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pourquoi on dénigre les Salafis ??
4 août 2016 23:23
Tu n'as tellement plus rien à dire que tu te mets à raconter n'importe quoi mon pauvre vieux.

Tu me rappelle un frère qu'on réfutait et réfutait à chacune de ses interventions du fait qu'il racontait n'imp, sûr de lui, et qui de ne pas vouloir démorde s'enfonçait alors lui aussi dans l'hystérie et la parano jusqu'à finalement être devenu à moitié takfiri (du moins il faisait le notre à demis-mots)

Celui qui refuse la vérité se détournera et recherchera alors de l'air où il croira pouvoir en trouver, mais si cet air n'est pas le vent de vérité auquel il se refuse alors que va t-il trouver ?
Citation
ignisaid: a écrit:
As-salamu 'alaykum
Bismillahi.

@ C.M.

Le salafisme est un mouvement fabriqué, à la même image que les frères musulmans. Soit vous qu'eux c'est de l'innovation. Soit vous êtes musulmans soit salafis pas les deux.
[Cheikh Soulayman Rouhaylî] Le Minhaj des Salafs : https://www.youtube.com/watch?v=hcKVtfSM9aU
a
5 août 2016 00:24
Citation
a écrit:
Je vais te répondre à mon tour par une question :

Comme d'habitude, le contraire m'aurait étonné.

Citation
a écrit:
Le Prophète a dit qu'il n'y a pas de prière pour celui qui ne récite pas la fatiha.
Ce n'est pas rien.
Alors dis moi comment on pourrait faire le lien entre une telle menace et en même temps l'idée qu'il y aurait eu une largesse de voulu dans ce qui serait fait par rapport à cet ordre ?

Honnêtement, tu crois vraiment que Dieu va tenir compte de cela le jour du jugement dernier? Va-t-il tenir compte de cette divergence sur la basmala dans la fatiha qui visiblement est mineure et va-t-il plutôt regarder ceux qui ont récité la fatiha (avec ou sans basmala)? A l'évidence non, et cette divergence fait que tu choisis l'un ou l'autre en étant convaincu des preuves, tu auras validé ton obligation. Donc, c'est la définition même de la miséricorde. Si tu me dis que Dieu va refuser la prière de qqun qui dit la basmala, alors cela demande une preuve textuelle nette à propos de l'inclusion de la basmala dans la fatiha.
Et il y a encore pire dans le chapitre de la purification...

Citation
a écrit:
Tu n'es pas un savant pour juger que tout ce sur quoi ils s'appuient sont des preuves.

À la base le savant s'appuie sur une preuve, mais concrètement est-ce que chaque argument utilisé par un savant, que lui aura estimé être une preuve, en est une ? ça c'est une autre histoire.

Les fondateurs d'école? les fuqaha? bien sûr que oui, tu décides de choisir ta méthodologie salafie, mais cela est arbitraire, désolé

Citation
a écrit:
Leur argument : « Lorsque l’un d’entre vous entre à la mosquée alors que l’imam prononce son sermon sur la chaire, qu’il ne prie et ne parle pas, jusqu’à ce que l’imam ait fini. »

Le cheikh Albani la dai'fé
et à côté de ça nous avons un texte clair dans le sahih de Mouslim.

A côté de cela, il y a:

fatwas de Umar, Uthman et Ali cité par Nawawi dans son sharh le rapportant du qadi iyyad (sharh sahih muslim 1/288)
pratique des gens de médine
écouter la khutba est wajib, et faire la salutation de la mosquée est une sunna, une sunna ne peut pas aller à l'encontre de ce qui est wajib
Le hadith cité plus haut est daif, mais il existe un principe de usul al fiqh qui fait qu'on donne plus de poids à ce type de hadith lorsque son contenu est soutenu par la pratique des compagnons et des tabi3ine
Il existe un hadith authentique où on voit qu'il est interdit de parler durant la khutba sous peine de nullifier la jumu3ah
Il existe des variations du hadith de sahih muslim pour sulaik où on voit que la khutba n'avait pas commencé

comme tu veux, on peut discuter, c'est pas aussi simple comme question
i
5 août 2016 10:30
As-salamu 'alaykum
Bismillahi.

@ al Khidr :

Allah merci, je ne suis pas ton pauvre "vieux". Le frère dont tu fais le rappel dans ta "parabole" je pense que c'est moi. (On n'apprend pas à un singe à faire la grimace).

Citation
a écrit:
Celui qui refuse la vérité se détournera et recherchera alors de l'air où il croira pouvoir en trouver, mais si cet air n'est pas le vent de vérité auquel il se refuse alors que va t-il trouver ?

Je suis persuadé que cette phrase ne vient pas de toi.

Cela me rappelle aussi une histoire semblable, d'un frère faisant partie d'un groupuscule mal aimé, et sorti de nulle part, qui étant immergé dans la jurisprudence, a été tellement abrouti dans cet environnement à tel point que c'est devenu une "passion", le dépouillant de son humanité et lui faisant perdre tout contact avec la réalité.

Quant à ma personne, souffrant de claustrophobie, j'ai du mal à avoir affaire avec des esprits fermés.


Citation
al Khidr a écrit:
Tu n'as tellement plus rien à dire que tu te mets à raconter n'importe quoi mon pauvre vieux.

Tu me rappelle un frère qu'on réfutait et réfutait à chacune de ses interventions du fait qu'il racontait n'imp, sûr de lui, et qui de ne pas vouloir démorde s'enfonçait alors lui aussi dans l'hystérie et la parano jusqu'à finalement être devenu à moitié takfiri (du moins il faisait le notre à demis-mots)

Celui qui refuse la vérité se détournera et recherchera alors de l'air où il croira pouvoir en trouver, mais si cet air n'est pas le vent de vérité auquel il se refuse alors que va t-il trouver ?
i
5 août 2016 10:58
As-salamu 'alaykum
Bismillahi.

@ C.M.

Tes remarques me prouvent une fois de plus, que tu n'as strictement rien compris dans ma démarche, pourtant je l'ai bien explicitée à des nombreuses reprises dans mes posts. Vous ne voyez que ce que vous voulez voir, et votre abroutissement est tel, que vous êtes semblables à une personne, qui a construit autour d'elle un mur élevé, puis voulant en sortir s'aperçoit d'avoir oublié de mettre une porte. Il se retrouve enfermé dans sa propre prison.

Les salafis sont des gens qui veulent appliquer la religion avec rigueur, suivant strictement les règles, les articles, les alinéas, et par cette attitude, ils créent autour d'eux le vide, à l'image d'un désert aride et rigoureux où rien ne pousse, aucune vie, rien d'autre que le cimetière des cœurs.

Citation
Cocotte minute a écrit:
si le salafisme se résume a défendre le Coran et la Sunna par le dialogue et la révélation alors je suis un salafiste

je remarque que tu es très récalcitrant avec les preuves textuelles et ceux qui s'y attachent avec rigueur, en revanche tu portes bien plus d' estime pour les innovateurs et autres ennemis de l'islam

c'est un constat alarmant



Modifié 1 fois. Dernière modification le 05/08/16 11:23 par ignisaid:.
i
5 août 2016 11:18
As-salamu 'alaykum
Bismillahi.

@ C.M.

La formation d'un enfant, se déroule à l'intérieur du ventre de la mère, et pas en son extérieur. En ce qui concerne l'extérieur, la mère fera attention à ne pas faire des choses qui iraient à l'encontre du futur enfant. Or, l'extérieur n'est que l'environnement, et le plus important se passe à l'intérieur.

Les prétendus "salafis" ne voient que l'extérieur, la forme, oubliant que l'intérieur est le plus important, plus ressenti, plus humain. J'estime ceux qui s'occupent de l'intérieur, parce qu'ils parlent la même langue que moi, ressent les mêmes sensations, expriment les mêmes sentiments quand ils parlent d'Allah.

Dans cet univers-là, c'est l'intuition, la Foi, la confiance, l'abandon à la Volonté divine, c'est un univers d'amour, et c'est de cet amour que le Cœur se rassasie. L'Islam est un Tout : Extérieur, intérieur, sens, à l'image d'une pêche. La beauté et la senteur, le goût exquis, la fragrance, Reflet de la Beauté divine.

Je ne suis qu'un musulman, croyant, ordinaire, n'appartenant à aucun groupe, secte, mouvement, mais à Allah seulement.
Citation
Cocotte minute a écrit:
si le salafisme se résume a défendre le Coran et la Sunna par le dialogue et la révélation alors je suis un salafiste

je remarque que tu es très récalcitrant avec les preuves textuelles et ceux qui s'y attachent avec rigueur, en revanche tu portes bien plus d' estime pour les innovateurs et autres ennemis de l'islam

c'est un constat alarmant
a
5 août 2016 11:49
Assalamou alaikoum

al khidr,

Le hadith de sahih muslim a été expliqué dans le lien que je t'ai donné et celui là aussi (je mets cela pour les anglophones, ce sera plus simple qu'un lien en arabe)
[seekershub.org]

L'épisode en question s'appliquait uniquement pour le compagnon cité, les savants ayant retenu cet avis ont comme argumentaire le suivant:

certains versions du hadith semblent indiquer que l'épisode avec Sulaik al ghtafani (ra) a eu lieu avant que le sermon débute
certains ont dit que cela a été dit spécifiquement pour Sulaik (ra) vu son état de pauvreté extrême et pour que les gens lui donnent en charité, ceci est supporté par des chaines du musnad ibn hanbal, du sahih ibn hibban et nissai (le titre du chapitre où est rapporté le hadith étant en rapport avec la charité)
Les versions de ce hadith étant en conflit sur certains points, ce groupe de savants a donc retenu que le Prophète n'était pas en train de faire la khutba, mais allait la faire assis sur le minbar.
Enfin, il existe d'autres situations où le Prophète saws n'a pas demandé explicitement à des retardataires de faire la prière de salutation

Je tiens à préciser que je ne partage cet avis, mais je trouve que cet avis est suffisamment étayé et tient la route également, je ne peux pas venir et jurer par Allah que cet avis est faux, il s'agit vraiment d'une divergence valide et les malikites ou hanafites considèrent que notre vision n'est pas la plus solide.

A partir de là, Dieu ne va sûrement pas tenir compte et être sévère, en considérant que l'on désobéit au Prophète saws pour un sujet aussi complexe surtout si je ne suis pas un savant. Donc, à partir de là, selon les preuves, chacun peut être convaincu de telle argumentation, le résultat est qu'on peut ou pas les faire sans avoir à se faire embêter par des gens ignorants qui ne connaissent rien à tout cet argumentaire et surtout qu'on n'a pas à faire de remarque durant la khutba, on ne doit qu'écouter et en cela, les salafis sont infectes lorsqu'ils font ce genre de remarque durant la khutba.
Et la miséricorde est là-dedans, sans cette divergence, tu aurais une seule possibilité, là, tu en as deux, puisque ces possibilités dans ce cas précis ne vont sûrement pas t'apporter des pêchés ou t'emmener en enfer
a
5 août 2016 12:13
Citation
a écrit:
Mais soubhanallah tu lis un peu ce que tu écris ?

La personne délaisserait-elle l'ordre sans équivoque et authentique du Messager d'Allah pour faire le taqlid d'un savant et de ce qu'il "pourrait" avoir rapporté comme meilleur argument que ce qu'il a en attendant devant les yeux ?

Trouve moi un seul savant qui dit que cela est permis !!

La vérité n'est pas dans un seul hadith sahih pris comme ça.
La vérité est dans le Coran, l'ensemble de la Sunnah préservée dans les hadith, les pratiques des compagnons, les livres de Sira. Un hadith même sahih ne donne qu'une vue à un instant t, tu as bien vu que pour ce sujet de la salutation de la mosquée, l'argumentaire en face est bien étayé, avec beaucoup plus de hadith en jeu que les seuls ahadith rapportés par les shaykhayn.

Les malikites considèrent par exemple que la pratique des gens de Médine vaut plus qu'un hadith ahad, ceci peut être discutable sur certains points, mais force est de constater que cela est un argument de poids car mettant en jeu un nombre colossal de savants de Médine. C'est un point de méthodologie.

Aucun savant ne va dire qu'il faut délaisser la parole du Prophète saws, Malik et Abu Hanifa diront que ce cas ne représente pas l'avis complet du Prophète saws sur la question car il y a d'autres considérations en jeu (pauvreté de Sulaik, versions conflictuelles du hadith avec des fois, récit où le Prophète saws n'avait pas commencé à prier)

Citation
a écrit:
Qu'il ne veuille pas totalement écarter le savant et dire "je vais voir ce sur quoi il s'est basé" tout en appliquant en attendant la preuve qu'il a vu, c'est une chose, mais on ne peut pas se détourner de la parole du Prophète pour celle de qui que ce soit !

Mais, les gens normaux ne comprennent à tout ça, il faut te le dire en quelle langue. ma grand-mère (que Dieu lui fasse miséricorde) ne comprendrait rien à hadith sahih, ahad, daif et toi, tu veux la corriger si tu lui dis que Shafii a dit ça.

Citation
a écrit:
Et d'ailleurs, cela, c'est la voie des fondateurs !
Dire "moi je suis maliki" ou "moi je suis hanbali" pour contredire la parole du Messager d'Allah cela ce n'est pas leur voie !
Leur voie c'était plutôt de jeter leur parole contre un mur dès lors qu'elle s'opposerait à celle du Prophète.

Les savants de madhab dans leur ensemble croient de manière forte que leur interprétation est la voie la plus fidèle aux enseignements du Prophète saws. Ils ont des principes d'interprétation et s'y tiennent, c'est ainsi qu'ils comprennent les versions du Coran et les ahadith. Je ne vois pas un honnête savant s'entêter devant une preuve claire, en général, même si tel fondateur n'avait pas accès à tel hadith, ses élèves, si et en général, l'avis d'une école est l'avis du maitre digéré par les autres ahadith, mais bon, en général, ça ne change rien car les maitres avaient accès à la quasi totalité des ahadith. C'est pas comme aujourd'hui, eux baignaient là-dedans, tout se savait dans le cercle de la connaissance.

Citation
a écrit:
Donc que celui qui fait autrement ne dise pas "moi je suis maliki"
Non tu n'es pas maliki ! parce que la voie de l'imam Malik c'était :

« Chacun parmi nous peut rejeter une parole ou voir sa parole rejetée, sauf la parole de celui qui occupe cette tombe » et il indiqua la tombe du Messager d’Allah (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui).

C'est une parole générale, ça veut dire qu'on ne rejette pas l'autorité du Messager d'Allah, pas qu'un hadith sahih coincide formellement avec l'opinion ou ce que rapporte le messager d'Allah saws sur un sujet précis.

Citation
a écrit:
Je les connais tes histoire de "il y a consensus" "la majorité à dis ça"
Et quand on te demande les preuves tu sors ensuite "nan mais tu n'as pas accès aux sources tu peux pas savoir"
Trop facile ça.

C'est pourtant le cas à chaque fois, on pourrait régler très rapidement tout cela si tu avais accès à des sources plus vastes que 3ilm char3i et Mohammed Wora qui visiblement vous cachent l'argumentaire des opposants.
Je veux pas te convaincre de quoi que ce soit, parce que tu as la tête dure et le coeur fermé, mais plutôt que tu fiches la paix aux gens si tu ne peux pas correctement faire des recherches.
5 août 2016 12:38
Wa aleykoum as salam

Citation
a écrit:
Le frère dont tu fais le rappel dans ta "parabole" je pense que c'est moi. (On n'apprend pas à un singe à faire la grimace).

Non c'est un frère, comme je l'ai dis.

Citation
a écrit:
Je suis persuadé que cette phrase ne vient pas de toi.

Pense ce que tu veux.
[Cheikh Soulayman Rouhaylî] Le Minhaj des Salafs : https://www.youtube.com/watch?v=hcKVtfSM9aU
5 août 2016 13:00
As salam aleykoum

Citation
a écrit:
Comme d'habitude, le contraire m'aurait étonné.

C'est cela, oui...

Citation
a écrit:
Honnêtement, tu crois vraiment que Dieu va tenir compte de cela le jour du jugement dernier? Va-t-il tenir compte de cette divergence sur la basmala dans la fatiha qui visiblement est mineure

Je n'ai pas parlé de la basmala mais du fait de réciter la fatiha.
Du fait de savoir si de là nous devons ou non la réciter derrière l'imam alors que nous avons été prévenu que celui qui ne la récite pas n'a pas de prière.

Citation
a écrit:
Les fondateurs d'école? les fuqaha? bien sûr que oui, tu décides de choisir ta méthodologie salafie, mais cela est arbitraire, désolé

Donc tout les savants se basent sur des preuves dans chacun de leurs avis ?

Es-tu bien sûr de vraiment savoir ce qu'est une preuve ? Une preuve c'est ce qui démontre la vérité, hors si un savant s'appuie sur un hadith mounkar va t-on dire que ce sur quoi il s'appuie reste une preuve ? Non puisque c'est mounkar

Citation
a écrit:
A côté de cela, il y a:

fatwas de Umar, Uthman et Ali cité par Nawawi dans son sharh le rapportant du qadi iyyad (sharh sahih muslim 1/288)
pratique des gens de médine

Tout les compagnons n'étaient pas à Médine, un compagnon aura donc pu avoir connaissance d'une parole du Messager d'Allah que d'autres n'auraient pas entendu.

Citation
a écrit:
écouter la khutba est wajib, et faire la salutation de la mosquée est une sunna,

Il y a divergence quant à savoir si s'agit juste d'une Sunna

Le Prophète a bien dit : "Lorsque l’un d’entre vous entre à la mosquée, qu’il accomplisse deux Rakacât avant de s’asseoir.3

et : "Qu’il ne s’assied pas avant d’avoir accompli deux Rakacât"

Et pour ce que j'en sais, jusqu'à preuve du contraire l'ordre du Prophète implique l'obligation.

Citation
a écrit:
Il existe un hadith authentique où on voit qu'il est interdit de parler durant la khutba sous peine de nullifier la jumu3ah

Il ne faut pas faire l'amalgame entre une situation
a) arriver à l'heure et ce que cela implique
et une situation
b) arriver en retard et ce que cela implique.

Citation
a écrit:
Il existe des variations du hadith de sahih muslim pour sulaik où on voit que la khutba n'avait pas commencé

La khutba n'avait pas commencée ? Le hadith qui dit : "Lorsque l’un d’entre vous vient à la mosquée le vendredi et que l’imam prononce son sermon, qu’il accomplisse deux Rakacât rapidement puis s’asseye."

Déjà le hadith commence apparemment par (au sujet de celui auquel le prophète avait dit de faire ses deux raka avant de s'assoir) : « Il accomplit deux Rakacât alors que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) prononçait son sermon, puis le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) se tourna vers les gens et dit : « Lorsque l’un d’entre vous vient à la mosquée [....]

Et même s'il ne l'avait pas dit pendant le prêche mais n'importe où alors qu'est-ce que cela change à l'ordre ? "Lorsque l’un d’entre vous vient à la mosquée le vendredi et que l’imam prononce son sermon, qu’il accomplisse deux Rakacât rapidement"

Citation
a écrit:
certains ont dit que cela a été dit spécifiquement pour Sulaik (ra) vu son état de pauvreté extrême

Le Prophète n'a t-il pas dit : Lorsque l’un d’entre vous vient à la mosquée le vendredi et que l’imam prononce son sermon

Mais bon franchement je n'ai pas spécialement envie de rentrer dans ces histoires.
[Cheikh Soulayman Rouhaylî] Le Minhaj des Salafs : https://www.youtube.com/watch?v=hcKVtfSM9aU
5 août 2016 14:06
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux(1).

2. Louange à Allah, Seigneur de l’univers.

3. Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux,

4. Maître du Jour de la rétribution.

5. C’est Toi [Seul] que nous adorons, et c’est Toi [Seul] dont nous implorons secours.

6. Guide-nous dans le droit chemin,

7. Le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés(2).

C'est ça que vous appelé la basmala ?

Et concernant la sunnah il me semblé que ce n étais pas obligatoire mais la meilleure façon de faire.

On a 5 prière obligatoire ( indiscutable) les surérogatoire, la nuit, les 2 rakkats a la mosquée tout ça c est que du plus. Nan ?
Alors pourquoi certain savant se battent pour avoir le dernier mot, ca y est ils sont prêché la meilleure façon de faire maintenant c est le choix de chacun de l accomplir ou non. Nan ?
a
5 août 2016 14:45
Les malikites répondront que le prophète saws a interrompu la khutba pour que Sulaik fasse les prières...
est ce que si l imam n'interrompt pas la khutba, il faut qd mm les faire?
Je rappelle qu écouter la khutba est un fard, c'est la raison même de la khutba, saluer la mosquée est une sunna où lz débat réside dans la possibilité de la faire ou pas dans les moments "détestables"

Ali, umar et uthman ra étaient avec le prophète saws, ils ont également vu ce qu'il devait faire, cela est un argument similaire à celui des compagnons de medine, il ne s'agit pas de personne ces compagnons-là...

Vous n'expliquez pas le cas où le prophète saws n'a pas demandé de faire la salutation au compagnon qui coupait les rangs alors qu'il était en retard.

Si tu ne veux pas rentrer dans ces histoires, pas la peine de chercher des poux aux malikites et hanafites. Ça n'est pas pour suivre leurs passions que ceci est l'opinion de leur madhab depuis autant de temps
et ils te diront quel est le meilleur avis?
Celui qui dit qu'il faut interrompre la khutba et faire une sunna?
Ou savoir que l khutba est considérée comme une prière (avis de Umar) et qu'il vaut mieux écouter le prêche?

Puis il existe aussi des avis disant qu'on peut faire la salutation après setre assis, pouruoi ne pas la faire apres la priere du jumu3a faite

Bref, c'est une divergence legitime et classique...
M
5 août 2016 16:04
As Salam Alaykoum

tu es très fort pour détourner l'attention avec une galipette suivie d'une transversale ou tu déverses ta haines sur les personnes qui ont levé le voile sur ta personne grâce aux preuves du Seigneur


Tu passes désormais ton temps a salir les frères du forum en employant des méthodes de pervers

du chantage au terrorisme a l'alliance avec les détracteurs du dogme authentique

a te lire on a presque l'impression que tu sembles détenir le baromètre qui sonde les cœurs
tu es loin de pouvoir imaginer ce que contiennent nos cœurs
A force de fanfaronner un peu partout de manière ostentatoire tu risques de récolter l'inverse de ce dont tu recherches



Citation
ignisaid: a écrit:
As-salamu 'alaykum
Bismillahi.

@ C.M.

Tes remarques me prouvent une fois de plus, que tu n'as strictement rien compris dans ma démarche, pourtant je l'ai bien explicitée à des nombreuses reprises dans mes posts. Vous ne voyez que ce que vous voulez voir, et votre abroutissement est tel, que vous êtes semblables à une personne, qui a construit autour d'elle un mur élevé, puis voulant en sortir s'aperçoit d'avoir oublié de mettre une porte. Il se retrouve enfermé dans sa propre prison.

Les salafis sont des gens qui veulent appliquer la religion avec rigueur, suivant strictement les règles, les articles, les alinéas, et par cette attitude, ils créent autour d'eux le vide, à l'image d'un désert aride et rigoureux où rien ne pousse, aucune vie, rien d'autre que le cimetière des cœurs.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 05/08/16 16:26 par Cocotte minute.
M
5 août 2016 16:10
Tu es un frère en qui je souhaite sincèrement la guidée

Si tu es un véridique parles avec des preuves et rien d'autre car j'ai peu de temps a perdre avec du blabla qui n'apporte rien de productif
5 août 2016 16:10
Citation
a écrit:
est ce que si l imam n'interrompt pas la khutba, il faut qd mm les faire?

Et qui a dit que c'est une condition alors que le Prophète a dit :
"Lorsque l’un d’entre vous vient à la mosquée le vendredi et que l’imam prononce son sermon, qu’il accomplisse deux Rakacât rapidement"

Il n'a pas dit "si l'imam s'interrompt pour vous le dire.

Citation
a écrit:
Vous n'expliquez pas le cas où le prophète saws n'a pas demandé de faire la salutation au compagnon qui coupait les rangs alors qu'il était en retard.

Est-il dit qu'il n'a pas fait ses deux rakat avant qu'il ne coupe les rangs et que le Prophète lui dise de s'assoir ?

Moi il m'est déjà arrivé d'arriver à la bourre, de me m'être au premier endroit que je trouve, de faire ma prière pour ensuite après cela relever la tête et voir qu'il y a des trous ici là dans les rangs plus avancés.

Le compagnon aura pu faire la même et lui vouloir s'avancer après sa prière pour prendre une bonne place malgré son retard.

C'est donc équivoque comme argument pour vouloir contredire une parole claire comme : "Lorsque l’un d’entre vous vient à la mosquée le vendredi et que l’imam prononce son sermon, qu’il accomplisse deux Rakacât rapidement"

Citation
a écrit:
Je rappelle qu écouter la khutba est un fard, c'est la raison même de la khutba, saluer la mosquée est une sunna

C'est toi qui vois que c'est une Sunna (et ceux qui voient aussi ainsi).
Moi je vois que c'est une obligation.
Une Sunna sous entend que ce n'est pas obligatoire, que nous avons le choix, hors le Prophète a dit : "Qu’il ne s’assied pas avant d’avoir accompli deux Rakacât"
[Cheikh Soulayman Rouhaylî] Le Minhaj des Salafs : https://www.youtube.com/watch?v=hcKVtfSM9aU
i
5 août 2016 16:13
As-salamu 'alaykum
Bismillahi.

@ mon frère al qurtubi un observateur éclairé.

Tu lui a dit : "Je veux pas te convaincre de quoi que ce soit, parce que tu as la tête dure et le coeur fermé, mais plutôt que tu fiches la paix aux gens si tu ne peux pas correctement faire des recherches".

Qu'Allah t'accorde de Ses bienfaits pour tes paroles d'une grande vérité. Seul les aveugles ont tort.
Citation
al qurtubi a écrit:
Citation
a écrit:
Mais soubhanallah tu lis un peu ce que tu écris ?

La personne délaisserait-elle l'ordre sans équivoque et authentique du Messager d'Allah pour faire le taqlid d'un savant et de ce qu'il "pourrait" avoir rapporté comme meilleur argument que ce qu'il a en attendant devant les yeux ?

Trouve moi un seul savant qui dit que cela est permis !!
5 août 2016 16:54
Citation
a écrit:
La vérité n'est pas dans un seul hadith sahih pris comme ça.
La vérité est dans le Coran, l'ensemble de la Sunnah préservée dans les hadith, les pratiques des compagnons, les livres de Sira. Un hadith même sahih ne donne qu'une vue à un instant t,

De manière générale c'est vrai oui, mais dans la pratique un hadith seul peut eclipser tout le reste.
Pour ce que j'en sais un ordre du Prophète ne s'abroge que par un autre du prophète lui-même (comme lorsqu'il avait interdit de visiter les tombes et qu'il l'a autorisé ensuite) et le jugement par rapport à son ordre ne peut sinon changer qu'avec la pratique du Prophète qui s'y serait "opposé"
Mais sinon, si tu as un hadith sahih où le Prophète te dis "quand c'est comme ça tu fais comme ça" ici ce n'est pas n'importe quoi (et en nombre que tu veux) qui peut venir s'y opposer.

Citation
a écrit:
avec beaucoup plus de hadith en jeu que les seuls ahadith rapportés par les shaykhayn.

Des hadiths ou bien "hors sujet" ou bien équivoques ou bien dai'f ne peuvent certainement pas prétendre évincer un hadith sans équivoque et sahih

Citation
a écrit:
Mais, les gens normaux ne comprennent à tout ça, il faut te le dire en quelle langue. ma grand-mère (que Dieu lui fasse miséricorde) ne comprendrait rien à hadith sahih, ahad, daif et toi, tu veux la corriger si tu lui dis que Shafii a dit ça.

J'imagine que ta grand mère comprenant que l'on fait précéder le Prophète qui dit "pour ceci faites cela" par rapport à n'importe qui qui le contredirait en cela.

Citation
a écrit:
C'est une parole générale, ça veut dire qu'on ne rejette pas l'autorité du Messager d'Allah, pas qu'un hadith sahih coincide formellement avec l'opinion ou ce que rapporte le messager d'Allah saws sur un sujet précis.

Non cela veut dire qu'aucune parole d'homme doit être mise au dessus de celle du Messager d'Allah.

Citation
a écrit:
Mohammed Wora qui visiblement vous cachent l'argumentaire des opposants.

Menteur ! menteur ! menteur !
Mohammad Wora expose toujours les arguments de chaque côté.
[Cheikh Soulayman Rouhaylî] Le Minhaj des Salafs : https://www.youtube.com/watch?v=hcKVtfSM9aU
5 août 2016 16:59
Est ce que je suis entrain de prendre des péchés parce que des frères se disputent sur mon poste?
i
5 août 2016 18:01
As-salamu 'alaykum
Bismillahi.

@ gpetoa:

Tu as posté un sujet intéressant et en même temps polémique, car d'un côté, on dénigre les salafis, dans la mesure que leur appellation n'a aucune raison d'exister, et de l'autre côté face aux critiques et aux attaques justifiées, ils ne répondront qu'avec rudesse et toutes les manières désagréables que même les chiens n'en voudraient pas. Il suffit de consulter le débat entre al Khidr et al Qurtubi, pour se faire une idée, de la manière optée par le premier.

Un petit exemple de la méthodologie salafie où l'observateur pourra en juger entre la prudence et l'hypocrisie :

Voila ce que disent réellement les savants du Minhaj Salafi concernant le " corps "

-«Le corps» (جسم - Jism)

Si quelqu’un nous dit : « est ce que Allah est un corps ?»
La réponse sera : « Nous ne disons pas que c’est un corps »

Observez bien la formulation ! Entre l’expression « il n’est pas un corps » et l’expression « Nous ne disons pas que c’est un corps » , laquelle des deux formulations est correcte ?
C’est la deuxième formulation qui est correcte : c’est à dire : « Nous ne disons pas que c’est un corps ».

Parce que si tu dis : « il n’est pas un corps » tu as alors nié qu’il est un corps.
Mais si tu dis « Nous ne disons pas que c’est un corps » tu as alors rejeté la parole : « il est un corps » . Il y a une différence entre les deux négations.

Le premier : « il n’est pas un corps » est un avis qui nie l’attribut « corps » à Allah, or nous n’avons pas de science là dessus

Le deuxième : « Nous ne disons pas que c’est un corps » est une négation de la parole (le terme) qui affirme l’attribut parce que nous n’avons pas de science dessus.
Donc, le « corps » nous ne l’affirmons pas et nous ne l’infirmons pas. Pourquoi ?

Parce qu’Allah ne l’a pas affirmé pour lui-même et ne l’a pas nié.
Comme il ne l’a ni nié ni affirmé nous n’avons pas à nous en occuper !
Nous nous arrêtons là où s’arrête le texte.

Autre exemple :

Les savants sunnites divergent à propos des « allées » et « venues » et des « descentes » divines. La majorité pense que ce sont des Attributs de Dieu, selon le mode qui Lui convient, et dont on ne peut rien dire de plus que ce qu'on lit dans le Coran et ce que transmet la Tradition. Il faut y croire, et on ne doit pas en discuter. Selon Muhammad Ibn Mûsâ Wâsitî, Son Essence est inexplicable et il en va de même pour Ses Attributs, et ce qui montre bien le caractère impénétrable de Dieu, c'est que l'on désespère d'élucider la nature véritable des Attributs et les réalités profondes de l'Essence.

Si l’on demandait :

- Quel est le sens de Sa parole — Exalté soit-Il — : « Le Tout Miséricordieux S’est établi sur le Trône. » ? Ou quel est le sens de la parole du Prophète — paix et bénédictions sur lui — : « Allâh descend chaque nuit dans le ciel inférieur » ?

Nous répondrions : Le sens apparent des textes de ce genre se prête à de très longs développements. Toutefois, nous allons tracer une méthode à l’égard de ces deux textes pouvant servir de repère pour les énoncés similaires. Cela consiste à dire que : les gens se divisent en deux catégories à propos de ce genre de textes, les gens du commun, d’une part, et les savants, d’autre part.

À notre avis, il est plus approprié et plus convenable de ne pas entraîner les gens du commun dans de telles interprétations. Au contraire, il faut débarrasser leurs croyances de tout ce qui impliquerait une quelconque ressemblance entre le Créateur et Ses créatures, ou serait de nature accidentelle, et confirmer chez eux qu’Il est — Exalté soit-Il — Existant : « Il n’y a rien qui Lui ressemble ; et Il est l’Audient, le Clairvoyant » [8]

Et s’ils posent des questions sur le sens de ces versets, il faut éconduire leur curiosité et leur dire : « Ceci n’est pas de votre ressort, passez votre chemin... Chaque science a ses spécialistes. » Il leur sera également répondu de la même manière qu’a répondu Mâlik Ibn Anas : « L’établissement est connu, le comment est inconnu, y croire est obligatoire et le questionnement à ce sujet est une innovation. »

Cela est dû au fait que l’esprit des masses ne peut pas appréhender les choses rationnelles, ni maîtriser les finesses des langues, ni la richesse des métaphores dans la langue Arabe.

Quant aux savants, il leur sied davantage de connaître tout cela et de le comprendre ! Je ne suis pas en train de dire qu’il s’agit d’une obligation individuelle, car nous n’avons reçu aucun commandement en ce sens. En revanche, il nous a été ordonné de déclarer Sa Transcendance (Tanzîh) — Gloire à Lui — par rapport à toute ressemblance à autrui.

"Il ne faut pas perdre son temps à avancer des arguments de bonne foi face à des gens de mauvaise foi" Feu Hassan II[/colo
Citation
gpetoa a écrit:
Est ce que je suis entrain de prendre des péchés parce que des frères se disputent sur mon poste?
i
5 août 2016 18:05
As-salamu 'alaykum
Bismillahi.

@ gpetoa:

Et s’ils posent des questions sur le sens de ces versets, il faut éconduire leur curiosité et leur dire : « Ceci n’est pas de votre ressort, passez votre chemin... Chaque science a ses spécialistes. » Il leur sera également répondu de la même manière qu’a répondu Mâlik Ibn Anas : « L’établissement est connu, le comment est inconnu, y croire est obligatoire et le questionnement à ce sujet est une innovation. »

Cela est dû au fait que l’esprit des masses ne peut pas appréhender les choses rationnelles, ni maîtriser les finesses des langues, ni la richesse des métaphores dans la langue Arabe.

Dans ces affirmation c'est difficile de ne pas ressentir qu'on vous prend du haut méprisant ceux qui sont en bas. Le salafisme c'est ça aussi.
5 août 2016 18:19
Tu commence à aller chercher tes refutation sur les sites ashari/soufi, tel le frère dont je t'ai parlé récemment et qui justement de là en est devenu abbashe (la version takfiri des ashari)

Mon frère reprends-toi, c'est un conseil sincère de frère, tu es en train de vriller.
Citation
ignisaid: a écrit:
As-salamu 'alaykum
Bismillahi.

@ gpetoa:

Tu as posté un sujet intéressant et en même temps polémique, car d'un côté, on dénigre les salafis, dans la mesure que leur appellation n'a aucune raison d'exister, et de l'autre côté face aux critiques et aux attaques justifiées, ils ne répondront qu'avec rudesse et toutes les manières désagréables que même les chiens n'en voudraient pas. Il suffit de consulter le débat entre al Khidr et al Qurtubi, pour se faire une idée, de la manière optée par le premier.

Un petit exemple de la méthodologie salafie où l'observateur pourra en juger entre la prudence et l'hypocrisie :

Voila ce que disent réellement les savants du Minhaj Salafi concernant le " corps "

-«Le corps» (جسم - Jism)

Si quelqu’un nous dit : « est ce que Allah est un corps ?»
La réponse sera : « Nous ne disons pas que c’est un corps »

Observez bien la formulation ! Entre l’expression « il n’est pas un corps » et l’expression « Nous ne disons pas que c’est un corps » , laquelle des deux formulations est correcte ?
C’est la deuxième formulation qui est correcte : c’est à dire : « Nous ne disons pas que c’est un corps ».

Parce que si tu dis : « il n’est pas un corps » tu as alors nié qu’il est un corps.
Mais si tu dis « Nous ne disons pas que c’est un corps » tu as alors rejeté la parole : « il est un corps » . Il y a une différence entre les deux négations.

Le premier : « il n’est pas un corps » est un avis qui nie l’attribut « corps » à Allah, or nous n’avons pas de science là dessus

Le deuxième : « Nous ne disons pas que c’est un corps » est une négation de la parole (le terme) qui affirme l’attribut parce que nous n’avons pas de science dessus.
Donc, le « corps » nous ne l’affirmons pas et nous ne l’infirmons pas. Pourquoi ?

Parce qu’Allah ne l’a pas affirmé pour lui-même et ne l’a pas nié.
Comme il ne l’a ni nié ni affirmé nous n’avons pas à nous en occuper !
Nous nous arrêtons là où s’arrête le texte.

Autre exemple :

Les savants sunnites divergent à propos des « allées » et « venues » et des « descentes » divines. La majorité pense que ce sont des Attributs de Dieu, selon le mode qui Lui convient, et dont on ne peut rien dire de plus que ce qu'on lit dans le Coran et ce que transmet la Tradition. Il faut y croire, et on ne doit pas en discuter. Selon Muhammad Ibn Mûsâ Wâsitî, Son Essence est inexplicable et il en va de même pour Ses Attributs, et ce qui montre bien le caractère impénétrable de Dieu, c'est que l'on désespère d'élucider la nature véritable des Attributs et les réalités profondes de l'Essence.

Si l’on demandait :

- Quel est le sens de Sa parole — Exalté soit-Il — : « Le Tout Miséricordieux S’est établi sur le Trône. » ? Ou quel est le sens de la parole du Prophète — paix et bénédictions sur lui — : « Allâh descend chaque nuit dans le ciel inférieur » ?

Nous répondrions : Le sens apparent des textes de ce genre se prête à de très longs développements. Toutefois, nous allons tracer une méthode à l’égard de ces deux textes pouvant servir de repère pour les énoncés similaires. Cela consiste à dire que : les gens se divisent en deux catégories à propos de ce genre de textes, les gens du commun, d’une part, et les savants, d’autre part.

À notre avis, il est plus approprié et plus convenable de ne pas entraîner les gens du commun dans de telles interprétations. Au contraire, il faut débarrasser leurs croyances de tout ce qui impliquerait une quelconque ressemblance entre le Créateur et Ses créatures, ou serait de nature accidentelle, et confirmer chez eux qu’Il est — Exalté soit-Il — Existant : « Il n’y a rien qui Lui ressemble ; et Il est l’Audient, le Clairvoyant » [8]

Et s’ils posent des questions sur le sens de ces versets, il faut éconduire leur curiosité et leur dire : « Ceci n’est pas de votre ressort, passez votre chemin... Chaque science a ses spécialistes. » Il leur sera également répondu de la même manière qu’a répondu Mâlik Ibn Anas : « L’établissement est connu, le comment est inconnu, y croire est obligatoire et le questionnement à ce sujet est une innovation. »

Cela est dû au fait que l’esprit des masses ne peut pas appréhender les choses rationnelles, ni maîtriser les finesses des langues, ni la richesse des métaphores dans la langue Arabe.

Quant aux savants, il leur sied davantage de connaître tout cela et de le comprendre ! Je ne suis pas en train de dire qu’il s’agit d’une obligation individuelle, car nous n’avons reçu aucun commandement en ce sens. En revanche, il nous a été ordonné de déclarer Sa Transcendance (Tanzîh) — Gloire à Lui — par rapport à toute ressemblance à autrui.

"Il ne faut pas perdre son temps à avancer des arguments de bonne foi face à des gens de mauvaise foi" Feu Hassan II[/colo[/quote]
[Cheikh Soulayman Rouhaylî] Le Minhaj des Salafs : https://www.youtube.com/watch?v=hcKVtfSM9aU
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