se ridiculise maintenant? smiling smiley

[northafrica.andnetwork.com]
z
7 juin 2006 02:04
Algeria: European center to send mission

5 June 2006 (Monday) 15:33

The Brussels-based European Strategic Intelligence Security Center (ISISC) has decided to send a mission of independent experts to "Polisario" Tindouf camps, southwest Algeria. The mission will enquire about the situation there following the repression of protests that erupted last Wednesd
k
7 juin 2006 02:22
les tetes du polisarios veulent rentrer en 1er au maroc avant que les camps de la misere a tindouf ne se vident! et c'est ce qui se passe. chaque année un lot d'anciens cadres polisariens regagnent le maroc et reconnaissent leur tord ( le mot est gentil).Je me dis a quoi rime ce jeu?

c'est la retraite ou quoi ?

le maroc dois faire encore plus de pression pour que les sequestrés et non les tortionnaires de tindouf puissent regagner leur pays.


la suspension des visites entre familles sahrawis est une tactique polisarienne pour trouver une solution afin de rentrer en douce au maroc les 1er et laisser les vrais victimes a leur sors.
b
7 juin 2006 09:54
Zaki, le polisario suspend les visites parce qu'il a peur que tous les sahraouis plus les marocains du Sud et une partie de ceux qui vivent au sud-est, ne commencent a exiger des visas pour aller vivre dans le paradis des camps de Tindouf.

Sinon pour l'ESISC parins que cette visite sera refusée par Alger?
Quelle maladroits ses algerosariens!
b
7 juin 2006 10:01
Le Maroc ne lache pas.

L'OMDH appelle l'ONU à intervenir d'urgence en faveur des séquestrés à Tindouf

06.06.2006 | 20h23

L'Organisation marocaine des droits de l'Homme (OMDH) a appelé, mardi, les institutions des Nations unies à «intervenir d'urgence» pour permettre aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf de retrouver leur liberté, de recouvrer leurs droits et de renouer avec les leurs au Maroc.


Dans une déclaration à la MAP, la présidente de l'OMDH, Amina Bouayach, a souligné qu'«il appartient aux mécanismes onusiens d'intervenir d'urgence pour mettre fin à ce qui se passe à Tindouf», précisant qu'elle s'adressait ainsi, en premier lieu, au Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), sachant que cette institution avait fait part de sa conviction que les citoyens parqués à Tindouf sont des «otages d'une certaine politique».

Mme Bouayach s'adresse aussi au Haut commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH), qu'elle prie d'intervenir diligemment, d'autant plus qu'une délégation du HCDH a effectué une visite dans les camps de Tindouf et pu constater de visu la situation catastrophique des droits de l'Homme qui règne. L'OMDH, a-t-elle précisé, entretient actuellement de larges contacts avec les organisations internationales des droits de l'Homme «pour soutenir ces citoyens et garantir leur droit à se rassembler et à manifester, tel que prévu dans la convention internationale relative aux droits politiques et civiques».

Mme Bouayach a ajouté que son organisation «ne savait rien quant au sort des citoyens arrêtés dans cette région, ni ne disposait de données sur la situation dans les camps, de grandes difficultés étant opposées au contact avec les personnes séquestrées».

"Tous les canaux menant à la vérité sont clos", a-t-elle souligné, rappelant que l'OMDH a émis deux correspondances, l'une à l'adresse du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à propos de deux plaintes faisant état de cas de torture, et l'autre à la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) relative à des arrestations et à l'état de santé de deux citoyens qui se trouvent dans un état grave après avoir subi la torture et des tirs à l'arme à feu.

Mme Bouayach a rappelé qu'une délégation de l'OMDH a effectué une visite à Laâyoune et Smara où elle a pu prendre "normalement" connaissance de la situation des droits de l'Homme mais, en ce qui concerne ce qui se passe à Tindouf, elle ne dispose d'aucune information. "Idem pour les organisations internationales auxquelles ont opposé, à Tindouf, un mutisme complet et un rejet de toute demande" d'éclaircissement, a-t-elle précisé.

La présidente de l'OMDH a également souligné la responsabilité de l'Algérie dans les atteintes à l'intégrité physique des séquestrés, ces violations s'étant produites sur un territoire relevant de son autorité. L'OMDH continue de recevoir de nombreuses plaintes émanant de personnes et de familles retenues dans ces camps de la honte, y souffrant du blocus et des privations, dont l'interdiction du contact téléphonique avec les leurs vivant ailleurs.


| MAP

[www.lematin.ma]
b
7 juin 2006 13:52
La "simple allusion" à la violence par le polisario "compromet" le règlement de la question du Sahara (ministre britannique)

Rabat, 06/06/06 - Le ministre britannique au Foreign Office chargé de l'Afrique du Nord et du Moyen Orient, M. Kim Howells, a déclaré, mardi à Rabat, que la "simple allusion" au recours à la violence de la part du "polisario" à l'encontre du contingent français au sein de la MINURSO "ne peut que compromettre" le règlement de la question du Sahara.

"La simple allusion au recours à la violence ne peut que compromettre toute possibilité de trouver une solution à la question du Sahara", a déclaré à la presse M. Howells à l'issue d'un entretien avec le ministre délégué aux Affaires étrangères et à la coopération, M. Taib Fassi Fihri.

Le ministre britannique, en visite officielle au Maroc dans le cadre du "premier round du forum bilatéral", répondait à une question sur la réaction de son pays aux menaces proférées récemment par le "polisario" à l'encontre du contingent français au sein de la MINURSO.

Selon lui, une "approche constructive et, avant tout, politique à cette question est requise" pour résoudre ce différend, soulignant la nécessité d' "assister les (forces, NDLR) de maintien de la paix, en évitant les actes de violence et toutes les formes de terrorisme". Il a, dans ce contexte, appelé les parties concernées à coopérer avec l'envoyé spécial du Secrétaire Général de l'ONU pour le Sahara, M. Van Walsum, et exprimé le souhait que les parties essayent de trouver une issue à cette question par "les négociations, la transparence et l'ouverture".

Pour sa part, M. Fassi Fihri a estimé nécessaire de travailler "avec les partenaires maghrébins pour garantir la sécurité et la stabilité dans la région et mieux exploiter la complémentarité économique".

La France a confirmé mardi les menaces proférées à l'encontre de son contingent au sein de la MINURSO par le "polisario" et appelé au respect du travail accompli par la mission onusienne. "Il y a eu effectivement des menaces" à l'encontre du contingent français, a affirmé, mardi à Paris, M. Jean-Baptiste Mattéi, porte-parole du Quai d'Orsay, lors d'un point de presse.



map.
b
7 juin 2006 14:01
Décès de l'animatrice de l'émission «Marsoul» de la télévision régionale de Laâyoune

06.06.2006 | 15h57





Nous avons appris avec tristesse le décès tragique de notre collègue Ahl Sbaï Es-Salka, animatrice de l'émission "Marsoul" à la télévision régionale de Laâyoune. Es-Salka, âgée de 26 ans, avait intégré la T.V régionale dès son lancement. Son émission connaissait un grand succès au Maroc au niveau des provinces du Sud, en Mauritanie, en Algérie et dans les camps de Tindouf.

Dès l'annonce de son suicide, les fans de son émission n'arrêtaient pas de téléphoner à la station de Laâyoune. La défunte était connue par sa gentillesse et sa compétence professionnelle. Elle était très aimée par ses collègues de la presse audiovisuelle et écrite.

Ahl Sbaï Es-Salka s'est suicidée, lundi matin, en se jetant du haut d'une falaise côtière à 2 km du Centre d'Akhfénir, situé à quelque 200 km au nord de Laâyoune.

Dans une lettre retrouvée près de son corps, elle demande à sa famille de lui excuser son suicide, sans en préciser le mobile. Ce sont des touristes étrangers, qui étaient à proximité des lieux du drame, qui ont en ont informé les autorités locales.

Son corps a été ramené à la morgue de Laâyoune pour autopsie en attendant de statuer sur les réelles causes de son décès.


lematin.
b
7 juin 2006 14:08
Version Jeune Afrique:

Mini-Intifada à Tindouf
- 4 juin 2006

À quelques jours du trentième anniversaire de la mort au combat, le 9 juin 1976, de Mustapha el-Ouali, le fondateur du Polisario - dont la figure sert de référence à ceux des indépendantistes sahraouis qui exigent un changement à la tête de la RASD -, des manifestations violentes ont secoué, les 30 et 31 mai, les camps de réfugiés de la région de Tindouf, en Algérie. Pour l’essentiel, ces marches de protestation durement réprimées par la police du Front impliquent des ressortissants de la fraction des Reguibat Laayacha, très implantés dans les camps de Smara et du 27-Février. Après avoir saccagé une école et un tribunal, les manifestants ont tenté de se rendre au siège local de la Minurso, puis d’investir le secrétariat général du Polisario, dans le camp de Rabbouni. Leur action a été revendiquée depuis Madrid par « La Ligne du martyr », un mouvement sahraoui dissident se réclamant de l’héritage d’el-Ouali, qui se dit opposé à la fois à « l’occupation marocaine » du Sahara occidental et à la « dictature tribale » de Mohamed Abdelaziz, le président de la RASD.

[www.jeuneafrique.com]
b
7 juin 2006 14:34
La Ligue espagnole des droits de l'homme affirme "ne pas avoir de garanties" pour pouvoir enquêter à Tindouf
Madrid, 07/06/06 - Le président de la Ligue espagnole des droits de l'homme, Francisco José Alonso Rodriguez, a affirmé mercredi "ne pas avoir de garanties" que les autorités algériennes et le Polisario lui permettront d'accéder aux camps de Tindouf pour vérifier sur place les informations faisant état de violations des droits humains des sahraouis.

"Je suis prêt à envoyer une commission d'enquête à Alger pour se rendre ensuite à Tindouf mais je n'ai pas, du tout, de garanties qu'ils (les autorités algériennes et le polisario) vont la laisser entrer dans les camps pour enquêter sur place", a déclaré à la MAP M. José Alonso.

Dix jours après le déclenchement d'un soulèvement dans les camps de Tindouf pour dénoncer le "despotisme de la direction du Polisario" et la vaste campagne de répression qui s'en est suivie, aucune ONG espagnole n'a décidé d'envoyer une mission d'enquête à Tindouf, dans le sud-ouest algérien, pour enquêter sur les cas de torture dans les geôles où sont interrogés les Sahraouis ayant participé à ce soulèvement.

Aucun média espagnol non plus, même ceux habitués à dépêcher des envoyés spéciaux dans les provinces sahariennes du Maroc au moindre incident aussi banal soit-il, n'a daigné rendre compte des événements de Tindouf.

Des dizaines d'associations sahraouies et d'ONG de défense des droits de l'homme ont interpellé la communauté internationale et les pays concernés par la question du Sahara, "en premier lieu l'Espagne et la société civile espagnole" sur la situation des camps de Tindouf.

Mardi, l'Association marocaine des droits de l'homme (AMDH) a condamné les violations et les agressions perpétrées par le "polisario" contre les populations sahraouies, appelant à une intervention urgente du Haut Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme (HCDH).

Le président de l'AMDH, Abdelhamid Amine, a affirmé qu'il est du devoir du HCDH d'envoyer une commission d'enquête dans les camps de Tindouf pour mettre fin à ces violations, réparer les préjudices et proposer les mesures adéquates à prendre.

M. Amine a affirmé que l'AMDH rejette catégoriquement toutes les formes de violations perpétrées à l'encontre des Sahraouis et condamne avec force les arrestations visant les populations sahraouies dans les camps de Tindouf.

Le président de l'AMDH a indiqué que "tout ce qui se passe dans les camps de Tindouf est entouré d'ambiguité et de tentatives (du polisario) d'occulter la vérité, ainsi que l'absence d'informations directes sur ce qui se passe dans les camps", au moment où, a-t-il dit, "l'Association dispose d'informations précises sur la réalité dans les provinces du sud" du Royaume.

Pour sa part, l'Organisation marocaine des droits humains (OMDH) a appelé les institutions des Nations unies à "intervenir d'urgence" pour permettre aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf de retrouver leur liberté, de recouvrer leurs droits et de renouer avec leurs familles au Maroc.

"Il appartient aux mécanismes de l'Onu d'intervenir d'urgence pour mettre fin à ce qui se passe à Tindouf", a estimé la présidente de l'OMDH, Amina Bouayach, interpellant en premier lieu le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), sachant que cette institution s'est dite persuadée que les Sahraouis placés à Tindouf sont des "otages d'une certaine politique".


map.
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